En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies, ceci afin d'améliorer votre expérience utilisateur.
Politique de Cookies
Nous utilisons des cookies pour vous aider à naviguer efficacement et à exécuter certaines fonctionnalités. Vous trouverez des informations détaillées sur tous les cookies sous chaque catégorie de consentement ci-dessous.
Les cookies qui sont catégorisés comme « nécessaires » sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour permettre les fonctionnalités de base du site....
Toujours actif
Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.
Aucun cookie à afficher.
Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.
Aucun cookie à afficher.
Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.
Aucun cookie à afficher.
Performance cookies are used to understand and analyse the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.
Aucun cookie à afficher.
Advertisement cookies are used to provide visitors with customised advertisements based on the pages you visited previously and to analyse the effectiveness of the ad campaigns.
LES PETITS JOUEURS #39 : Cocoons – Opération Noisettes – Duck & cover – Le Calendrier de l’Avent’Ure : Gourmandise
Chaque mois, notre chronique Petits joueurs vous propose plusieurs jeux pour différents âges de l’enfance. Joués entre parents chroniqueurs et enfants. Aujourd’hui, nous accueillons Mines2rien parmi nos chroniqueurs des Petits Joueurs, la maman de Pandawan.
Maxiloutre : 8 ans, nourri aux cubes en bois par son papa voxien & auteur de jeu, Maxiloutre a commencé à baigner dans les jeux de société dès 2 ans. Jouant principalement à deux avec papa ou maman, il refuse rarement une partie.
Axelosaurus : 5 ans, suit activement son grand frère Maxiloutre dans la découverte des jeux modernes, n’hésite pas à essayer des jeux pour bien plus grand, pour faire comme le frangin.
Roxy : 4 ans. Trop petite pour jouer à la majorité des jeux, mais saute sur les genoux de ses parents dès qu’un jeu est sur la table. Alors, toujours partante pour les jeux de son âge.
Tutur : 8 ans qui a joué avec son papa. Biberonné aux jeux, ses deux parents sont fanas, il les voit jouer depuis la maternité. Il a toujours très envie de jouer aux jeux de grands, d’avoir ses cartes, et de manipuler le matériel. Bon public, il aime à peu près tout.
Pandawan est une joueuse de 5 ans qui aime se déguiser en panda ou bricoler une licorne en pâte à modeler entre deux tours. Elle n’en est paradoxalement pas moins concentrée car ce qu’elle aime dans les jeux de société c’est : Gagner ! Son premier avis sur un jeu est souvent binaire : Trop bien, j’ai gagné ! ou Nul, j’ai perdu. Elle refuse cependant de se laisser abattre et demande à enchaîner les parties jusqu’à ce que revanche soit prise.
Cocoons
La boîte de Cocoons nous est parvenue de manière presque mystérieuse, elle est précieusement décorée, légèrement brillante et ne demande qu’à être ouverte pour étancher la curiosité créée. À l’intérieur, on découvre des boîtes qu’on peut faire coulisser pour révéler des animaux cachés, mais aussi des symboles énigmatiques et … des règles du jeu ! On a un peu l’impression d’être face à un casse-tête poussiéreux qu’il faudrait résoudre ou dans une maison hantée où les escaliers sont cachés derrière une vielle bibliothèque.
Finalement, le jeu est plus proche d’un memory, mais un memory à la fois coopératif mais aussi évolutif puisqu’il peut se complexifier de parties en parties et mouvant : en effet, les cases se déplacent et avec eux les indices ! Après une petite montée de chaleur au cerveau de la jeune Pandawan et de ses parents, le jeu est finalement très rapide à prendre en main.
On se ballade dans ces neuf cases pour découvrir les animaux et les placer dans leur boîte… si on y a déjà découvert le même symbole ! Mais c’est là que le caractère coopératif prend tout son sens et le jeu toute son intelligence : en fonction du point de vue du joueur sur la boîte, il verra ou non l’indice déterminant. Chaque joueur est placé à un angle du plateau (ou sur un côté à deux) de manière à ce qu’il ne voit toujours que deux cotés des cubes, or l’indice n’apparaît que sur un seul. Il faut donc mutualiser l’information quand on le peut et faire confiance à l’intelligence collective pour parvenir à replacer tous les animaux dans leurs boîtes avant que les 25 jetons actions soient épuisés.
À chaque tour, on a donc le choix d’utiliser un jetons pour se déplacer, révéler un animal et le mettre dans une boîte ou sacrifier trois jetons pour déplacer un animal d’une case à l’autre. Le jeu est très intuitif grâce à ces jetons qui apportent une tension de plus en plus forte au fur et à mesure que s’épuise le nombre de coups restants.
Après quelques parties, on peut choisir de rajouter des pièges (des verrous, des puzzles, des déplacements supplémentaires…) qui complexifient progressivement le jeu ce qui lui permet certainement d’aboutir au casse-tête que nous avions pressenti en ouvrant la boîte.
Nous n’en sommes pas encore là, mais c’est déjà complexe et intéressant dès les premiers modes et, fait remarquable, ça nous oblige à une confiance et une équité transgénérationnelles : nos enfants détiennent des clefs qui échappent à notre point de vue et s’il est tentant de remettre en question leurs choix, ils se révèlent finalement souvent justes ! Pas d’autre alternative que se faire confiance si on veut gagner ensemble !
L’avis de la jeune Panadawan : « C’est bien parce qu’on a gagné ! ». Mais encore ? « Les animaux sont très beaux ! C’est drôle de bouger les cases et que ça devienne de plus en plus difficile. Mais il faudrait plus de jetons actions ! On rejoue ? » Bon, on a enchaîné 7 parties d’affilé, on va peut-être faire une petite pause, non ?
Opération Noisettes est un jeu coopératif, et d’adresse dirons-nous, à partir de 3 ans. On incarne des écureuils qui doivent reprendre les noisettes qu’une belette leur a volées, pour les recacher dans leur arbre. Mais attention, si les noisettes font du bruit, on risque de réveiller la dite belette qui dort sous des feuilles, et ça on ne veut pas, parce qu’on aurait perdu la partie. Opération Noisettes s’est fait remarqué ces temps derniers en étant nommé à l’As d’or Enfant et en remportant ce prix.
En pratique on a un arbre en 3D, avec des trous. À son tour on lance un dé, qui nous dit dans quel trou mettre des noisettes. L’arbre est creux, et est construit un peu comme une tour à dés, mais qui parfois va retenir nos noisettes, qui sont des billes. Si jamais notre noisette tombe au fond de l’arbre, elle fera du bruit (vraiment, on l’entendra, cela fait parti du jeu) et on enlèvera une feuille sur la belette. Si jamais il n’y a plus de feuilles c’est perdu, et on a gagné si on a rangé toutes nos noisettes. On aura néanmoins des oiseaux qui, le tour où on les utilise, chantent et cachent le bruit de noisettes si jamais elles tombent. Parfois le dé nous demandera aussi de tourner l’arbre, risquant de faire tomber les noisettes qu’on avait réussi à cacher. Allez un petit ludochrono pour être plus clair.
Un jeu à partir de 3 ans, je suis toujours intrigué, car ils ne sont vraiment pas courants. Sans aucun doute, le jeu a une belle présence sur table et donne tout de suite envie de jouer. Passé cet enthousiasme, on constate que c’est plus un jouet qu’autre chose, car on aura vraiment très très peu de contrôle sur ce qu’il se passe. Petits comme grands seront très dépendants du hasard sur le fait que les noisettes tombent ou non. C’est au moment de tourner l’arbre que l’on mettra le plus notre dextérité à l’épreuve. Mais est-ce que c’est grave ?
Franchement… Non. Opération noisettes est vraiment tout ce que j’attends d’un jeu pour cette tranche d’age. C’est superbement illustré, le matériel donne envie de jouer, les règles sont simples. Dès que les enfants voient la boîte, ils sont enthousiastes. Roxy et Tutur ont une petite sensation de maîtrise en faisant attention mais ils sont contents de voir que les adultes ont les même difficultés qu’eux. Bref, c’est une très bonne proposition.
Comme l’an passé, je me suis attelé à la tâche de réaliser le calendrier de l’aventure d’en Cavale, ce petit calendrier de l’avent mêlant histoire et énigmes. On est sur le même concept que l’an passé (à lire ici pour plus de détails, avec un moment partagé avec l’enfant entre l’écoute de la progression de l’histoire (en mode podcast, entre 6 et 10 min), puis un petit temps de recherche et de décryptage d’énigmes.
Cette année, j’ai joué conjointement avec mes deux enfants, Maxiloutre de 8 ans, et Axelausorus de presque 6 ans. Même si les énigmes étaient souvent trop complexes pour le plus petit (le jeu est recommandé pour 8 ans), il aimait écouter l’histoire.
J’ai pas mal apprécié le nouveau format physique proposé cette année, qui rappelle beaucoup les calendriers de l’avent classiques avec des petites cases à chercher et ouvrir. C’est très ludique.
Côté histoire, les enfants ont beaucoup moins accroché que l’an passé. Le côté magie de Noël est effacé au profit de l’histoire de pâtisserie, qui peine à captiver les enfants. C’est également dur de comprendre comment cette enquête pourrait durer vraiment 24 jours pour les personnages de l’histoire. Axelausorus à finalement décroché quelques épisodes avant la fin. Sifflote la marmotte de l’an passé nous à manqué. Le jeu de rôle des personnages est cependant toujours d’aussi bonne qualité.
La partie histoire est toujours aussi longue, et passé 5 minutes, les enfants commencent à décrocher. On a également souvent dû sauter des jours par manque de temps, car on ne peut pas trouver 15 minutes tous les soirs pour l’activité. On rattrape le mercredi ou le weekend, et y consacrer 30 ou 40 minutes, ce qui fait perdre le plaisir du jeu.
Côté énigmes, comme l’an passé ça marche souvent bien, mais sans grand émerveillement. Quelques énigmes malines, d’autres trop complexes. La roue cryptogramme est omniprésente, jusqu’à l’écœurement.
Bref, vous l’aurez compris, on est un peu déçu cette année, les défauts de l’an passé ne sont pas corrigés, et l’histoire a moins captivée les enfants.
Point écologie : j’ai été étonné de ne pas retrouver le podcast de l’an passé. Cela veut dire qu’il n’est plus faisable, et donc que le calendrier de l’avant décembre 2023 n’est plus achetable ? Quid de tous les invendus de chaque édition, ils ne peuvent même pas etre remis en circulation pour l’année d’après, même en cas de succès ? J’ai trouvé ça dommage que ces éditions ne soient pas faites pour durer.
Incontestablement le jeu de cet hiver pour mes enfants de 5 et 8 ans !
Il s’agit d’un jeu de cartes dans lequel le but est d’écraser ses propres cartes pour les faire disparaître et en avoir le moins possible en fin de manche. Pour en savoir plus, allez voir le ludochrono hyper complet.
Duck and Cover, assez rapidement renommé « Coin coin », a été plébiscité par mes enfants à toutes occasions : pour jouer avec nous, les parents, les grands parents, oncles et consorts. Bref, tout le monde y a goûté.
Ce jeu hyper accessible, dans la lignée des jeux à la mode des « Jeux de cartes avec des chiffres comme Skyjo« , s’y attaque de main de maître : il réussit à faire aussi accessible, mais en étant plus profond, plus intéressant et plus stratégique; et en permettant de jouer à nombreux (7). Oui, c’est un petit jeu de cartes basé en grande partie sur la chance, mais contrairement à Skyjo, un joueur averti aura de plus fortes chances de remporter la partie.
Côté graphisme j’ai été plutôt emballé, ainsi que mes enfants qui ont vite fait de repérer leur famille préférée (chaque joueur à une famille, de 12 canards illustrés différemment, sur 7 thèmes différents. Ça fait plein de canards). Mon entourage en revanche est moins réceptif à cette couverture, qui leur donne l’impression d’un jeu enfantin, et lui préfèrent un jeu neutre comme Skyjo (Sic…).
Ça a beau être bête, mais le gimmick du « coin » quand on n’a plus la carte appelée marche très fort avec les enfants, et donne au jeu une ambiance particulière.