Participatif, la sélection naturelle N° 170 du 10 mai 2021
N° 170
Salutations ludico participatives !
► Cette semaine j’ai été confronté à quelque chose d’absolument inédit depuis que je rédige cette chronique. Trois des quatre projets pour lesquels j’avais déjà rédigé la quasi totalité des articles et qui constituaient ni plus ni moins le corps principal de mon travail de la semaine (à savoir Lost Empires, The Great Race 2 et Cyber Odyssey), ces trois projets donc ont été annulés par leurs porteurs respectifs en l’espace de quelques heures.
Au-delà du temps conséquent perdu pour moi, je me suis surtout retrouvé Gros-Jean comme devant avec, en un claquement de doigt, une chronique pratiquement vidée de sa substance. Vous le verrez, j’ai essayé de palier ce contretemps mais malheureusement, s’il y a de nombreuses campagnes en cours en ce moment, peu à mon goût méritent que je m’y attarde.
J’espère pouvoir faire mieux au prochain numéro !
Bonne lecture, à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 )
et surtout continuez à faire attention à vous !
Évolution des campagnes en cours la semaine passée
► Celles qui se terminent cette semaine…
► Succès colossal pour la campagne de Chat Pardeurs : Meow York Mayhem Expansion par Catartyk, pourtant peu médiatisée et passée sous beaucoup de radars. Mais un financement à 1 200 % et le franchissement de la barre des mythiques 100 contributeurs parlent d’eux-mêmes 😉 (actuellement 1 733/120 € et 117 soutiens. Fin le 10 mai).
► Rythme loin d’être effréné mais constamment en positif pour Gare Aux Relous ! par The Freaky 42 qui finance tout de même à deux fois actuellement. Ok, on a vu mieux, mais on a vu largement pire aussi. Le rappel des 48 heures devrait avoir commencé lorsque vous lirez ces lignes, espérons-en qu’il saura faire son œuvre amélioratrice (actuellement 3 980/2 000 € et 128 soutiens. Fin le 11 mai).
► Le rappel des 48 heures n’est même pas encore là que le rythme de la campagne de Canvas: Reflexion & Reprint par Road To Infamy profite déjà d’un coup d’accélérateur. Les 13 000 soutiens sont dépassés pour un financement à 13 fois, l’énorme majorité des pledges ont été faits en version Deluxe, à tel point qu’on est légitimement en droit de s’interroger sur la pertinence d’une version « normale ». Et on ne parle là que du résultat d’une extension même pas stand alone (actuellement 680 000/50 000 $ et 13 400 soutiens. Fin le 12 mai).
► Malgré une durée de campagne comme on en voit voit (heureusement) plus beaucoup, à savoir 30 jours, Storm Weavers par Pavel Dziemski ne se porte pas si mal que ça après son coup de moins bien d’il y a deux semaines. Les 1 500 soutiens ont été largement dépassés, mais il semblerait qu’il soit difficile d’égaler les 2 000 contributeurs de la campagne polonaise (actuellement 87 000/8 000 € et 1 670 soutiens. Fin le 14 mai).
► Rythme fort correct d’une grosse vingtaine de contributeurs quotidiens pour Connecting Flights par Bazzite Games, et surtout remarquablement stable sur les deux dernière semaines. Là aussi les 1 500 soutiens ont été dépassés pour un financement à 5 fois (actuellement 63 400/12 000 £ et 1 535 soutiens. Fin le 14 mai).
► La campagne de Hidden Leaders par BFF Games jouit d’un succès éclatant, forte d’une dynamique soutenue et constante qui oscille entre 250 et 350 soutiens quotidiens. Les 8000 contributeurs sont atteints, remarquable résultat pour un tel « petit » jeu prévu dès le départ pour se retrouver en boutique pour moins cher. Et il reste encore 4 jours de campagne (actuellement 85 300/12 000 € et 4 180 soutiens. Fin le 14 mai).
Les projets qui ont attiré mon attention
► ICE est le tout premier jeu d’un nouvel éditeur français This Way!, fondé par deux frères par ailleurs auteurs du dit jeu, Samson Freyermuth-Perret et Hugo Freyermuth. Et pour un premier projet, celui-ci ne manque pas d’ambitions.
Bon, peut-être pas en ce qui concerne le thème, hein. Nous voici donc quelque part en pleine ère glaciaire. Les habitants de ce quelque part profitent de la saison chaude (à peine – 30°) pour lancer de grandes expéditions de recherche histoire de découvrir d’anciens artefacts, vestiges d’une civilisation disparue. Artefacts précieux qui apporteront pouvoirs et moult prestige (et les points de victoire associés qui vont bien) à celui ou celle qui les découvrira.
Les joueurs endossent le rôle d’un chef d’expédition œuvrant pour l’une des cinq guildes qui va se déplacer pour chercher les meilleurs spots de fouille. Pour cela, chaque joueur et joueuse possède un leader avec des capacités spéciales bien entendu différentes des autres.
Concernant les mécaniques, vous aurez compris qu’il y a un peu de placement d’ouvriers, ouvriers appelés ici archéologues et qui par ailleurs sont neutres et peuvent être utilisés à loisir par chacun des joueurs. Mais le jeu a une vraie particularité en cela qu’il s’agit d’un jeu de tuiles à l’envers. En effet, on ne pose pas des tuiles pour créer le plateau de jeu, mais on en enlève. Vous pouvez voir le Ludochrono qui vous en dira plus grâce à Mathieu.
Le thème conduit à creuser la glace pour en extraire potentiellement ce qui y est enfermé, on va enlever des tuiles pour découvrir ce qui se trouve dessous (concrètement, sur l’envers de la dite tuile) et ce sur 5 niveaux. Le plateau de jeu est donc constitué d’une surface en creux que l’on va préalablement combler en y déposant ces fameuses tuiles hexagonales en les empilant les unes sur les autres en quinconce.
Ces tuiles une fois prospectées peuvent rapporter des actions supplémentaires ou mieux encore, des artefacts, véritable but de l’expédition puisque ce sont principalement ces artefacts qui vont potentiellement générer des points de victoire.
Une partie de ICE est constituée d’une succession de journées, elles-mêmes découpées en tours. Au cours de son tour de jeu, le joueur actif à quatre possibilités d’action et peut dépenser jusqu’à trois points sur cinq pour cela. Dès que tous les joueurs ont épuisé leurs points d’action ou ne veulent plus les utiliser, la journée est terminée et on en entame une nouvelle en changeant le premier joueur.
Ces actions permettront de :
- Construire un campement (neutre tout comme les archéologues) et procéder au placement du chef d’expédition pour 1 point, avec la contrainte que ce campement ne peut être placé à moins de 3 cases d’un autre ;
- Placer pour 1 point un archéologue de la réserve sur un campement ou y ramener son chef d’expédition ;
- Pour un point toujours, déplacer son chef d’expédition sur une tuile adjacente à sa position, action réalisable plusieurs fois. Il est possible pour le chef d’expédition d’emmener jusqu’à 3 archéologues avec lui dès lors qu’ils sont présents sur son trajet.
- Fouiller une tuile. Elle est retournée et conservée par le joueur pour bénéficier de son pouvoir. Cette action coûte 3 points mais chaque personnage présent fait baisser ce coût de 1. Donc si deux archéologues sont avec le chef d’expédition, cette action est gratuite.
La partie s’arrête après 8 jours (tours de jeux) ou lorsqu’un édifice présent au fond du cinquième niveau est entièrement dévoilé.
Les joueurs effectuent alors un dernier tour de jeu avant de passer au décompte des points.
A cet égard, les édifices apportent au jeu un petit côté legacy très tendance. En effet, une fois découvert, la tuile de l’édifice concerné sera posée à côté du plateau de jeu au cours de la partie suivante et son effet sera donc appliqué, modifiant ainsi légèrement le gameplay. Une façon bien trouvée de faire varier les parties.
Les points de victoire sont générés par des cartes Requêtes et Décrets sur lesquelles des artefacts auront été déposés, ces derniers ne valant rien en eux-mêmes, en dehors de leur pouvoir en cours de partie bien évidemment. Tout le dilemme sera donc de décider de les garder pour se renforcer ou de les utiliser, et quand le faire, pour engranger des points de victoire.
Grâce à son plateau de jeu inédit et à sa direction artistique, ICE montre une vraie personnalité. Le froid polaire du thème est particulièrement bien retranscrit, les magnifiques illustrations de Léonard Dupond (dont quelque chose me laisse supputer que l’on pourrait bien à nouveau en entendre parler) ont un style bien à elles et l’ensemble donne un jeu une esthétique sobre et particulièrement belle.
Question matériel, la boîte de base proposée à 66 € ne nécessite pas de remarque particulière. Le jeu est constitué essentiellement de tuiles hexagonales, de cartes et de Meeples, constituants maintes fois rencontrés par ailleurs et dont la qualité ne devrait pas être un problème.
On est plus en droit de s’interroger sur le plateau de jeu, particulièrement original et constitué de quatre parties. Mais les vidéos des différents reviewers qui jouent sur une version prototype sont plutôt rassurantes, cela a l’air de bien se tenir, et d’être même assez pratique à manipuler.
La version de luxe, nommée Artefact, appelle quant à elle un peu plus de commentaires, à commencer par son prix de 50 % supérieur à 99 €. Pour ce prix, vous aurez un plateau de jeu aimanté (dont on peut donc espérer qu’il soit encore plus pratique que celui de base), les différents Meeples deviennent customs, les plateaux de guildes passent en double-couche, les jetons carton de l’argent du jeu se transforment en 55 pièces métal, et finalement (et accessoirement) deux sacs en velours sont fournis. Ha, j’allais oublier l’inévitable effet métallique appliqué sur la boîte. À vous de voir si ces différences justifient les 33 € supplémentaires demandés.
À ces tarifs, il faut bien sûr ajouter les frais de port, qui sont plutôt dans la fourchette haute de ce que l’on voit actuellement puisqu’annoncés entre 17 et 19 €. Le prix final d’une version Artefact du jeu taquine donc les 120 €, et c’est très certainement là son plus gros défaut.
En revanche, je tiens tout de même à mettre en avant l’excellente communication des auteurs qui parlent de leur jeu depuis de nombreuses semaines et ont réussi à obtenir un nombre conséquent de vidéos de reviewers tant français qu’étrangers. Un sérieux atout pour la campagne qui se porte ma foi plutôt bien (actuellement 112 600/45 000 € et 1 550 soutiens. Fin le 14 mai).
► Shakos continue la série Conquerors avec un troisième jeu sur notre Empereur à nous, Napoléon 1815. Ce dernier fait suite à Napoléon 1806 et Napoléon 1807 qui ont su gagner les faveurs des amateurs de jeux de stratégie situé dans la période du Grand Empire.
Napoléon 1815 est donc du même auteur, Denis Sauvage, et est un jeu de stratégie card driven, facile à prendre en main mais assez profond pour plaire aux Poilus (c’est le cas de le dire) du wargame pur et dur.
Je ne vous ferai pas l’insulte de vous préciser que le jeu est axé sur la campagne des Cent-Jours et encore plus précisément sur la bataille de Waterloo, vous l’aurez tous compris rien qu’à l’énoncé du titre.
Du fait de ce thème historique, Napoléon 1815 n’est plus un pur jeu à deux mais peut désormais accueillir un troisième larron. Car, et encore une fois je ne vous apprends rien, il y a trois protagonistes principaux de cette portion d’Histoire (avec un grand H) : Napoléon, Wellington et Blücher. Il sera donc possible d’enfiler l’uniforme de chacun de ces trois célèbres stratèges pour, peut-être, changer le cours de la bataille et rendre l’Empereur victorieux.
Si les possesseurs des deux premiers opus de la série ne seront absolument pas dépaysés, quelques modifications ont tout de même été apportés au gameplay. Ainsi apparaît un nouveau type de zone, les fermes fortifiées. Egalement, de nouvelles règles dites d’Invasion ont été développées pour simuler les étapes de l’invasion française.
Ces possesseurs de l’un ou/et l’autre des deux premiers Napoléon ne seront pas plus troublés par le matériel, similaire pour les trois titres. Un tapis de jeu néoprène surdimensionné est encore une fois disponible pour un plus grand confort de jeu. En revanche, la direction artistique, et plus précisément les illustrations des cartes, risquent d’en dérouter plus d’un.
En effet, si l’ensemble du jeu est, comme pour 1806 et 1807, l’œuvre de Nicolas Treil et reste donc dans la même veine, les cartes ont été confiées à Ulric Stahl. Exit les gravures et dessins d’époque piochés pour des raisons économiques dans les banques d’images libres de droits, place à des dessins crayonnés en noir et blanc assez minimalistes et avec parfois un rendu un peu « BD » (en écrivant cela, j’ai eu le réflexe d’aller chercher et de fait, Ulric Stahl est un dessinateur de BD. Ceci expliquant cela). Cela va plaire à certains, moins à d’autres d’autant plus que les illustrations des jetons sont elles toujours des portraits d’époque.
À ceux qui hésiteraient à pledger, je voudrais signaler que rarement un jeu sera né sous d’aussi bons auspices. Napoléon 1815 a été financé le jour même des 200 ans de la mort l’Empereur à Saint-Hélène, son auteur Denis Sauvage est né un 18 mai, date de la bataille de Waterloo et l’un des illustrateurs s’appelle Stahl (acier, en allemand). Si ce ne sont pas des signes du destin, qu’est-ce donc, je vous le demande ? (actuellement 34 000/10 000 € et 365 soutiens. Fin le 14 mai).
Ils débarquent cette semaine
► Hoplomachus Victorum par Chip Theory Games – le 11 mai
Des combats de gladiateurs en solo. C’est par Chip Theory Games, donc matos de folaï. Prévoyez le petit billet de 500 $ pour le all-in.
► Vengeance : Roll & Fight Episode 1 par Mighty Boards – le 11 mai
Jeu de combat Roll & Write en temps réel.
► Mosaic : A Story of Civilization par Forbidden Games – le 11 mai
Un jeu de développement de civilisation, de Glenn Drover (Age of Empires III, Railways of the World, Sid Meier’s Civilization: The Boardgame, Raccoon Tycoon).
► Batailles Pour un Donjon par Roussignol Editions – le 11 mai
Un jeu de conquête dans un univers heroic fantasy où les paramètres vont changer aléatoirement à chaque tour.
Légende des symboles utilisés
: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.
: Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.
: Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.
€ : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.
: Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.
Le lexique du participatif
- Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
- Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
- Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
- CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
- Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
- CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
- DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
- Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
- FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
- KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
- KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
- Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
- Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
- Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
- Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
- Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
- PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
- Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
- Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
- Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
- ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
- SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
- Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
- UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.
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