Partons pour l’aventure avec Battalia

Par où commencer avec Battalia : The Creation ? Ce jeu de plateau – le 1er créé par Fantasmagoria, un éditeur bulgare – possède tellement d’éléments de gameplay qu’il est difficile de le résumer en une seule phrase. C’est pourquoi je vous propose de partir ensemble à l’aventure sur les terres de Battalia ! Au programme de ce périple, nous verrons du deckbuilding, des placements d’unités militaires (des figurines top notch héhé), de la conquête, de la construction, des artefacts légendaires et bien plus encore ! Disclaimer : Je suis l’un des traducteurs français du jeu, donc forcément, je suis emballé par ce titre 🙂

Avant de commencer, il est peut-être bon de présenter la fiche d’identité du jeu : On part sur un jeu de 2 à 4 joueurs pour environ 30 minutes par joueur (il existe des variantes officielles pour baisser le temps du jeu ou l’augmenter). Il faut aussi savoir qu’actuellement Battalia est sur Kickstarter, il est déjà financé et attend plus de soutien pour débloquer de nouveaux stretch goals.

Partie du contenu

Une partie du contenu

 

Nous sommes maintenant partis pour de bon…

Jour 1 : Préparer un plan

« I’m going on an adventure » (Je pars pour l’aventure)

Telles sont les paroles de Bilbo quittant pour la 1ère fois sa demeure de hobbit. La différence avec nous est que nous ne connaissons pas encore notre but. Il est pourtant simple : au lieu de tuer Smaug ou une autre créature féroce, nous allons devoir établir 4 royaumes fortifiés (comprendre 4 villes niveau 4). Notre voyage peut également se terminer une fois que toutes les terres de Battalia ont été souillées (comprendre qu’il ne reste plus de cases libres sur le plateau).

Jour 2 : Choisir son camp

Il est maintenant l’heure de choisir son camp et même plus précisément sa faction parmi :

  • Les Ursidés, peuple de la terre et des forêts, souvent accompagnés d’ours pas très contents.
  • Les Insulaires, peuple des profondeurs et de l’eau, chevauchant des hydres géantes.
  • Les Ambrardents, peuple de la poussière et du feu, épaulés de phoenix à 2 têtes.
  • Les Nébuleux, peuple des hauteurs et de l’air, volant à l’aide d’aigles de combat.

 

Ce qui les différencie pour le moment (car ils pourraient avoir des pouvoirs spécifiques si les stretch goals se débloquent) est la couleur que ces factions portent fièrement. Avez-vous fait votre choix ? Continuons donc notre expédition…

Les figurines des 4 factions

Les figurines des 4 factions

 

Jour 3 : Une armée pour nous servir

Nous voilà enfin dans le vif du sujet : le deckbuilding. Dans l’univers de Battalia, il existe 4 rangs d’unités militaires : le citoyen > le chef > le prêtre > le seigneur. Et pour mener à bien notre objectif, il nous faudra les recruter tous. Que vaut une armée sans son prêtre aux pratiques peu orthodoxes ni même son citoyen zélé prêt à faire le moindre labeur, je vous le demande bien ! Ici rien de bien compliqué, on va devoir recruter nos chers soldats non pas avec de l’argent – ce ne sont pas des mercenaires voyons – mais avec des provisions. Un citoyen c’est une provision, un chef c’est 2, et ainsi de suite.

Les unités Ursidés

Les unités Ursidés

 

Jour 4 : Gare aux espions

Recruter des soldats pour qu’ils se battent à nos côtés n’est pas si simple que ça en réalité… Il y a des sortes d’espions toujours prêt à tout mettre en l’air. Le monde de Battalia est régis par les 4 factions citées précédemment et toutes ses ressources humaines et matérielles viennent d’une des 4 factions (à l’exception des provisions et artefacts légendaires). Cela veut dire que les unités que vous allez recruter porteront une certaine couleur (faction). Le problème ici est que vous ne pouvez pas choisir la faction, vous devez impérativement acheter la 1ère carte de la pile. Voyez-vous le premier dilemme ? Allons-nous préférer recruter un seigneur de guerre d’une autre faction ou ne pas le recruter du tout ?

Jour 5 : Équiper son armée peut aider

Même le dernier des derniers guerriers devrait posséder une arme. Bilbo possède bien une lame qu’il ne sait pas utiliser, n’est-ce pas ? a tombe bien, nous allons pouvoir faire le plein chez le vendeur le plus proche. Voici un aperçu des artefacts communs qu’il vend :

  • Une arme, elle servira à recruter un héros et elle servira à déclencher une bataille. Attention, ça va saigner 🙂 !
  • Une amulette, c’est certainement l’équipement de celui qui aime prendre des risques. À chaque utilisation, nous lancerons un dé. Un 2 tombe, nous doublons la force d’un soldat par exemple (soit une carte de la main). Un 5 tombe, nous perdons un homme par exemple (toujours une carte de la main).
  • Une tente ou quoi de mieux pour se reposer aussi longtemps que nécessaire, enfin tant que l’on a à manger. C’est en effet un équipement qui nous permettra de conserver une carte de notre main pour les prochains tours tant que l’on paie une provision à chaque fois pour la maintenir (car dans un deckbuilder, on se défausse de toute sa main à chaque tour normalement).

 

Comment les obtenir ? En réalisant des combinaisons. Par exemple une arme nécessite d’envoyer 2 citoyens à la forge et 1 chef pour superviser (comprendre qu’il faut 2 cartes citoyens et 1 carte chef à dépenser). Vous comprenez maintenant pourquoi il ne sert à rien de recruter uniquement les meilleurs soldats, il faut de tout – et surtout des citoyens pour se salir les mains !

Des artefacts Insulaires

Des artefacts Insulaires

Jour 6 : A l’attaque !!!

Enfin paré à casser du méchant, pas vrai ? Alors, il nous faudra un héros voire même 2. Pour cela, il nous faut les recruter avant : pour une arme et 2 provisions, un vaillant guerrier nous servira ! Cet héros représenté par une figurine sur le plateau du jeu nous servira de mule de guerre. On ne peut attaquer les villes et ennemis qu’avec ces héros. Le procédé est simple : Nous initions le combat avec un artefact Arme (de nos jours qui se bat sans arme ?) puis celui qui aura jouer la somme des forces des cartes la plus grande gagne. Chose intéressante qui se déroule ici, la pose des cartes de combat fonctionne comme un système d’enchère. Cela veut dire que si nous attaquons une ville ennemie, nous commençons par poser une arme et de quoi assiéger la ville (dans le cas d’une ville niveau 2, nous devons poser 3 de force comme 3 citoyens ou 1 prêtre). Puis le défenseur pose des renforts pour un total de 5 de défense. Alors nous devons surenchérir avec 3 nouvelles forces additionnelles. Et ainsi de suite jusqu’à ce que quelqu’un abandonne. Vous souvenez-vous de l’histoire des espions ? Et bien sachez qu’en jouant que des cartes de notre chère faction, nous obtiendrons un bonus de force !

Jour 7 : J’ai besoin de plus de force

Fuyez, pauvres fous !

Alors pour le combat, oui mais non… Notre héros risque de finir au cimetière et ça ce n’est pas cool. Alors à la place, nous décidons de fuir tel un stratège vraiment très intelligent (et pas du tout peureux). Faut-il mieux risquer sa peau et gagner une bataille ou battre en retraite et conserver ses ressources ? Bref, penchons-nous sur la suite des événements : que pouvons-nous faire pour gagner la prochaine fois ? Tout simplement : S’équiper d’un artefact légendaire, une sorte de relique d’un autre temps forgée par des divinités perdues, un objet overpowered en somme. Et cet artefact ne se crée pas, il s’obtient en fouillant et affrontant les gardiens des ruines au coeur des terres de Battalia (au centre du plateau de jeu) ! Un avant-goût de ce que vous pouvez choisir parmi les 5 artefacts légendaires (il y en a à débloquer sur le Kickstarter) :

  • L’épée d’Elemag procure +5 en attaque et +1 en défense.
  • Les ailes d’Aviena téléporte un héros n’importe.
  • Le marteau de Strato peut virtuellement remplacer n’importe quel autre artefact commun.

 

Les 5 Artefacts Légendaires

Les 5 Artefacts Légendaires

 

Si avec ça notre armée ne gagne pas… Mais non, voilà que le stratège en nous (qui je rappelle est vraiment très sage, hein) préfère ne pas retourner au combat. Quoi faire dans ce cas ? Construire !

Jour 8 : Des villes et des routes

Nous voilà avec une armée surpuissante et équipée jusqu’au cou, et tout ce que l’on trouve à faire c’est construire des routes… D’ailleurs il en existe 4 types : à ligne droite, à virage, à intersection en T et à carrefour. Cela veut dire que l’on va pouvoir décider entre soit nous faciliter l’accès aux villes ennemies pour les récupérer mais rendre nos villes sensibles aux attaques, soit rester dans notre trou. La construction requiert également des combinaisons différentes. Ça peut être un citoyen et une provision pour une route simple. Concernant les villes c’est la même histoire, mais ça revient plus cher car il nous faut 3 citoyens pour construire une ville niveau 1. Je préfère le redire une dernière fois, mais il nous faut bâtir (et/ou capturer) 4 villes de niveau 4 afin de devenir roi des terres de Battalia. Comment améliorer les villes ? Avec d’autres combinaisons ! De plus en plus coûteuses bien entendu…

Jour 9 : La force divine

Heureusement que les dieux ont pitié de nous et nous ont laissé leur oracle solaire. Cet oracle est représenté dans le jeu à l’aide d’une sorte de double étoile à 7 branches et sur chaque branche, un artefact commun. À chaque tour de joueur, l’oracle tourne d’un cran son étoile intérieure. L’intérêt derrière est double : À chaque tour de joueur, une nouvelle paire de symbole (d’un artefact commun) se formera sur l’oracle. Cela permet à tout acheteur de cet artefact de choisir la faction de l’artefact (au lieu de piocher la 1ère carte de la pile). L’autre intérêt est que sur une branche de l’oracle, il y a un outil « illuminé » qui pointera sur un artefact différent à chaque tour. Cet artefact en question sera doublé virtuellement pour le tour en cours. Donc si nous jouons une seule tente, elle sera utilisable 2 fois !

L'oracle solaire

L’oracle solaire avec sa double étoile

Jour 10 : La fin d’une aventure, le début d’une autre ?

Nous sommes arrivés à la fin de l’histoire et nous venons de voir les grandes lignes. J’ai omis quelques détails comme le concept de placer des cartes en embuscade (un effet de Tente à court terme) ou encore le concept des cohortes (piocher des cartes supplémentaires si l’on a plusieurs cartes de la même faction en main) mais ça ne change rien au goût du jeu.

Vous l’aurez compris Battalia est riche et profond à la fois. Il cherche à rassasier les amoureux du deckbuilding ainsi que les férus de la figurine mais aussi les experts de la stratégie et les habitués de la construction. C’est justement toute cette complexité – plutôt simple dans le fond – qui permet au jeu de devenir une sorte de sandbox où vous pourrez très facilement créer vos propres scénarios pour rendre les parties plus savoureuses, plus à votre goût. L’équipe Fantasmagoria en propose plusieurs : Vous souhaitez plus de stratégie ? Ajoutez donc le concept du bonus de terrain où lorsque vous combattez sur les terres natales (de votre faction), vous recevrez un bonus de guerre. Vous souhaitez rendre le jeu plus dynamique ? Aucun souci, tout le monde commence au centre du plateau (au lieu d’être aux 4 coins) et en prime, les artefacts légendaires seront cachés aléatoirement sur la plateau. Les parties sont trop longues ? Décidez donc de terminer le jeu après 2 rotations complètes de l’oracle (au lieu d’une moyenne de 3-4). Les limites de Battalia seront celles de votre imagination ; et si vous vous sentez peu créateur, Fantasmagoria vous aidera 😉 

Des figurines, des routes, des villes et des ruines

Je peux déjà entendre un « FUS RO DAH », et vous ?

 

Si le jeu vous intéresse, n’hésitez pas à le supporter sur Kickstarter – Battalia : The Creation. À noter qu’il n’y a pas de texte sur les cartes, uniquement des symboles et que les règles – déjà disponibles – ont été traduites en français, si ce n’est pas la classe ça !  😉 

LUDOVOX est un site indépendant !

Vous pouvez nous soutenir en faisant un don sur :

Et également en cliquant sur le lien de nos partenaires pour faire vos achats :

acheter battalia: the creation sur espritjeu

33 Commentaires

  1. M3th 09/07/2015
    Répondre

    Comme je partage ton enthousiasme. J’espère sincèrement que certains SG vont être atteints: pouvoir des persos et de nouveaux artéfacts.

    • BabyAzerty 09/07/2015
      Répondre

      Pour les SG, on atteindra les nouveaux artéfacts sans problème ! Et même les pouvoirs des perso ! Pour la suite en revanche… seul l’avenir nous le dira 🙂 Dans tous les cas, la campagne avance correctement maintenant : Un nouveau scénario pour les ruines + un nouveau scénario (quasiment complet) pour tout le plateau qui met en scène un terrain en irruption. 🙂

  2. M3th 11/07/2015
    Répondre

    Les scénarios et les cartes qui vont avec ça le fait bien. Mais j’ai bien peur qu’on atteigne jamais les pouvoirs des héros, ça stagne un peu là…

    • BabyAzerty 15/07/2015
      Répondre

      Un petit changement de politique suite aux demandes des pledgeurs (et des traducteurs – ne me regardez pas – haha) : Le pouvoir des héros se débloque à 70K donc d’ici 48h. Une équipe autant à l’écoute des pledgeurs, c’est rare. Fantasmagoria est vraiment là-dessus !

      • M3th 16/07/2015
        Répondre

        Yes j’ai vu. C’est une excellente nouvelle. C’est le SG que j’attendais le plus. Franchement je pense que ça va être une tuerie. Par contre faut attendre encore un long moment..j’aime pas cela:( c’est frustrant KS^^

  3. M3th 17/12/2015
    Répondre

    #bave KS reçu ce jour, ô joie ! Vite vite il faut jouer!

  4. Cycnos 17/12/2015
    Répondre

    Il a l’air tellement cool ce jeu ! A tester dès que possible Damien ! 😉

    • Sha-Man 18/12/2015
      Répondre

      J’AI RECU MA BOIIIIITE OUAIIIIIIIIIIIIIIIIS MAAAAA BOIIIIIITE MOOOOON PREEEECIIIIEEEEUUUUX !

      Oui je suis content.

      • M3th 18/12/2015
        Répondre

        Comme je te comprends. Je ne savais pas que tu avais KS, tu as pris quel pledge? J’ai pas reconnu ta trombone sur une carte..bon je l’ai pas toutes vues encore !

        • Sha-Man 23/12/2015
          Répondre

          Ah parce qu’on pouvait avoir sa tête sur une carte ? J’ai juste pris le pledge de base + des dés spéciaux.

          • M3th 23/12/2015

            Oui on pouvait pour un pledge assez cher.

  5. M3th 18/12/2015
    Répondre

    Sans problème et avec plaisir pour te rendre la pareil après blood rage. Entre ça et new dawn vais peut être  proposer un JP.

  6. M3th 18/12/2015
    Répondre

    Oui? Si les jeux intéressent et qu’il y’a de la demande je vais me lancer alors…va vraiment falloir trouver du temps.

    • Cycnos 18/12/2015
      Répondre

      Les vacances approchent ! je dis ça je dis rien ! 😉

      • M3th 18/12/2015
        Répondre

        Heu les vacances pour nous c’est peau de chagrin, merci l’État d’urgence.

        • Cycnos 18/12/2015
          Répondre

          « C’est la lutte finale. Groupons-nous et demain. L’Internationale Sera le genre humain !  »
          Faites grêve… c’est la mode ! 😉

          Plus sérieusement, je suis en congés à partir de mercredi donc j’aurais très certainement des dispo pour tester ce très prometteur Battalia ! 8)

          • BabyAzerty 22/12/2015

            Rah… Je dois attendre le weekend pour y jouer :'(

  7. M3th 18/12/2015
    Répondre

    C’est noté.

  8. Shanouillette 22/12/2015
    Répondre

    Testé hier punaise je m’attendais pas à un si gros Loulou en fait ! Sur la boîte on a vu 45 minutes .. haha regardez mieux … 45 minutes par joueur ! Ha oui !

  9. M3th 22/12/2015
    Répondre

    Exactement  la même chez nous. Mais on ne voit pas le temps passer…

  10. M3th 22/12/2015
    Répondre

    Oui atom je ne suis pas sûr de comprendre ta question.

    • atom 23/12/2015
      Répondre

      Non pardon, oula je voulais dire est ce qu’il va sortir dans le commerce hors Kickstarter. faut excuser, les vacances des enfants c’est pas les vacances des parents ^^

      • BabyAzerty 23/12/2015
        Répondre

        Pour la France, aucune idée. Ils sont partis en vacances là (ils viennent de finir les envois), peut-être qu’ils auront des nouvelles à ce propos en janvier. Ils ont annoncé chercher des partenaires à l’étranger. Sinon, ils ont annoncé sortir le jeu en boutique en allemand, polonais, russe et bulgare.

        • atom 23/12/2015
          Répondre

          Merci, donc une petite chance subsiste.

          • BabyAzerty 23/12/2015

            Oui 😉 Egalement lors de la campagne Battalia, ils avaient cette volonté de faire un KS sur une possible extension dont on a aucune idée du contenu si ce n’est qu’il y aura d’entrée le dernier SG non-débloqué de la première campagne. J’imagine qu’à ce moment là, ils mettront des pledges jeu de base only ou en add-on (auquel cas il faudra se rattacher au pledge de quelqu’un). Mais bon, les info concretes arriveront en janvier.

  11. BabyAzerty 22/12/2015
    Répondre

    Je crois que tes commentaires buggent :/ Faut prévenir le dév, qu’il retourne coder. Surtout le jour de Noel mouhahaha. Sinon, fais un commentaire en 2 morceaux ? Peut-être que c’est trop long ?

  12. Zuton 22/12/2015
    Répondre

    Battalia, je n’avais pas pledgé pourtant attiré par l’univers du jeu et le matériel de toute beauté sur le papier. J’avais tergiversé, hésité car je trouvais les règles trop alambiquées, les SG pas très transcendants et d’autres faux prétextes.

    Et bien, disons que la partie à 2 d’hier soir avec mon ami Arnaud me fait amèrement regretter mes errements pointilleux et mon refus final de baker ! Les possibilités sont nombreuses et j’ai vraiment apprécié cette partie découverte, sans jouer avec la roue pour simplifier ce premier contact.
    Les règles sont assez touffues et certains points de détails importants à assimiler. On a apparemment loupé certains trucs comme « approvisionner » la tente à chaque tour. Ensuite c’est plus fluide, un jeu de développement, de gestion de main basé sur un système de cartes deck-building (encore lui !), accompagné de combat en deuxième acte.
     
    Les cartes ont de belles illustrations, le matos en général est très beau avec une iconographie claire. En revanche, on a été surpris de ne pas trouver de cartes épurant notre deck, seulement la possibilité d' »upgrade » si bien que notre paquet devient vraiment épais en fin de partie avec quelques tours à vide (mais on peut tout de même conserver des cartes (3 max) pour le tour suivant en en défaussant le même nombre).
     
    Au bout d’un moment, on arrête de recruter et les premiers combats s’en suivent, résolus de façon simple avec l’envoi sur le champ de bataille des unités une à une jusqu’à épuisement. Bon, l’épée d’Elemag m’a bien aidé pour la victoire, assez « gros Bill » cet artefact !
    &nbsp
    Le jeu est effectivement assez long : 3h avec les explications.
     
    Bref, la mayonnaise a bien pris avec un bon goût de reviens-y !
     
    Heureusement que d’autres passionnés de mon entourage se posent moins de questions métaphysiques..

  13. M3th 05/01/2016
    Répondre

    Je n’ai pas encore rencontré quelqu’un qui n’ait pas apprécié le jeu après une (longue) partie. C’est un signe.

    Pour l’artéfact tente, tu dois payer une carte provision au moment où tu places ta carte sous ta tente, pas à chaque tour. Si tu as l’artéfact légendaire qui fait office de tente c’est une provision pour placer deux cartes en même temps.

Laisser un commentaire