Participatif, la sélection naturelle N° 138 du lundi 18 mai 2020
N° 138
Salutations ludico-participatives !
► Une chronique un peu moins fournie cette semaine, autant par manque de temps pour la rédiger que par manque de campagnes intéressantes à mes yeux. Mais il semblerait bien que les semaines à venir s’annoncent chargées en projets intéressants, d’autant plus que les résultats des KS en cours sont toujours aussi bons en général. Vous n’avez donc pas fini de me lire !
Bonne lecture, à la semaine prochaine (ou celle d’après 😉 )
et surtout continuez à faire attention à vous !
Évolution des campagnes en cours la semaine passée
► Celles qui se terminent cette semaine…
►Alors que le rappel des 48 heures vient juste de sonner pour Canvaspar Road To Infamy, le résultat est déjà exceptionnel pour un tel « petit » jeu, et clairement l’éditeur ne s’y attendait pas ! 12 500 contributeurs pour un financement à 39 fois, ça peut surprendre effectivement lorsqu’on a l’habitude de succès bien plus modestes. Les heures à venir vont être très intéressantes (actuellement 556 700/14 000 $ et 12 435 soutiens. Fin le 20 mai).
►Fin de campagne également pour Rise Of Tribes : Beasts & Bronzepar Breaking Games, et le rappel des 48 heures ne semble avoir qu’un effet très limité. À l’évidence, le public de cette extension est venu en masse sur les deux ou trois premiers jours seulement. Quoi qu’il en soit, c’est une réussite (actuellement 133 500/12 000 $ et 3 135 soutiens. Fin le 20 mai).
► Le rappel des 48 heures va bientôt sonner pour Guards Of Atlantis IIpar Wolff Designa qui devrait lui permettre de parfaire une campagne qui s’est plutôt très bien déroulée. Les MOBA ne sont pas toujours les jeux les plus faciles à « vendre », les chiffres de cette campagne sont donc à considérer comme plutôt très bons (actuellement 203 000/50 000 $ et 1 640 soutiens. Fin le 21 mai).
► La campagne de Dodos Riding Dinospar Detestable Games va certainement voir un joli rappel des 48 heures, elle qui n’est jamais descendue sous les 75 nouveaux contributeurs quotidiens la semaine passée. Les 3 000 contributeurs sont déjà atteints et qui sait si le jeu ne pourrait pas finir financé à 10 fois (actuellement 188 400/22 000 $ et 3 050 soutiens. Fin le 21 mai).
► Si Curators : Collection Conundrumpar Worldshapers a passé une meilleure semaine que la précédente, ce n’est tout de même pas mirobolant pour aborder sereinement le rappel des 48 heures. Si au final le jeu est financé à deux fois, ce sera déjà pas mal (actuellement 273 200/170 000 SEK et 643 soutiens. Fin le 21 mai).
► Et les autres…
►Heureusement que le lancement de la campagne de Crisis At Steamfall : Genesispar Beautiful Disaster a été plus que correct, car pour la suite c’est plutôt la Bérézina. 50 soutiens en deux semaines, c’est pas terrible. Malgré tout, le résultat n’est pas si mauvais, et pour une extension il est même plutôt très bon puisque ce sont, en nombre, plus de 80% des soutiens de la campagne de la boîte de base qui ont pledgé (actuellement 50 260/32 000 € et 869 soutiens. Fin le 26 mai).
► Adventures In Neverland par Black Box Adventures est désormais officiellement proposé intégralement en français, ce qui a dû en convaincre plus d’un dans nos contrées. La semaine passée a été fort correcte, avec une cinquantaine de nouveaux backers par jour en moyenne. Excepté le jeudi, qui a vu un résultat négatif avec – 12 soutiens. La faute à la stupide pudibonderie américaine, l’éditeur ayant osé (my God, what a shame!) publier dans l’actualité du jour l’image en WIP d’une naïade dont on voit l’un des tétons…(actuellement 312 600/60 000 € et 3 430 soutiens. Fin le 27 mai).
►Tiny Ninjas : Heroespar 2niverse Games aura passé une semaine assez moyenne, mais on a vu pire. Les règles seront bien disponibles en français via une fantrad « officielle » actuellement en cours, reste à savoir s’il en sera de même pour les cartes (actuellement 76 500/20 000 CA$ et 1 500 soutiens. Fin le 29 mai).
►À deux semaines de la fin de sa campagne, Dale Of Merchants 3par Snowdale Design a rassemblé autant de soutiens que la campagne de la deuxième extension Dale Of Merchants 2, laquelle est actuellement trouvable en français dans vos échoppes préférées. Espérons que le succès soit au rendez-vous et que Bragelonne puisse nous proposer cet opus 3 dans notre langue dans un future proche (actuellement 57 700/20 000 $ et 1 780 soutiens. Fin le 31 mai).
► Le déconfinement n’aura pas eu d’effet sur la campagne de Clinic Deluxe Edition : The COVID 19 par AV Studios qui continue toujours sur son petit rythme, certes un peu chaotique mais toujours positif. Les 2 000 soutiens devraient être effectifs lorsque vous lirez ces lignes (actuellement 88 000/500 $ et 1 990 soutiens. Fin le 31 mai).
►Gros coup de frein la semaine passée pourEuthia : Torment Of Resurrectionpar DIEA Games, même si un léger mieux est apparu dans les derniers jours. Est-ce parce que le jeu s’avère au final bien plus costaud que son look pourrait le laisser penser ? Malgré tout, le cap des 3 000 contributeurs est en approche…(actuellement 237 200/75 000 $ et 2 890 soutiens. Fin le 04 juin).
► L’autre jeu en campagne de AV Studios, Pulp Invasion, a passé une semaine correcte avec un peu plus de 200 nouveaux soutiens. La campagne est désormais financée à plus de 8 fois. Je rappelle s’il en est besoin que cette campagne ne concerne que la version anglaise, la localisation en français ayant été laissée aux bons soins de Philibert (actuellement 43 350/5000 $ et 1 290 soutiens. Fin le 04 juin).
Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)
►Mythic Games nous revient avec leur nouveau (soi-disant modeste, mais j’en reparle plus loin) projet, HEL: The Last Saga.
Il s’agit d’un jeu coopératif très narratif qui se situe dans l’univers des vikings. À l’orée du premier siècle, une expédition de vikings réfractaires au christianisme, qui prend de plus en plus d’ampleur, est partie découvrir un territoire inconnu mais qui pourrait bien s’avérer être le havre de paix dont ils rêvent. Une deuxième expédition les suit quelques temps après pour découvrir, au contraire, un monde froid et hostile. Nulle trace de l’expédition précédente, si ce ne sont les restes de leur campement. Il va donc falloir reconstruire ce campement et, de là, découvrir ce qui est arrivé et pourquoi, tout en apprenant à survivre.
Chaque joueur dirige un groupe de colons, chacun ayant son histoire et ses motivations propres. Chacun de ses membres évoluera tout au long de l’histoire. Tout ce petit monde devra coopérer pour survivre aux aléas de cette terre, trouver de la nourriture, rassembler de rares ressources et surtout ne pas sombrer dans le défaitisme, synonyme de mort rapide. Prier les Dieux et implorer leur aide sera une bonne façon d’obtenir des capacités permanentes fort utiles, pour ne pas dire vitales. Mais au bout du compte, il ne faudra pas oublier l’objectif personnel de chacun : mener à bien sa quête intérieure pour être digne de la saga qui conservera son nom !
L’aspect narratif de HEL est particulièrement prégnant, des chapitres entiers seront à lire en fonction des actions des joueurs ce qui, au passage, permet d’apprécier pleinement l’existence d’une version française intégrale. Le moteur du jeu se nourrit du déclenchement d’événements ou de leur découverte sur n’importe quel élément matériel du jeu, menant à un chapitre de l’histoire, lequel peut lui-même être source d’événement en fonction de la réaction des joueurs.
Le jeu se déroule selon une suite de scénarios différents formant une campagne, la façon dont l’un a été abordé et terminé influant sur le suivant. Chacun d’entre eux propose un challenge différent : conquête de territoire, recherche, sauvetage, évasion, enquête, etc. Petit twist sympa, la moitié de la campagne se déroulera la nuit, avec son cortège de modifications de règles, ses nouvelles menaces et opportunités.
L’univers semble avoir été particulièrement travaillé et le jeu est annoncé comme très rejouable car les événements seront très dissemblables selon la façon dont l’histoire aura été abordée par les joueurs. On ne va pas non plus passer son temps à bouquiner, il y a toute de même quelques mécaniques qui viennent justifier l’appellation de « jeu de plateau », à savoir de l’exploration (on s’en serait un peu douté), des combats tactiques et un peu de gestion de ressources aussi.
L’hostilité du monde se concrétise par une IA basée sur la prédation. C’est-à-dire qu’elle est programmée pour être vicelarde, pour s’en prendre aux personnages les plus faibles et/ou les plus importants, n’hésitant pas à manier la fourberie jusqu’à user de l’embuscade pour arriver à ses fins. Mais il est heureusement possible de pallier quelque peu ce léger désagrément en utilisant les capacités des animaux de compagnie, lesquels peuvent arriver à détecter les malfaisants en amont.
Il s’agit d’un jeu de Mythic Games, et cet éditeur nous a jusqu’ici proposé des jeux débordant de matériel, avec moult add-ons et des tarifs en adéquation. La campagne de HEL a été annoncée comme étant modeste, les leçons des précédentes ayant fini par être prises en compte, notamment celles de Solomon Kane et sa foultitude d’add-ons quasiment du gabarit d’un jeu normal. Sauf que visiblement, la notion du terme « modeste » est différente selon les sensibilités.
Chez Mythic Games, « modeste » se traduit dans les faits par « sans (trop d’) add-on ». Car du matos, il y en a ! Beaucoup. Très beaucoup. Quelques chiffres : 111 figurines, 60 tuiles terrain, 16 plateaux héros, 572 cartes, 13 boîtes de chants (les scénarios), 16 dés, etc. Et ceci bien entendu sans les stretch goals, lesquels, en plus d’apporter 23 figurines supplémentaires à l’heure où j’écris ces lignes, transforment au fur et à mesure de leur déblocage tous les marqueurs carton du jeu en leur équivalent tout en pétrole transformé.
Et qu’on aime ou pas cette profusion de plastique, il est certain que le résultat sur la table de jeu va claquer sévère. Les tuiles hexagonales de terrain à découvrir et le plateau de jeu représentant le campement sont dans des couleurs… hivernales dirons-nous. Globalement, l’œil retient du gris à profusion, plus ou moins foncé. Hivernal quoi. Imaginez posées là-dessus les magnifiques figurines amoureusement peintes par vos petites et délicates mimines auxquelles viendront s’ajouter les divers marqueurs passés en 3D et non moins superbes également peints… Quand je vous dis que ça va claquer… Et ce ne sont pas les illustrations qui viendront gâcher le plaisir. Elles font même l’objet du seul add-on à date, l’art book, c’est dire !
La toute relative modestie de cette campagne se retrouve également du côté de l’unique pledge à 129 $. Je ne m’étendrai pas sur le tarif, tout à fait correct eut égard du contenu de la boîte. Les 34 $ de frais de port pour la France piquent un peu en revanche mais j’ai bien peur que pour un jeu de ce gabarit ce soit désormais le tarif normal maintenant qu’il n’est plus possible de magouiller avec la TVA (actuellement 995 200/150 000 $ et 9 200 soutiens. Fin le 26 mai)
► Vous le savez si vous nous lisez, c’est la grande mode des jeux narratifs à scénarios jouables en campagne, et en voici donc un nouvel avatar :Sheolpar Lunar Oak Studio, un tout nouvel éditeur italien. Et bonjour le pitch ! On ne pourra pas lui reprocher un manque d’originalité. Jugez vous-même. Exit les vikings, place à la SF noire, d’autant plus noire que la Terre est plongée dans une nuit perpétuelle suite à une attaque des Ombres depuis la Lune. L’Humanité ayant découvert trop tard l’arme contre ces Ombres, le Lux, elle a pris un sérieux coup derrière les oreilles et les rares survivants se sont regroupés sur l’île de la Lumière, plus communément appelée la Citadelle. De là, des scouts (les joueurs) partent à la recherche des ressources vitales. Mais il faut également défendre l’île contre les Ombres qui n’ont pas l’intention de tolérer l’existence d’une cité d’irréductibles humains.
Au cours de campagnes divisées en plusieurs missions, on va donc procéder à de l’exploration, laquelle va générer de temps en temps des combats. Les joueurs devront se coordonner pour remplir les objectifs fixés tout en tentant de préserver l’intégrité de la cité. Le jeu se dit très narratif, avec une histoire qui va évoluer en fonction des actions des joueurs. Au fur et à mesure de son déroulement, les personnages vont améliorer leurs caractéristiques et acquérir de nouvelles compétences. Rien que de très commun pour ce genre de jeu donc.
La direction artistique n’est pas laide à mon sens, mais qu’est-ce-que c’est sombre ! On est à la limite du noir et blanc, la seule autre couleur est un rouge pastel présent sur le dos de certaines cartes et sur quelques éléments de jeu. Les figurines semblent jolies, en tout cas au vu des seuls renders montrés.
Deux pledges sont proposés. La boîtes de base contenant 4 figurines de héros et le reste en standees est à 89 €, le pledge « luxe » qui remplace les standees par leur équivalent en figurine est quant à lui proposé à 129 €. Les frais de port seront entre 22 et 27 € pour le premier pledge et entre 27 et 34 € pour le deuxième. À l’heure où j’écris ce texte, Sheol n’en est même pas à la moitié de son financement. Pourrait-il être l’un des rares jeux à ne pas arriver à financer en ce moment ? (actuellement 134 000/300 000 € et 1 400 soutiens. Fin le 10 juin).
► Maharaja est un jeu de Michael Kisling et Wolfgang Kramer initialement publié chez Phalanx en 2004. Cranio Creations, un éditeur italien, en a repris les droits et nous en propose une nouvelle version, revue et corrigée par Simone Luciani lui-même.
Première différence entre les deux jeux : le thème a été légèrement modifié. En lieu et place des palais à construire dans la version originelle, se sont des statues qui sont désormais à ériger dans les différentes villes du plateau. Également, le jeu ne se joue plus que jusqu’à 4, contre 5 précédemment.
Autre éléments modifié, et dans les grandes largeurs celui-là, la direction artistique. De fait, elle passe du traditionnel marron de la grande époque des jeux (triste) à l’allemande à un panel de couleurs vives et gaies bien plus dans le ton de l’univers de l’Inde des Maharadjas. Tous les éléments du jeu ont subi une cure de jouvence fort bienvenue, tant visuellement que physiquement.
Le gameplay n’est pas en reste et c’est là qu’il faut aller chercher les nouveautés les plus intéressantes. De nouveaux personnages apparaissent et avec eux de nouveaux effets, les points de victoire peuvent se gagner par de nouveaux biais, des bonus sont désormais octroyés en fonction de critères bien précis et de nouvelles règles facultatives peuvent être ajoutées ou non. Au final, on se retrouve avec un jeu rajeuni dans tous ses aspects.
Maharadja est proposé pour 45 € dans son édition standard, quelques add-ons qui « deluxifient » le jeu sont disponibles ainsi qu’un kit pour un cinquième joueur. Malheureusement, concernant les frais de port on est pas loin d’une belle plaisanterie. Ces derniers sont de 7 € pour l’Allemagne et l’Italie, 10 € pour la plupart des autres pays d’Europe sauf entre autres la France, qui se retrouve dans le groupe à 15 € au même rang que les pays de l’Est ou Hong-Kong. Et le fait que nos amis belges ou portugais soient logés à la même enseigne est loin d’être une consolation (actuellement 84 200/9 000 € et 2 430 soutiens. Fin le 1er juin).
►En 2018, l’éditeur italien (encore un !) Horrible Guild nous proposait un roll and write ferroviaire, Railroad Ink, décliné en deux versions aux gameplays légèrement différents. L’éditeur remet le couvert avecRailroad Ink Challenge, toujours proposé en deux versions aux doux noms poétiques de Lush Green Edition et Shinig Yellow Edition.
Le principe et le déroulement des versions Challenge est strictement le même que ceux des versions initiales : on lance des dés sur les faces desquels sont représentées des formes de rails différentes et on les reproduit sur son tableau quadrillé effaçable de façon à construire le réseau le plus optimisé possible. Simple et efficace. Mais entre en jeu (au propre comme au figuré) un aspect avec de l’interaction entre joueurs dedans. En effet, des objectifs sont à remplir et ceux-ci ne peuvent l’être que par un seul joueur. Il faudra donc, en plus de construire son réseau, bien observer ses adversaires afin de les coiffer au poteau.
Outre cet aspect de course à l’objectif, cette nouvelle édition apporte de nouveaux dés qui offrent des structures spéciales (usines, villages, universités…) qui déclenchent certains effets potentiellement générateurs de points. Chacune des deux éditions vient également avec une extension incluse d’emblée qui ajoute encore de nouveaux dés et donc de nouveaux effets. Il est à noter que contrairement aux deux versions Challenge de base, ces extensions sont pleinement compatibles avec les deux anciennes itérations de Railroad Ink.
La direction artistique est ultra minimaliste, avec dominante d’une seule couleur donnant son nom à l’édition concernée : vert et jaune. Ce minimalisme n’est aucunement gênant pour ce type de jeu, au contraire même serais-je tenté de dire. Tout le matériel tient dans une petite boîte à fermeture magnétique aisément transportable. On peut même y jouer sans espace pour les lancers de dés, car une application dédiée à cet effet est disponible.
Plusieurs pledges sont disponibles. L’un des deux jeux au choix pour 18 €, les deux pour 34 €, les deux jeux plus un pack incluant le matériel pour jouer en solo et avec 5 joueurs et une big box pour tout ranger pour 55 € et enfin, le même pledge incluant 4 extensions (soit 12 dés) pour 75 €. Ce qui commence à être un prix conséquent pour un « petit » roll and write. D’autant que les frais de port varient de 9 à 17 € pour la France en fonction du pledge. Les deux premières versions Deep Blue Edition et Blazing Red Edition sont proposées en add-on pour 15 € chaque, de quoi lâcher un petit bifton de 100 au final(actuellement 330 200/20 000 € et 6 200 soutiens. Fin le 03 juin).
Ils débarquent cette semaine
► Bullet par Level 99 – le 19 mai
Jeu coop’ jouable aussi en Battle Royale, en solo ou en Team Vs. Team dans lequel les joueurs endossent le rôle d’héroïnes dans une terre lointaine et future, et qui utilisent leurs incroyables pouvoirs pour défendre la terre contre le mal.
► Tiny Epic Pirates par Gamelyn Games – le 19 mai
Pick up and delivery, avec une roue d’actions pour choisir ce qu’on fait de son tour. En savoir plus par ici.
► Dawnshade par Highborne Games – le 19 mai
Un jeu coopératif d’aventure qui lorgne clairement du côté de Too Many Bones en tout cas pour le matériel.
► Okko : Oni Hunters par The Red Joker – le 19 mai
Nouveau jeu de la gamme « Versus » de jeu à deux du Joker rouge, dans l’univers de la BD Okko.
Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.
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Kyojin 18/05/2020
Heureusement qu’il y a qq périodes d’accalmie dans le tumulte du KS 🙂
Toujours merçi pour la revue !