Pathfinder JCE sur iPad
J‘aime les deckbuilding. De plus en plus. Je ne saurais expliquer pourquoi de manière concrète cette mécanique m’attire. Mais en parcourant ma ludothèque je m’aperçois finalement qu’ils ne représentent encore qu’un petite partie de mes boîtes. Malgré tout Star Realms, Legendary Encounter Aliens ou Mage Knight sont quelques exemples de mes jeux préférés et ils sont tous plus ou moins liés au deckbuilding.
J’aime aussi les jeux de rôle ou d’aventure et l’univers médiéval-fantastique en général. D&D, L’œil Noir et autres LanceDragon ont bercé mon adolescence. J’apprécie tout particulièrement les jeux qui me proposent une vraie histoire et un thème bien ancré. Ceux auxquels je peux m’identifier à un personnage et vivre au travers de lui des aventures palpitantes. Robinson Crusoé, Arabian Nights, Archipelago, Fief, Le nom de la Rose ou Assaut sur l’Empire sont autant de jeux que j’aime pour cela. Les jeux abstraits ne sont clairement pas ma tasse de thé dirons-nous…
Vous ne serez donc pas étonnés après avoir lu ces deux paragraphes que Pathfinder JCE ait à un moment donné attiré mon œil de joueur. J’ai les boîtes de base et ses principales extensions qui trônent, pesantes et fières, sur les étagères de ma ludothèque.
Lorsqu’Obsidian s’est lancé dans l’adaptation de son jeu sur tablette c’est donc tout naturellement que je m’y suis plongé. Mais je dois le dire, j’étais méfiant. Une telle débauche de cartes, les difficultés évidentes de programmation pour respecter les règles pas si évidentes et surtout de toutes les interactions entre les cartes jouées lors d’un même tour me paraissaient autant de défis à relever et un vrai risque.
Alors Obsidian aidé de Paizo pour le développement ont-ils réussi ce pari ? C’est ce que je vous propose de découvrir ici en détail.
Modèle économique
Contrairement à mon habitude je commence par ce sujet car il est assez complexe face à ce jeu. Pathfinder est annoncé comme « Gratuit » dans l’AppStore, mais c’est en fait loin d’être le cas, je m’explique :
Oui, vous pourrez jouer à ce jeu gratuitement autant de temps que vous le souhaiterez. Cool ! Cependant vous serez limité à 2 personnages et à la première campagne. C’est déjà beaucoup et rien qu’avec cela vous aurez de quoi vous amuser de longues heures (et surtout savoir si le jeu vous plait vraiment et si vous pouvez vous décider à l’acheter pour de vrai). Mais si vous souhaitez débloquer d’autres aventures ou personnages et profiter du jeu tel qu’il doit être, vous devrez passer à la caisse. Et là, ça se corse.
En effet vous aurez certains articles payables en pièces d’or que vous pouvez gagner au travers du jeu et d’autres en euros réels. Et mêmes certains articles avec l’un ou l’autre des deux monnaies. Bref c’est assez complexe de s’y retrouver et la taille de la boutique in-game en est la preuve !
Si vous voulez débloquer toutes les aventures et les personnages de base, vous devrez vous acquitter de 27,99€ à l’heure où j’écris ces lignes. Il est à noter que ce prix n’a jamais varié à la baisse depuis le lancement de l’application.
27,99€ pour un jeu sur iOS ?! Mais c’est affreusement cher me direz-vous ! La plus chère des autres adaptations de jeu de société que j’ai pu trouver tourne aux alentours de 10-15€… Comment justifier alors un tel prix ?
Tout simplement par le contenu de l’application et sa comparaison au jeu physique. En effet, les JCE ne sont pas réputés pour être très économiques, surtout si vous craquez pour toutes les extensions disponibles plusieurs mois – voire années – après la sortie de la boite de base.
Pour Pathfinder, je pense que l’on peut tabler sur 60€ pour la boite de base + 6 x 20€ pour les extensions de campagne, sans compter les 60€ pour le deck de classes, bref on atteint allègrement les 150€ ou 200€ ! Rapide calcul : 27,99/200 = 14% du prix du jeu.
Si je fais le même calcul pour un jeu comme Pandemic par exemple j’arrive à 5.49/40 = 13,75%. Au final l’adaptation de Pandemic est donc en pourcentage relativement équivalente à Pathfinder par rapport à la version boîte.
Bon, admettons donc que le prix de base soit justifié. Point beaucoup plus gênant à mon sens dans le modèle économique, c’est qu’après avoir déboursé vos 28€, vous serez encore largement invités à passer à la caisse (toujours en or ou en euros) pour acquérir de nouvelles cartes, des personnages boostés ou bien des textures pour vos dés… Mais attention quand je vous parle de passer à la caisse je ne parle pas de quelques piécettes, mais bien de plusieurs dizaines d’euros supplémentaires ! Un exemple avec un set de dés texturés en marbre à… 10,99€ ! Ou bien encore de deux packs de personnages « boostés » à 32.99€ !… chacun !
Et on ne nous épargne pas les horripilants coffres aux trésors pour débloquer de nouvelles cartes ou objets, vendus jusqu’à 22€ le lot de 50 coffres, ou encore les 20 000 pièces d’or au même prix… Bref tout ce que je déteste dans les jeux FreetoPlay se retrouvent ici dans une application payante (et chère).
Alors disons le tout de suite, autant je suis sans doute prêt à payer près de 30€ pour un jeu s’il est vraiment très très bien fait (ne vous inquiétez pas, on va y venir) autant une fois ce prix payé je m’étonne fortement, pour ne pas dire je m’étrangle, de ne pas avoir une application complète sans achat inapp, surtout à ce niveau de prix.
Gros carton rouge pour moi !
Bon, je me calme et j’en reviens au jeu. Alors il vaut le coup quand même ou pas ?…
Les modes de jeu
Nous sommes là clairement dans le cœur de ce qui fait que j’aime ce jeu. Ce Pathfinder JCE est la transposition directe de la campagne « L’éveil du seigneur des runes » déjà existante dans le vrai jeu de rôle et dans le jeu physique. Vous aurez donc une campagne composée de 6 chapitres (précédé d’un prologue), eux-mêmes découpés en 5 aventures.
Ce sont au final plus de 30 aventures si l’on compte le prologue que vous aurez à vivre avant d’arriver à la fin de la campagne. Sachant que pour chacune d’elles vous aurez 3 niveaux de difficulté déblocables…
Vous aurez donc beaucoup de travail pour arriver au dénouement de cette histoire se déroulant aux alentours de la ville de Pointe Sable.
Tous les lieux, évènements, monstres et rencontres épiques présents dans le Jdr sont ici fidèlement retranscrits sous formes de cartes. Bien sûr, en fonction des tirages et de vos réussites plus ou moins fulgurantes avec vos lancers de dés, vous ne les verrez pas forcément tous. Mais cela assure une rejouabilité accrue.
Vous pourrez également jouer en mode Pass&Play si vous êtes plusieurs autour de votre tablette. Chaque personne incarnera un ou plusieurs personnage.s et prendra les décisions qu’il juge utile au groupe en son âme et conscience. Intéressant même si j’avoue n’y jouer pratiquement systématiquement que seul devant mon écran.
L’équipe d’aventuriers
Vous commencerez par créer votre équipe d’aventuriers. La version complète du jeu vous propose un choix très large avec tous les archétypes possibles tirés de l’extension « personnages » du jeu physique : guerrier, magicien, voleur, clerc, sorcier, barde, ranger, paladin, druide, moine, barbare. Ouf ! la liste est close.
Un groupe est habituellement constitué de 3 ou 4 personnages mais vous pourrez aller de 1 à 6 si vous le souhaitez. Comme si vous possédiez l’extension physique qui va bien.
La progression des personnages qui acquièrent des cartes de plus en plus puissantes étant essentielle dans ce jeu, vous pourrez bien évidemment créer un groupe avec vos anciens personnages sauvegardés. Il vous sera également possible de les renommer pour plus de personnalisation et d’immersion.
Une fois votre groupe créé, vous allez pouvoir partir à l’aventure grâce à vos cartes.
Les cartes
Mélangées dans son deck de départ, les 15 cartes de chaque personnage représentent à la fois son équipement mais aussi sa vie. En effet, si un personnage à un moment donné du jeu n’est plus capable de tirer une carte depuis sa pioche il est considéré comme « mortellement blessé ».
Dans le jeu physique, la règle indique que le personnage ne joue alors plus l’aventure, mais qu’il peut être repris pour une future partie (genre il s’est soigné entre-temps quoi…). C’est bien sûr également le cas dans cette adaptation numérique.
Vous avez aussi la possibilité d’activer l’option « permadeath » qui, traduit pour les anglophobes, pourrait vouloir dire « mort définitive ». Le personnage est donc dans ce cas tout simplement retiré de la liste de votre groupe et ne pourra plus jamais le rejoindre. Cela rajoute une tension particulièrement sensible lors des parties, croyez-moi !
Toutes les cartes du jeu physique sont disponibles. Mais bien plus encore semble-t-il puisque les développeurs ont choisi ce système d’achat in-app hybride. Cela leur demandait d’ajouter le côté JCC (jeu de cartes à collectionner style Magic) au côté JCE (jeu de carte évolutif) comme l’est strictement l’original de Pathfinder. Vous aurez donc des cartes rares, épiques ou légendaires attribuées aléatoirement que vous trouverez dans les coffres et que vous pourrez ajouter aux deck de vos personnages.
J’avoue ne pas connaître l’exhaustivité des cartes du jeu originel (environ 1 000 cartes !), mais je pense que la version dématérialisée en possède plus ou tout du moins ne vous donne accès à certaines cartes que si vous les découvrez dans ces foutus coffres.
Les graphismes
Puisque l’on parle des cartes, passons à leur représentation dans cette version numérique. Autant le dire tout de suite pour les plus pressés : c’est parfait.
Je veux dire par là qu’elles sont la copie conforme des originaux. Si vous n’aimez pas les illustrations du jeu physique, ce sera la même chose ici. Mais si vous les appréciez, vous ne serez pas déçus.
La résolution des images est très bonne et vous n’aurez aucun souci pour lire les textes, nombreux, de la partie inférieure des cartes (sur tablette !).
Pour ce qui est de l’interface générale du jeu, l’inspiration globale est parfaitement dans le thème. Que ce soit les menus, les images fixes des écrans intermédiaires ou les quelques interludes au début des aventures ou lors des rencontres des boss, les graphistes ont fait un très bon travail.
Les icônes sont lisibles et clairs.
Les illustrations des lieux sont somptueuses et même pour certaines légèrement animées. Un vol d’oiseaux dans le ciel bleu azur, une fontaine qui coule… C’est immersif puisqu’elles prennent pratiquement tout l’écran et que l’interface à la délicatesse de se faire discrète sur les bords de l’écran, laissant la part-belle à l’image centrale. Un très bon point.
Les règles
La principale difficulté de programmation de ce genre de jeu, outre la quantité énorme de cartes à implémenter, c’est surtout les interactions entre elles et les combos qui peuvent s’enchaîner.
Les règles du jeu de base ne sont pas si simples à intégrer au niveau des différentes phases du jeu. Elles sont nombreuses et ont une importance prépondérante sur le bon déroulement de la partie.
Quand recharger une carte ? Quand tel ou tel effet va-t-il agir ? Un autre personnage a-t-il le droit d’en aider un autre à un moment précis du tour… ?
De nombreuses mises à jour de l’application ont eu lieu depuis son lancement et nous avons à ce stade un jeu qui tourne de manière quasi parfaite. Il doit sans doute rester quelques bugs ici où là, mais rien qui ne puisse ruiner votre plaisir de jeu.
Pour les néophytes, il existe un tutoriel pour vous apprendre les règles progressivement. Cela se déroule en 5 étapes, sortes de mini-scénarios, qui vous guideront pas à pas. Cela se veut plutôt exhaustif et vous permet de gagner en plus quelques pièces d’or, mais pour ceux qui n’ont jamais touché au jeu auparavant, il vous faudra être très attentifs pour bien tout appréhender. Comme je l’ai dit les points de règles sont nombreux et tout assimiler en une seule fois peut être ardu.
Malgré tout, ce tuto est plutôt de bonne facture et l’intention est bonne.
En revanche question règles à lire, nous n’avons rien à nous mettre sous la dent. Même pas un PDF consultable en ligne depuis l’application. Dommage car si cela est rarement digeste, cela peut tout de même être très pratique. À la place, nous avons droit à un lexique. Pour le coup, c’est vraiment indigeste ! Et pour retrouver un point de règle en particulier, ce ne sera pas simple. Malgré tout, cela semble complet et de très nombreux termes y sont présents.
Mieux vaut tout de même se faire accompagner lors de vos premières parties par un joueur plus expérimenté si vous souhaitez vous plonger sans tarder dans les aventures épiques qui vous attendent.
L’interface
Comme je l’ai dit, elle se veut discrète et lisible et me semble tout à fait réussie. Les actions possibles sont surlignées d’un halo de couleur et vous n’aurez pas à lire systématiquement le contenu d’une carte pour savoir si vous avez le droit de l’utiliser ou pas à ce moment-là.
Pour jouer une carte, rien de plus simple : soit vous cliquez dessus et elle apparaît dans une version agrandie avec les différentes actions que vous pouvez réaliser sous forme de boutons, soit vous la connaissez déjà et savez quelles actions elle vous autorise à faire et vous pouvez directement la glisser-déposer dans l’endroit correspondant : défausse, deck, cimetière, bannissement. Chacune de ces actions correspond à un endroit de l’écran et est représentés de manière visuelle : un petit monticule de terre pour le cimetière, des chaines rouges feu pour le bannissement…
Je trouve ce système particulièrement pratique et convenant à tous les types de joueurs. Pour le reste, c’est essentiellement basé sur des tap simples ou des glisser-déposer, vous n’aurez donc aucune difficulté à prendre le jeu en main.
Pour lancer les dés, ce que vous ferez des centaines de fois je vous l’assure, vous n’aurez qu’à glisser votre doigt sur eux lorsqu’ils sont présentés à l’écran et vous aurez le plaisir de les voir rouler puis s’arrêter en affichant clairement le résultat. Beaucoup plus immersif qu’un simple résultat direct.
Très pratique, vous aurez le pourcentage de réussite possible avec votre combinaison de dés affichés systématiquement. Il est parfois difficile de savoir si 2D6 + 1 + 3D4 ont de plus grandes chances de faire mouche que 13 + que 1D8+2 + 1D6 + 1D4…
Les animations, sons et musiques
Comme nous parlons d’un jeu de cartes, il est clair que les animations ne sont pas ce qui est essentiel au jeu. Malgré tout, les développeurs ont souhaité afficher certains petits effets plutôt sympathiques. Par exemple lorsque des dégâts sont infligés (à vous ou aux monstres) et selon le type de dégâts (feu, acide, électricité, tranchants…) une petite animation différente est enclenchée. De la même façon, le bruitage associé à ces dégâts sont différents selon ce que vous infligez (l’acide fait un truc genre pschhhiittt et le tranchant plutôt schlaaakk par exemple…).
De même, les lieux bénéficient de bruitages particuliers. Par exemple, le bruit du soufflet dans l’atelier du souffleur de verre, ou la mer, les vagues et autres mouettes lorsque vous êtes au port de Pointe Sable ou sur une plage…
Ce sont ces petits genres de détails qui font parfois la différence entre une application classique et une très bien faite comme celle-ci.
Côté musique, nous avons droit à quelque chose de plutôt original, assez calme, empli d’instruments à cordes (guitares et violons en particulier) et tambourins. Cela donne indéniablement un côté médiéval, plutôt que fantastique. Nous sommes loin des habituelles grandes charges teintées de trompettes et autres cors sonnants tout leur saoul…
À noter que vous aurez également droit à une musique différente sur la page d’accueil que dans le store et toujours quelque chose de très zen et discret dans les nombreux lieux que vos visiterez.
La difficulté
Le reproche le plus courant que j’ai pu lire au sujet de la version physique du jeu est sa trop grande facilité. Il est vrai que le défi n’est pas monstrueux et que vos personnages ont tendance à devenir de vrais super-héros au fil des aventures. Des variantes dans la sélection des cartes pour constituer les decks de lieu ou bien le fait de ne pouvoir se déplacer que sur les régions adjacentes sont venues de la communauté de joueurs pour y remédier.
Dans cette application, les développeurs semblent avoir entendu le message. En effet, vous pourrez jouer à la version classique du jeu, mais aussi à une autre version qui possède deux autres niveaux de difficulté intégrant certaines des variantes dont je viens de parler.
Au final, vous aurez sans doute assez peu de mal à vaincre certains scénarios au niveau classique, mais les choses se corseront très rapidement si vous choisissez le mode héroïque.
Moins de tours à jouer, plus de monstres difficiles ou des déplacements limités seront au menu. Mais vous aurez alors la possibilité de remporter plus de pièces d’or si vous en sortez vivants. Le challenge sera relevé mais la victoire n’en sera que plus belle !
Tout cela est appréciable et tous les types de joueurs s’y retrouveront : que vous jouiez simplement pour avancer dans l’aventure sans vouloir rencontrer une opposition acharnée ou pour le challenge de vaincre toutes les aventures au niveau le plus difficile, vous serez comblé.
Etant donné qu’il n’y a nul besoin d’une intelligence artificielle dans ce type de jeu, seul vos décisions et le résultat de vos dés décideront de votre sort.
J’ai tout de même remarqué une tendance pour certains de mes aventuriers à rater plus que de raison leurs jets. Mon magicien Ezren par exemple est le plus maffré de tous les magos car il n’est pas rare pour lui de rater ses sorts alors qu’il a plus de 85% de chances de les réussir. Est-ce un trait caché par les développeurs pour donner plus de consistance aux personnages ou bien une réelle malchance dans mes tirages, impossible à dire avec certitude, mais la répétition sur de nombreuses parties de cet état de fait me fait tout de même douter…
Conclusion
Je ne suis pas déçu par cette adaptation d’un de mes jeux préféré. Je ne lui ferai que deux reproches : son modèle économique déplaisant et les temps de chargements un peu trop longs à mon goût. Certains pourraient aussi voir dans son poids (presque 900Mo) un problème également.
Mais pour le reste, c’est selon moi un sans-faute. Les graphismes sont superbes, le souci du détail dans tous les compartiments du programme saute aux yeux, la richesse du contenu est tout simplement incroyable avec des centaines et des centaines de cartes, monstres, lieux… des centaines d’heures d’aventures vous attendent.
Et cerise sur le gâteau, cette version numérique annule tout simplement le plus gros reproche que je fais à la version physique : son temps de mise en place et la lourdeur de la gestion des cartes. Ici tout est automatique, vous pouvez jouer en quelques secondes et sauvegarder quand vous le souhaitez. C’est tout simplement un vrai bonheur, au point que je n’ai plus rouvert ma boîte physique depuis que j’ai l’application, et que je ne la rouvrirai pas de sitôt sauf pour y jouer avec quelques amis autour d’une bonne bière dans une taverne à jeu.
Bref, si vous aimez le genre et que l’anglais ne vous effraie pas, vous ne pouvez pas passer à côté de ce qui est à mon sens une des toutes meilleures adaptations de jeu de plateau en version tablette (NDLR : le jeu est dispo sur l’App store, Goggle play et Steam).
Tous les articles de cet auteur
Pathfinder JCE, le Just played les meurtres des écorcheurs
Pathfinder JCE, le Just played sur l’aventure 3
La fiche de jeu
Un jeu de Mike Selinker
Illustré par Noah Bradley, Vincent Dutrait
Edité par Blackbook Éditions, Giochix, Paizo Publishing
Distribué par Blackbook Éditions
Langue et traductions : Français
Date de sortie : 2013
De 1 à 4 joueurs , Optimisé à 3,4 joueurs
A partir de 13 ans
Durée moyenne d’une partie : 90 minutes
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Mat 23/08/2017
Bonjour, vous parlez du mode pass&play, il n’est présent que sur tablette ? la page steam indique solo uniquement et les forums également http://forums.obsidian.net/topic/92770-game-description-in-steam-wrong/?hl=multiplayer#entry1917806
Alstar 23/08/2017
Bonjour,
je ne peux malheureusement pas vous répondre sur la version Steam car je n’y ai jamais joué.
Le fait que ce ne soit mentionné nulle part me pousse à croire que ce n’est pas implémenté mais je laisse la parole aux joueurs sur PC pour le confirmer…
Sedenta 24/08/2017
Bonjour,
Alors je ne sais pas si cela à changer depuis 6 mois que je n’y joue plus mais les pièces d’or permettant d’acheter le contenu sont facile à gagner et le « farm » ne m’a pas paru très contraignant (il suffit de jouer). J’avais débloquer toute la campagne et 5 pesos supplémentaire sans débourser un centime, en 1 mois. J’ai arrêter de jouer à cause d’un bug qui a planté ma campagne et m’obligeait à tout recommencer.