Lumberjacks, par ma barbe, quelle barbe !
Quand un nouvel éditeur débarque avec plein de jeux sous le bras, et des partenaires comme Novalis (distributeur) ou Boelinger (auteur), on se demande un peu d’où ils sortent ! Dans ces cas-là, rien ne vaut une petite interview pour en savoir plus. Lumberjacks, c’est Antoine Roffé et Cécil His Mahier, des personnes aux parcours épatants avec plein d’envies, plein d’idées, un caractère bien trempé et de la générosité à revendre.
Entretien avec Antoine Roffé, le vrai faux bûcheron ludique qui avait commencé par produire des fig avec sa société Skulls Mini et se lance désormais dans le jeu de société, et plutôt quatre fois qu’une.
Parlez-nous de vous, qui se cache derrière Lumberjacks ?
Bonne question !
Eh bien les Lumberjacks, c’est deux fondateurs : Antoine Roffé et Cécil His Mahier. Deux passionnés de jeux qui n’étaient pas du tout prédestinés à finir ici, qui se sont dit un jour “pourquoi pas ?” Personnellement, j’ai commencé comme sportif pro, études dans le sport… puis gérant de Bar/brasserie ! Ça ne colle pas vraiment au profil de l’éditeur type. 🙂
Un jour j’ai dit stop, et j’ai fini manager d’une boutique Games Workshop en bas de ma rue. Là, j’ai compris qu’il y avait un truc. Cécil, lui, après presque 10 ans en médecine, a retourné sa chemise car il ne s’y retrouvait pas non plus et a recommencé à zéro depuis des études en Dentaire ! Pas vraiment le profil type non plus.
Et puis les Lumberjacks, ce sont des barbus de tous les horizons qui nous aident, partagent, nous soutiennent. Je pense essentiellement à Eric, Xavier, Clément et Alex qui sont là, juste là ! Sans eux ce n’est clairement pas possible. Et n’oublions pas les illustrateurs et auteurs qui nous ont fait confiance, ce qui n’est pas toujours facile quand un jeune éditeur vous contacte barbe et hache à la main… ^^
Plus sérieusement, derrière les Lumberjacks, j’y tiens, il y a tout ce petit monde qui nous fait avancer !
Vous n’êtes pas des vrais bûcherons du coup ?
Eh bien non ! Pourquoi “Lumberjacks” ? Car j’ai depuis plusieurs années une barbe bien brune, que je suis un peu bourru à tendance “bourrin”… ^^ Quand vos amis ou la famille vous surnomment “le bûcheron”, que voulez-vous ? Il faut assumer !
Quels sont les jeux phares de ta vie de joueur ? Que recherches-tu dans un jeu ?
Question assez large… mais je dois avouer que quelques noms me viennent naturellement : SpaceHulk et HeroQuest de quand j’étais pas vieux ! Le bridge, oui oui, de quand j’étais au lycée. 🙂 Ce jeu est et restera le jeu le plus complet auquel il m’ait été donné de jouer. Je jouais avec mon grand-père, j’ai fait des stages d’été, j’étais à fond. Malheureusement très peu, voire personne ne jouait autour de moi et je me suis plongé dans le sport à haut niveau, du moins j’ai essayé, donc j’ai fini par arrêter le jeu.
Les jeux de figurines GamesWorkshop m’ont marqué au fer rouge ; j’ai même fini manager de boutique !
Ensuite est venu le jeu de société, et si je dois donner un jeu qui m’a marqué, j’ai joué à plein de choses mais je dirais que Abyss a été pour moi une vraie révélation. C’est ce que je cherche. Un jeu au thème fort. Je suis très très peu Party Game. Même si la majorité sont dynamiques, je m’embête. Ce que je recherche dans un jeu, c’est qu’il ne doit pas être limpide à la première partie. On doit pouvoir tactiquement avoir un goût de « reviens-y”. “Oui mais si j’avais pas fait comme ça, ou comme ci…”. L’immersion doit être autant tactique que thématique. C’est ce qu’on souhaite pour les jeux des Lumberjacks !
Pourquoi êtes-vous passer de Skulls Mini à Lumberjacks [Studio] ?
J’ai créé Skulls Mini après mon départ de chez Games Workshop, ce fut mon premier “pourquoi pas ?”. J’ai commencé à éditer des figurines sous licence avec les éditions Delcourt/Soleil. Puis de fil en aiguille, j’ai créé avec une bande de potes sculpteurs une gamme de figurines “Brik A Brak” qui deviendra “Gob’z’heroes” par la suite !
Beaucoup m’ont demandé un jeu pour ces viles petites créatures vertes. Ce que je me suis employé à faire avec l’aide de Fabien Friess, le co-auteur du jeu. Le Kickstarter qui s’ensuit est le point de départ des Lumberjacks. Pourquoi ? Car lors de notre premier FIJ à Cannes en 2016, Asmodée nous témoigne de leur vif intérêt.
À ce moment, une réelle question s’est posée : OneShot ou “Pourquoi pas” ?
Vous devinerez la réponse. 🙂 Et donc la structure micro-entreprise que j’avais pour Skulls Mini ne suffisait plus, et Cecil s’est joint à l’aventure, il suivait cela de tellement près depuis des années que c’était une évidence. Le Lumberjacks [Studio] était né…
Pourquoi vous définissez-vous comme un studio plutôt qu’une maison d’édition ?
La question s’est vite posée de la pertinence du « Studio ».
Nous faisions et faisons encore de la figurine, et maintenant notre activité principale c’est le « jeu ». En lien avec ce que je disais, on souhaite mettre l’aspect des créatifs en avant : auteurs, illustrations, sculpteurs, etc.
Un « Studio » est finalement ce qui nous définit le plus…
Quelle est l’ambition de Lumberjacks du coup ?
Elle est simple : faire de beaux jeux ! Pas très original hein ?
Dans l’idée, on souhaite réellement mettre à la place qui est la leur « les créatifs ».
Par exemple, chaque boîte aura en couverture l’illustration du jeu uniquement, comprenez par-là : sans logo, sans éditeur, sans rien ! Il y a déjà bien assez d’infos autour et derrière. Dans l’esprit “beau jeu” on considère qu’un jeu de société c’est avant tout une belle boîte, un bel objet qu’on a pas envie de cacher parmi d’autres.
Autant du point de vue du gameplay de nos jeux que nous souhaitons le plus original possible, on veut que chaque jeu apporte le « petit truc » en plus !
Tous les éditeurs souhaitent la même chose, mais si on garde vraiment cela en tête, je pense qu’on peut faire de belles choses… de beaux jeux. (Et je pense que certains ont fini par oublier avec les années.)
Cette ligne éditoriale qui n’affiche ni titre, ni logo, ni auteur, a-t-elle été suivie sans problème par votre distributeur ? C’est un peu risqué comme choix pour la visibilité d’un nouveau éditeur, non ?
Eh bien oui… en France. ^^ Nous avons dû revoir notre copie sur certains points après de nombreuses discussions avec boutiques et distributeurs étrangers. Donc oui, la boîte restera sans rien sur la cover, en revanche nous interposerons une cover en papier sous le fil plastique de la boîte avec logos, et auteurs visibles. Quand on déballera, la cover vierge apparaîtra.
Ceci pour la visibilité en boutique. Mais on ne souhaite pas perdre cette ligne éditoriale. On marquera malgré tout le coup avec Arboria et Gob’z’heroes où les covers seront vierges dès le départ !
Quels sont vos moyens, et vos partenaires ?
C’est assez simple, les moyens matériels, c’est un bureau à la campagne, chez moi à côté de ma famille, de mes poules et de mon chien. ^^ Et cela le restera le plus possible, et quoi de plus accueillant pour les illustrateurs et auteurs qui viennent bosser ?
Du point de vue des compétences, comme tous les nouveaux éditeurs on apprend un maximum au jour le jour. Il n’y a pas vraiment de formation pour ce qui nous attend : le multitâche. C’est ultra enrichissant !
J’ai eu la chance de commencer tout petit petit petit avec Skulls Mini, et de monter les échelons au fur et à mesure. Ce qui fait que financièrement, on débute avec une situation assez stable malgré nos petit moyens. En toute transparence, Gob’z’heroes a été financé avec par le Kickstarter. Pour le reste, ce sont des fonds propres et un emprunt.
Nous n’avons aucun partenaire à qui nous devons des comptes, nous sommes 100% indépendants. En revanche, il faut préciser que sans la confiance de Delcourt/Soleil au tout départ de Skulls Mini, et celle d’Asmodée/Novalis par la suite (merci à José, Estelle et Nicolas) nous n’aurions jamais eu le courage de passer le pas.
Pour que ça soit clair, vous êtes un studio Asmodée/Novalis ou pas du tout ?
Nous sommes complètement indépendants, à ceci près que Novalis est notre distributeur. Donc, oui, nous sommes dépendants du travail qu’ils accomplissent avec les boutiques malgré tout. Mais c’est le lot de tout éditeur que ne fait pas sa propre distribution.
Parlons de vos jeux ! Vous aviez déjà 4 jeux présentés pour votre premier FIJ, c’est impressionnant ! Quel est votre secret ?
Oui, c’est dingue hein ?
Un truc hallucinant ce qui nous arrive. Le secret… c’est la barbe ! Voilà la recette 😀
Plus sérieusement, ce que je raconte depuis le début de cette interview répond à cette question : les bonnes rencontres au bon moment ! On ne doit pas négliger “la chance” dans notre histoire, on y est parfois un peu allés au culot. Je peux vous donner 10 moments clefs où tout aurait pu s’effondrer, mais nous sommes encore là !
On va en profiter puisque vous êtes là, pouvez-vous nous présenter ces jeux ?
Avec plaisir !!
- GOB’Z’HEROES – Un jeu de Fabien Friess et Antoine Roffé, illustré par Kev DC – Disponible Juin 2017
Pitch : « Les Gobelins s’affrontent bruyamment à coup de baffes, de croche-pieds, de grenades et de techniques plus ou moins orthodoxes comme le « Pet Acide » ou « La Grosse Torgnole »… et une bonne dose de chance. Vous prendrez possession des Gob’z’heroes ou des Gob’vilains, et tenterez de tourner en ridicule l’équipe adverse !
Tous les coups sont permis, y compris les plus grotesques…”
Voilà, pour le pitch !
C’est notre premier jeu, il a une place particulière. Un long chemin qui prend bientôt vie avec l’envoi des boîtes aux backers le mois prochain. Il sortira en boutique en juin ! On a trop hâte… Que ce fut dur ! 🙂 C’est un jeu où vous prendrez possession d’une équipe de Gob’z tous aussi stupides les uns que les autres. Il en existe un peu plus de 40, qui ont tous leurs particularités. La diversité des parties est presque infinie quand on sait que la sélection se fait au départ de la partie. Il est très peu probable que l’on joue deux fois les mêmes équipes de Gob’z !
C’est un jeu de 2 à 4 joueurs. La boîte de base, que nous avons voulu la moins chère possible, vous apportera le nécessaire pour jouer et de quoi constituer deux équipes. Ensuite l’ajout de plateaux et figurines vous apportera la possibilité de faire grossir les parties.
- ARBORIA – Un jeu de Christophe Boelinger, illustré par Shaun Ivie et Bertrand Benoit – Disponible Mai 2017
Pitch : « Endossez le rôle d’un des quatre jardiniers les plus expérimentés d’Arboria.
Votre but est simple : faire ressortir votre espèce favorite au beau milieu de ce parterre de fleurs. Pour cela, vous devrez composer avec le soleil, la pluie ou encore le vent. Faites de l’ombre à vos adversaires, afin que vos fleurs soient les plus grandes et majestueuses d’entre toutes !
Mais attention, vos adversaires pourraient bien venir contrecarrer vos plans…
Stratégie, opportunisme et de bonnes mains vertes vous aideront à accomplir cette tâche. Alors qu’attendez-vous pour enfiler votre tablier de jardinier et venir contribuer à la croissance végétale sous le soleil d’Arboria ?”
Notre premier jeu avec Christophe, un vrai coup de cœur. C’est clairement les jeux que j’aime. Un jeu d’aspect simple qui finit en casse-tête. 🙂 Savoir faire attention aux adversaires, les contrer tout en faisant en fonction de leur jeu. On adore !
- KARMAKA – Un jeu de Eddy Boxerman & Dave Burke, illustré par Marco Bucci – Disponible rentrée 2017
Le pitch : Un jeu de carte tactique dans un univers karmique. Vie après vie, votre objectif sera d’atteindre la transcendance !
Ce jeu a été financé sur KS par Hemisphere Games et nous avons une vraie affection pour ce jeu, autant pour le thème que graphiquement unique. Chaque carte est magnifique.
Le gameplay est génial, votre objectif sera d’accéder à la “transcendance”. On commence la partie en tant que bousier et nous devons, suite aux multiples réincarnations devenir un Homme. Chaque tour vous aurez la possibilité de faire 3 actions :
- jouer une carte pour améliorer l’œuvre de votre vie
- jouer une carte pour son pouvoir, jouer avec le destin en gardant à l’esprit que certaines actions pourront se retourner contre vous dans cette vie ou dans celle d’après
- stocker une carte pour votre vie future.
C’est tout 🙂
C’est un jeu simple mais vraiment très tactique. On a eu un super retour à Cannes ce qui nous conforte dans l’idée de le localiser pour la France et la Belgique !
- LIVING PLANET – Un jeu de Christophe Boelinger, illustré par Bertrand Benoit et Stéphane Gantiez – Disponible fin 2017
Un jeu de gestion par Christophe Boelinger est toujours un événement. Dans Living Planet, la planète Terre est complètement épuisée de ses ressources et quelques équipes partent à la découverte d’une planète qui possède celles nécessaires à la survie de la Terre.
Votre objectif sera de découvrir, exploiter et revendre les ressources présentes sur la planète, mais attention, plus la partie avance et plus la planète montrera des signes étranges, serait-elle vivante ?
Nous avons fait tester le jeu à Cannes et avons eu un super retour là aussi. S’aventurer dans l’univers du jeu expert n’est, à mon sens, pas si simple. Il faut réfléchir différemment d’un Gob’z’heroes ou Arboria. Christophe a imaginé une mécanique très simple et super originale où chaque début de tour (le vôtre et ceux de vos adversaires) il vous sera demandé de faire un choix qui influera sur la quasi-totalité des paramètres du jeu, la découverte, la construction, les mouvements, la revente des ressources et surtout les cataclysmes présents sur la planète…
De plus, Bertand Benoit et Stephane Gantiez sont en train de faire un travail hallucinant pour donner vie à cette univers.
Comment est née cette collaboration privilégiée avec Christophe Boelinger (Archipelago, Dungeon Twister, 4 Gods, Earth Reborn…) ?
Et bien c’est simple, lors du FIJ de Cannes 2016, un ami, Édouard, qui habite à Nice, y est allé au culot. Ils s’étaient déjà croisés lors de rencontres de la Confédération du Dragon Rouge, une association de joueurs de Confrontation. Et ce, une dizaine d’années auparavant, si ce n’est plus. Il est allé tester pour nous chez Christophe des jeux deux-trois soirées et voilà, le lien était fait…
Dès le départ, nous avons décidé de porter Arboria et Living Planet.
Je ne vais pas vous cacher que c’est une des chances dont je parle plus haut. La rencontre avec Christophe est une bénédiction : il m’a beaucoup appris au détour de longues discussions, il a involontairement (ou pas) pris une part importante dans la construction des Lumberjacks depuis 1 an. Je ne sais pas trop ce qu’il a aimé chez nous mais, mais de mon point de vue, si je devais dire pourquoi cette relation est privilégiée, c’est juste un mec qui ne compte pas, il est d’une générosité peu commune…
Vous avez un gros rythme de sorties sur l’année 2017, pensez-vous garder ce rythme-là pour 2018 ? Déjà d’autres projets en vue ?
Oui, gros gros rythme, on risque même (très certainement, hum…) d’accélérer les sorties de Living Planet et Karmaka.
En 2018, il n’est pas prévu que l’on garde ce rythme-là. À l’origine, nous tablions sur 3 jeux par an, et bon, là, on est à 4. Mais en 2018, on en a déjà 2 de prévus. Ils nous demanderont un assez gros travail d’édition (1 pour Cannes et 1 pour Essen). L’objectif pour 2018, c’est d’assurer la pérennité des Lumberjacks. Ceci passe surtout par l’embauche d’un community manager si tout marche comme on veut. Et ainsi de nous déplacer en boutique et dans des salons plus modestes, plus régulièrement, pour animer et prendre la tension auprès des joueurs. Ce que nous ne pouvons pas faire cette année, à notre grande tristesse !
La figurine, c’est du passé ou est-ce que tu penses continuer à faire des projets liés aux figurines ?
La figurine… La figurine…
Question piège !
La figurine, c’est dans notre ADN, on prévoit un très beau projet de figurines de collection sous licence BD Elfes et Nains en 54 mm pour la fin de l’année. Disons fin octobre/début novembre.
En revanche, on ne sait toujours pas si après cela on continuera. Clairement, on honore des engagements passés à l’époque de Skulls Mini sur ce projet. Pourquoi pas, mais il faut que le projet nous anime autant qu’Elfes. C’est beaucoup d’investissement pour un retour très faible.
Il m’a été dit que vous vendiez les dessins originaux d’Arboria par l’illustrateur Shaun Ivie afin de reverser la totalité des recettes à Shaun et sa femme, car celle-ci se bat contre un cancer des os et du sein. Peux-tu nous en dire plus ?
Arf, pas facile d’en parler. On a tous quelqu’un de notre entourage qui est décédé du cancer, un(e) ami(e), un(e) proche, le père d’un(e) ami(e)… Ça touche tout le monde.
On a eu un super contact avec Shaun dés le début. Je l’avais contacté “au culot” car je suivais son travail sur Instagram.
J’ai direct décidé de lui faire confiance sur Arboria et lui de nous faire confiance aussi. On ne se connaissait pas et moi je ne connaissais que ses “croquis”…
C’est très très rare de découvrir quelqu’un de humble, disponible, ouvert… par mail. Les échanges avec lui ont toujours été fluides même malgré mon piètre niveau d’anglais. Je l’ai un peu contacté par urgence après le désistement de l’illustrateur qui devait le faire à l’origine.
En gros, une belle rencontre malgré le fait qu’il vive à Seattle et nous ici, surtout qu’on ne s’est jamais rencontrés.
Il n’a jamais parlé de sa situation et comme je le suivais exclusivement sur Instagram, j’ignorais totalement ce qu’il se passait dans sa vie car il ne postait que des illus. En voulant le “taguer” sur une photo Facebook un jour, bien longtemps après le travail sur Arboria, j’ai dû aller chercher son profil et… j’ai pris une sacrée claque. Première photo : lui qui venait de se raser la tête pour soutenir sa femme (pour info, il avait les cheveux longs)… Et puis, j’ai décidé la semaine dernière de le contacter pour lui parler de ça, je ne pouvais rester de marbre, je voulais faire un truc, et en écrivant le mail j’ai eu l’idée de vendre les originaux. Il a accepté et le temps de préparer ça et nous voilà.
Déjà 500€ récoltés à l’heure où j’écris ces lignes ! 🙂
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Merci Antoine et bonne continuation !
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Umberling 16/05/2017
Super hypé par Karmaka.
morlockbob 17/05/2017
j ai relu trois fois la phrase avant de la comprendre ahah !
Umberling 17/05/2017
C’est quand on faisait encore des news sur les KS, avant l’arrivée de Gougou et des siens. Plus d’infos ici
Antoine Roffé 18/05/2017
Merci à vous pour cette super interview.
Première pour moi, ouch c’est bizarre de se lire soi-même ^^
fouilloux 22/05/2017
C’est pour ça, moi quand j’écris je me relis jamais.