Participatif, la sélection naturelle du lundi 22 octobre 2018
N° 92
Salutations ludico-participatives !
► La semaine passée a vu le lancement de nombreuses campagnes qui financent tranquillement et qui dépassent, souvent très largement, les 1 000 soutiens. Pas de vrais gros poids lourds, mais des jeux dont les campagnes ont su mettre en avant leurs atouts. Alors qu’on aurait pu croire qu’ils seraient tentés de réserver leurs sous pour les grosses campagnes à venir sous peu, les backers sont là, il suffit de savoir les attirer. En tout cas le foisonnement actuel de projets divers et variés ne nuit pas à la réussite de la grande majorité, et c’est tant mieux.
Je vous souhaite une bonne lecture, vous dis « À la semaine prochaine ! ».
Évolution des campagnes en cours la semaine passée
► Heroes of Tenefyr par Broken Mill s’est bien maintenu et a passé une semaine qui permet de voir arriver avec sérénité le rappel des 48 heures, lequel devrait être en train de faire son œuvre au moment où vous lirez ces lignes. Cela se terminera à plus de 1 000 soutiens et avec un financement à plus de 5 fois (actuellement 25 400/5 500 € et 930 soutiens. Fin le 24 octobre).
► Hollywood Death Race par Mangrove Games n’aura pas réussi à franchir la barre des 1 000 soutiens. En cause, un rythme assez faible (à peine une dizaine par jours en moyenne sur la semaine) même si fort heureusement il reste positif. Si dépasser les 1 000 contributeurs devrait désormais être une simple formalité (ce sera peut-être même le cas quand vous lirez ces lignes), en revanche atteindre le double du financement n’est pas gagné d’avance (actuellement 55 300/35 000 € et 992 soutiens. Fin le 26 octobre).
► The Towers of Arkhanos par Creative Games Studio a passé la semaine au rythme tranquille mais constant d’une quinzaine de soutiens par jour. Le jeu est financé au double des 25 000 $ demandés et les 1 000 contributeurs devraient aisément être dépassés à terme. Le Sieur Florian Giraud vous fait part de ses impressions sur cette campagne ici (actuellement 43 900/25 000 $ et 680 soutiens. Fin le 1er novembre).
► Rise to Nobility : Beyond par Final Frontier Games se porte très bien avec une dynamique fort correcte pour l’extension d’un jeu qui plaît mais qui n’est pas non plus un « must have ». Les 2 000 contributeurs viennent d’être dépassés, la campagne est financée à plus de 7 fois à l’orée du rappel des 48 heures. On a vu pire comme résultat (actuellement 136 500/25 000 $ et 2 120 soutiens. Fin le 1er novembre).
Les projets qui ont le plus attiré mon attention (en bien comme en mal)
► Cloudspire était très attendu, et pas uniquement par les heureux détenteurs du pledge à vie (lequel, au passage, se révèle de plus en plus avoir été une excellente affaire). Il faut dire que les jeux de Chip Theory Games ont « de la gueule », leur boîte de base ramenant la plupart des versions Deluxe de leurs concurrents au niveau des colliers de nouilles que nos chers chérubins offrent à leur maman à l’occasion de la fête des mères (j’exagère le propos un chouïa, mais pas tant que ça…).
Cloudspire est même, à cet égard, encore un cran au-dessus de ses prédécesseurs. Les tuiles du plateau de jeu ne sont pas en vulgaire carton 3.5 mm black core des versions haut de gamme des autres éditeurs. Non Madame, là nous avons du néoprène bien épais (et bien cher). Les jetons ne sont pas non plus en carton, c’est une évidence. En plastique alors, comme chez le rustre CMON ? Que nenni ! Tous sont de bons gros jetons de poker bien costauds (quasiment 250 unités avec les stretch goals au moment où j’écris ces lignes !) et bien chers, que l’on peut ranger de façon parfaite dans des supports réalisés au micron près à cet usage et dont le coût est à l’avenant de la praticité. Il est bien évident que là-dessus on ne va pas vous coller deux ou trois illustrations torchées à l’arrache par le stagiaire du bureau comptabilité, et la direction artistique est donc calibrée pour être sublimée par le matériel sus-cité. Pour résumer, on a du beau, du costaud et du chéro. Chéro certes, dans l’absolu c’est indéniable. Mais franchement, au vu du matériel et sans aller jusqu’à parler de prix cadeau, c’est tout de même fort raisonnable.
Alors pour le matos, vous aurez compris qu’on est dans le top du haut du panier. Mais quid du jeu ? Il s’agit d’un jeu de stratégie inspiré (et j’insiste lourdement sur le sens littéral du terme) des tower defense et des MOBA. Ces deux genres sont assez peu vendeurs sur Kickstarter, d’où mon insistance précédente car Clouspire n’est pas une bête resucée d’autres jeux du même type. Rien de révolutionnaire non plus hein, me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit. En gros, on choisi une des quatre factions disponibles, chacune avec leur capacités bien à elles, et en fonction du mode de jeu choisi (compétitif ou coopératif) soit on va taper sur le(s) copain(s) d’en face, soit on aura à disposition tout un panel de missions à remplir.
À l’évidence, ni le prix (ça, il était certain que ce ne serait pas un problème) ni le thème du jeu n’a rebuté les backers puisque pas moins de 2 300 d’entre-eux ont manifesté leur intérêt pour la campagne dès le premier jour. Inutile de dire que celle-ci a financé rapidement et qu’elle l’était à plus de 7 fois au terme de cette première journée. Même si le rythme a bien baissé ce week-end, passant de plus de 200 soutiens quotidiens à moins de 100, les 3 000 contributeurs sont déjà largement dépassés et au terme de la sixième journée de campagne le jeu est financé à pas moins de 10 fois (actuellement 486 200/50 000 $ et 3 160 soutiens. Fin le 9 novembre).
► Spirit Island : Jagged Earth par Greater Than Games est une extension pour le jeu éponyme qui avait eu son petit succès il y a tout juste 3 ans avec un peu moins de 1 200 soutiens (ce qui était pas mal pour l’époque). Voici arriver son reprint, accompagné de la traditionnelle petite extension qui va bien. En plus d’apporter de bienvenues variations de gameplay, cette dernière permet aussi de jouer jusqu’à 6 joueurs. La direction artistique est strictement identique à celle de la campagne d’origine, et encore heureux dirais-je.
Cette campagne est un joli baromètre de l’augmentation de la cherté de la vie ludique. Déjà, l’extension elle même est proposée à rien moins que 74 $, FdPIn quand même. Ça nous fait du 64 € à la louche, ce qui commence à faire pour une extension. Mais le pledge boîte de base + extension à 175 $ (hors FdP) nous met l’équivalent de la campagne originelle à 116 $, contre 49 lors de ladite campagne en 2015. Je ne connais pas le jeu, mais j’espère qu’il en vaut le coût (pour le coup).
S’il en est qui ne se posent pas ces questions métaphysico-économiques, ce sont bien les backers ! 3 570 d’entre-eux se sont ligués dès le premier jour pour financer le jeu à plus de 7 fois et après une semaine de campagne, celle-ci l’est à pratiquement 11 fois par 5 000 soutiens (actuellement 513 500/49 000 € et 5 000 soutiens. Fin le 17 novembre).
► Tidal Blades – Heroes Of The Reef par Druid City Games est un jeu de pose d’ouvriers et de gestion de dés (les ouvriers) dans lequel les joueurs endossent le rôle d’un prétendant à l’entrée dans la garde d’élite des Tidal Blades, rempart indéfectible du royaume insulaire contre les monstruosités sorties du fond des océans. Il va falloir, au cours de 5 jours et 5 nuits, relever des défis dans 3 arènes après avoir réuni les ressources nécessaires à chacun d’entre-eux.
S’il y a une chose qui frappe à l’ouverture de la page de la campagne, c’est l’esthétique du jeu. C’est bô, à tendance magnifique (bon, faut aimer le bleu hein. Ha ben oui, y’a un minimum quand même). La version Deluxe à 89$ (soit 30 de plus que le pledge de base) pour une fois n’usurpe pas son nom. En lieux et place des (très beaux) standees des 5 personnages, vous aurez des (très jolies également) figurines et les jetons en cartons se voient remplacés par leur équivalent en extrait de pétrole transformé, ainsi autrement plus esthétiques il faut bien l’avouer. Vient avec tout cela un thermoformage pour tout bien ranger, une très belle piste à dés en forme d’arène et un artbook.
La campagne se porte mieux que bien. Financée à 2 fois et demi au premier jour par près de 2 500 contributeurs, elle a bénéficié par la suite d’une excellente dynamique, à peine entamée par le week-end. Après 6 jours, ce sont plus de 4 000 soutiens qui ont presque doublé la mise (actuellement 330 900/75 000 $ et 4 050 soutiens. Fin le 10 novembre).
► Volfyirion par Tabula Games est un deckbuilder compétitif pour deux joueurs dans l’univers de Mysthea. Le but du jeu est de détruire les villes adverses tout en renforçant vos défenses. Mais attention ! Le dragon Volfyirion crèche dans le secteur et n’aime pas trop être dérangé par les bruits de bataille. Il va falloir faire en sorte que sa colère soit dirigée vers votre adversaire, parce-que le gazier est plutôt du genre « arme de dissuasion massive » !
Le matériel d’un deck-builder est rarement pléthorique, et celui de Volfyirion (le jeu, pas le dragon. Faut suivre) est limité, tout au moins pour la boîte de base, à 99 cartes, un meeple dragon (en bois quand même) et la règle. Tout ça pour 9 petits Euros de rien du tout, auxquels il faut malheureusement en ajouter 7 pour le port. Je passe sur le pledge à 25 € qui n’intéressera guère que les collectionneurs de figurines de dragon, puisque c’est son seul intérêt.
Les cartes sont plutôt joliment illustrées, et c’est tant mieux vu qu’il n’y a que cela. Les stretch goals débloqués ou dévoilés apportent cartes supplémentaires, amélioration de la qualité des cartes, un mode 4 joueurs et une application pour appareils mobiles dont les caractéristiques seront visiblement dépendantes du nombre final de ces stretch goals.
Tout se passe pour le mieux pour cette campagne. Financée à deux fois au premier jour, elle a elle-aussi bénéficié d’une excellente dynamique qui a à peine fléchi le week-end et qui lui permet d’être désormais financée à plus de 3 fois par plus de 2 600 soutiens (actuellement 34 000/15 000 € et 1 650 soutiens. Fin le 15 novembre).
► Zombie A-Social Club est le premier jeu d’un tout nouvel éditeur français, The Freaky 42. ZASC est un jeu de cartes dans un univers trasho-rigolo-zombiesque dans lequel les joueurs doivent permettre à leur faction (4 dans la boîte de base) de dominer les autres tout en faisant gaffe aux zombies, histoire de survivre encore un peu.
Pour emporter la victoire, il faut amasser 7 points que l’on peut obtenir en fondant une colonie, en attirant des survivants VIP dans son camp, en lattant du zombard ou les « copains » d’en face. Inutile de préciser que ce jeu est à forte concentration de « pan dans ta face », composant très souvent générateur de rigolade mais aussi, a contrario, d’homériques engueulades. En tout il faut savoir choisir ses (futurs ex-)amis.
Bien que les règles soient simples, l’auteur a pensé au parties en famille avec Mamie Lucette et des règles allégées sont proposées. A l’inverse, des variantes vous attendent en fin de livret de règles. Livret fort bien fait d’ailleurs. Et en français, il faut tout de même le préciser. La direction artistique est bien trashy, dans le thème donc. Les illustrations ne vous feront certainement pas vous lever au milieu de la nuit pour les contempler, mais il faut avouer qu’elles font largement l’affaire, même si elles ne feront pas l’unanimité. Mais pour un premier jeu, c’est déjà très bien.
Composé uniquement de cartes, ZASC peut bénéficier de tarifs de pledges modérés malgré la fabrication en France : 19 € pour la boîte de base, 29 € avec l’extension équipement. Les frais de port à 6€ sont également contenus. La campagne est financée, le rythme d’arrivée des soutiens est plutôt correct au point que le double du financement ne saurait tarder à être atteint (actuellement 13 200/8 000 € et 315 soutiens. Fin le 7 novembre).
► Cranio Creations est un éditeur/ distributeur italien qui nous propose pour la première fois sur Kickstarter son nouveau jeu, Barrage. Dans les années 30 d’un monde dystopique, la seule énergie restante pour alimenter des industries toujours plus voraces est l’hydroélectricité. Les joueurs vont devoir construire de gigantesques barrages pour répondre au mieux à la demande d’énergie, à travers des mécaniques de placement d’ouvriers et de gestion de ressources.
Nous sommes donc en présence d’un jeu à l’allemande et, comme pour tout jeu de ce type, il est presque insultant d’oser évoquer la direction artistique tant cet aspect d’un jeu est superflu, c’est bien connu 😉 Bon, j’ose quand même et je dis que ce n’est pas pour ça que les gens pledgent, c’est sûr. Ce n’est pas laid, ce n’est pas beau, c’est… fonctionnel. Voilà, c’est ça : c’est fonctionnel.
Cranio essaie d’innover à sa manière en matière de financement participatif. La livraison de Barrage est promise (juré, craché !) pour avril 2019 grand max et comme vous (les backers) le valez bien, le jeu ne sera disponible en retail que 6 mois après. Imaginez la tête de vos amis quand, enthousiasmés par la partie que vous venez de faire ensemble, ces derniers voudront immédiatement allez l’acheter et que vous leur répondrez qu’ils doivent attendre encore plusieurs mois ! Pour être sérieux, je ne sais pas si cela a eu une quelconque influence sur la campagne, mais cette dernière se porte plutôt pas mal puisqu’elle est déjà financée à plus de 6 fois par 1 500 soutiens. Et il reste plus de 20 jours (actuellement 156 500/24 000 € et 1 500 soutiens. Fin le 14 novembre).
► Tiens ? Un jeu avec des Vikings. Ça faisait longtemps dites-moi… Alors, qu’est-ce donc que ce Valhalla par Go On Board, tout nouvel éditeur polonais ? Et bien, il s’agit d’un jeu de cartes avec des dés (et pas l’inverse) pour 1 à 6 joueurs qui vont incarner un Jarl (un chef viking quoi) dont le but est d’envoyer ses guerriers à la baston pour qu’un maximum d’entre-eux partent au Valhalla (genre le mec il a pas compris que dans la guerre c’est plutôt l’ennemi qu’on doit envoyer au pays de ses ancêtres quoi). Hop, le ludochrono pour toutes les info. Le jeu existe déjà (en polonais j’imagine) et cette campagne est pour la version internationale.
Le gameplay est donc de l’affrontement basé sur des combos cartes/dés/capacités spéciales du Jarl. La boîtes de base propose les 120 cartes guerriers de base mais aussi 5 mini extensions supplémentaires (dont celle de la version solo). Côté rejouabilité, c’est un gros plus. Surtout que les stretch goals apportent déjà deux mini extensions supplémentaires. Il existe une version Deluxe à l’appellation totalement surfaite puisque la différence avec la boîte de base est essentiellement du gameplay supplémentaire, avec deux mini extensions et cinq cartes Jarl exclusives à ce pledge, plus quelques bricoles telles que des cartes personnalisables. La qualité du matériel est strictement identique à celle de celui de la boîte de base, aucune amélioration de ce côté là.
Le matériel justement, parlons-en. Des cartes, très joliment illustrées et surtout totalement « language independant », des dés gravés eux-aussi particulièrement jolis et en plusieurs couleurs, 6 plateaux de jeu individuels et quelques jetons en cartons. Le tout est agréable à l’œil, bien dans le thème du jeu et permet de proposer des pledges à des prix contenus : environ 40 € (ben oui, pour une boîte polonaise, ça serait dommage de faire un KS en Euros, la Livre Sterling est une évidence) pour la boîte de base, 51 € pour la Deluxe et 74 € pour la version Epic (une Deluxe + dira-t-on).
Deux éléments (positifs) non négligeables sont à prendre en compte au moment du pledge : le jeu est disponible en français (et pas que), la boîte de base a déjà été fabriquée et on est plus près d’un reprint + extension que d’une campagne « classique ». Donc il est permis de supposer que le délai d’un an annoncé sera largement tenu. Surtout si le tout est fabriqué en Pologne, ce qui semble probable même si rien n’est dit à ce sujet.
Encore une campagne pour laquelle tout roule. Après 4 jours, elle est financée à presque 5 fois par 1 200 contributeurs (actuellement 65 20/15 000 £ et 1 200 soutiens. Fin le 18 novembre).
D’autres projets qui méritent le coup d’œil
► D6 est le nouveau projet de Certifiable Studio, lequel s’était fait connaître il y a deux ans avec la surprenante campagne pour le jeu Endangered Orphans of Condyle Cove. Le thème est pour le moins original puisque les joueurs endossent chacun le rôle d’un joueur qui joue à un jeu de rôle. Concrètement, ceux-ci vont faire évoluer leur personnage, issu de l’une de 4 différentes classes, sur un plateau au cours d’une aventure dont les évènements seront gérés par un livre, une sorte de maître de jeu en papier en somme. Ceci en mode compétitif, coopératif ou solo.
La direction artistique est très agréable et le matériel semble de qualité (plateaux individuels double-couche notamment). Les pledges ne sont pas vraiment donnés, avec des tarifs allant de 69 à 131 $ mais sont cohérents avec le contenu de la boîte. En tous cas, la recette à l’air de plaire puisque la campagne est déjà financée à plus de 3 fois par plus de 2 200 contributeurs et que, après l’annonce d’un crossover avec le jeu The Stonebound Saga : Visions of Telios, le rythme a fait un bond à environ 80 contributeurs par jour. Rythme qui de surcroît semble vouloir se maintenir (actuellement 222 400/66 097 € et 2 260 soutiens. Fin le 13 novembre).
► Chartered, The Golden Age (reboot) par Jolly Dutch est un jeu que l’on peut qualifier de simulation économique qui met les joueurs dans la peau de marchands dans l’Amsterdam du 17ème siècle. Le but est bien entendu de devenir le plus riche à la fin de la partie en cherchant à tirer le meilleur profit des transactions autour des épices et autres richesses ramenées de l’autre bout du monde. L’ensemble graphique est plutôt quelconque, mais pas disgracieux. Le prix des pledges est quant à lui tout à fait correct. La campagne a financé dès le premier jour et la dynamique à suivre est tout à fait correcte avec, actuellement, une quarantaine de soutiens quotidiens (actuellement 29 700/19 500 € et 730 soutiens. Fin le 13 novembre).
Ils débarquent cette semaine
► Off World : Building Better Colonies par Postindustrial Games – Le 22 octobre
4X (eXplore, eXploit, eXpand, eXterminate) pour 1 à 6 joueurs, le jeu étant proposé avec un mode solo.
► Street Masters : Aftershock par Blacklist Games – Le 23 octobre
Extension pour le jeu éponyme, accompagné de son reprint (du jeu éponyme, pas de l’extension. Puisqu’elle n’est toujours pas imprimée. Vu ?)
► After The End par Exod Games – Le 23 octobre
Jeu de figurines scénarisé sur fond post-apo. Chaque joueur incarne un héros et doit survivre à des escarmouches dans une ville en ruines.
► Monumental (Reboot) par Funforge – Le 23 octobre
Mix de jeu de civilisation, de 4X et de deckbuilding. Ce reboot proposera cette fois une version avec figurines et une sans (en trop). Pour vous faire une idée, le Ludochrono.
: Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette. : Désigne les campagnes conseillées par Gougou69. : Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français. € : Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier. : Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.Légende des symboles utilisés
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Christhiof 22/10/2018
pour Volfyirion le dragon n’intéresse pas seulement les collectionneurs mais aussi les pledgeurs de Mysthea puisqu’il semble que le dragon serait jouable dans Mysthea…
Bourbon kid 22/10/2018
Merci pour cette rubrique que je prends plaisir à lire chaque semaine.
Je me permets cependant une petite critique : presque chaque passage concernant un jeu à l’allemande a droit a ses commentaires négatifs sur l’aspect visuel. Qu’on me rassure, le gameplay est toujours l’aspect le plus important pour les joueurs ? J’ai de plus en plus l’impression qu’un jeu doit être beau avant d’être bon… Ce qui donne trop souvent des aberrations avec un matos qui manque de lisibilité et de cohérence, simplement pour faire « joli ».
Selon moi, les aspects visuels et matériels doivent avant tout être au service du gameplay. Le reste est assez superflu effectivement ;-). Bref, Barrage a l’air très bien 🙂
Gougou69 23/10/2018
Ah… hé hé… Bon, alors déjà le passage concerné est, en bout de ligne, agrémenté d’un superbe smiley subtilement placé pour faire comprendre au lecteur que la remarque est faite sur le ton de l’humour. La « négativité » du commentaire en est de fait toute relative. De plus, je tartine souvent (toujours ?) mes textes d’ironie (certes souvent facile) et il faut bien avouer qu’il y a des cibles plus évidentes que d’autres, et les jeux à l’allemande en font partie.
Je l’ai toujours dit, je préfère jouer à un jeu moyen mais beau et au super matériel qu’à la tuerie ludique du siècle mais qui semble illustré par un enfant de maternelle et au matériel indigent. Et il est donc un peu naturel que cela se retrouve dans ma façon d’aborder les projets dont je parle.
Ceci pour dire que je ne vise pas particulièrement les jeux à l’allemande, c’est juste que cette catégorie ne bénéficie quand même pas souvent d’une direction artistique à tomber en pâmoison.
Bourbon kid 23/10/2018
Il est clair que nous n’avons pas du tout la même façon d’aborder les jds. Alors je vais continuer à lire cette rubrique en mettant ma fierté d’amateur de Kubenbois de coté :-).
Metadna 23/10/2018
je confirme la figurine Voflyrion est avant tout une extension pour Mysthea !
Gougou69 23/10/2018
Ha ! Donc on est bien d’accord qu’elle ne sert à rien pour ceux qui ne sont intéressés que par Volfyirion 😉
Paresha NOSSIN 09/11/2018
Nuance ici: à l’origine il ne sert à rien aux JOUEURS QUI N’ONT PAS pledgé Mysthea ou qui ne compte pas pledgé le future jeu Icaion.
Et ce n’est d’ailleurs plus le cas depuis que les règles extra pour ce jeu de cartes concernant la figurine de Volfyirion + ces Qoams crystaux du Social Stretch Goal ont été débloqué 😉
Fredovox 23/10/2018
Vraiment super beau le Tidal Blades.
Si il est localisé un jour, alors je me pencherai dessus
fouilloux 23/10/2018
J’avoue là je suis en mode « pas craquer-pas craquer-tu sais pas ce que ça vaut-t’as pas jouer-si c’est bien ça sera traduit »