Les canards dandinent à Paris… Chronicles of Crime: 1400
Chronicles of Crime de David Cicurel n’en n’a pas fini avec votre smartphone ! Après le jeu de base sorti en 2018, les extensions Welcome to Redview et Noir, les canards chanceux reviennent bientôt avec une trilogie sous les pattes, à savoir pas moins de trois nouvelles aventures autonomes qui vont vous faire voyager, nom de Zeus ! Direction l’an de grâce 1400, 1900 et 2400. Tout cela se passera tout d’abord sur KS, à partir de la semaine prochaine (vous pouvez aller cliquer par là pour être averti du lancement – MàJ : le KS est parti).
Trois époques, un seul lieu
“Il n’y a pas de voyage dans le temps. Il s’agit seulement de trois époques différentes. Elles sont toutes liées car elles se déroulent toutes à Paris.” précise Vincent Vergonjeanne, monsieur Lucky. Pour les amateurs du jeu de base, ne trépignez pas trop, l’éditeur devrait également annoncer prochainement de nouveaux scénarios. À suivre..!
En ce qui concerne ce nouveau projet, sachez que chaque boîte contiendra 4 épisodes pour un total de 12 histoires.
Quant à nous, l’occasion de jouer à 1400 “Notre Dame” s’est dernièrement présentée (sur un prototype), et force est de reconnaître que l’on s’est fait très vite à l’ambiance médiévale malgré la présence anachronique de notre smartphone à la main. Chronicles of Crime ou CoC (pour les intimes) reste le même sur le fond, à deux trois micros modalités. Il y a quelques jours, l’ami Groule revenait en détail sur le principe du jeu à l’occasion de l’analyse de “Welcome to Redview”, aussi ne vais-je sans doute pas vous faire l’affront de tout reprendre derechef. Mais en deux mots, il s’agit d’un jeu coopératif d’enquêtes où vous interagissez avec les éléments physiques (des cartes) de l’histoire via votre smartphone (flash code et scènes en VR). Cela n’est pas modifié dans la version Notre Dame, conçue par David Cicurel et Wojciech Grajkowski. Le téléphone demeure le medium par lequel on va dialoguer avec les PNJ et découvrir les divers lieux de Paris, qui sont par ailleurs, magnifiquement illustrés (Barbara Gołębiewska, Mateusz Komada, Katarzyna Kosobucka, Mateusz Michalski sont crédités).
Dans cette enquête, on se retrouve donc dans une ambiance médiévale où il est question de lutte d’influence entre religieux, mais rassurez-vous on reste malgré tout dans une intrigue qui s’émancipe totalement du Nom de la rose. Vous incarnez Abélard Lavel, chevalier assermenté auprès du roi Charles VI le Bien-Aimé. Il semblerait que vous ayez comme une sorte de pouvoir intuitif particulier, pour ne pas dire quelques aptitudes paranormales… En effet, vous voyez en rêve des scènes passées ou à venir. Un don un peu inhabituel qui pourrait bien vous être précieux sur vos enquêtes. Pour figurer cela, vous débutez votre mission avec 4 cartes spéciales : des illustrations qui vous sont données sans autre explication. À vous de les observer et d’en tirer les conclusions qui s’imposent en temps voulu. Ce sont des visions qui proviennent du passé ou du futur (à vous de le découvrir) et qui recèlent des indices parfois précieux.
Un autre élément a été modifié dans 1400 : vous ne pouvez plus téléphoner à vos indics. On apprécie, même si cela aurait pu être drôle d’envoyer des corbeaux 😉 Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas seul, loin de là. Déjà, avec vous, un fier et fidèle cabot qui saura remonter quelques pistes importantes à l’aide de son flair infaillible. Sympathique idée que ce compagnon d’enquête qui peut débloquer une voie sans pour autant pouvoir parler.
Vous pourrez également compter sur votre famille : en retournant chez vous, votre oncle, un moine fin connoisseur des vieux manuscrits, votre soeur, une marchande à qui on l’a fait pas, et votre frérot qui n’est autre que l’espion du roi, seront là pour vous donner des petits conseils non négligeables.
Une affaire rondement menée
Bref, si vous êtes rodé au cheminement d’enquêtes de CoC vous serez tout sauf dépaysé. On retrouve le même gameplay, à deux trois micro changements près (les cartes visions essentiellement). Si vous êtes un découvreur, vous plongerez tout aussi vite dans le jeu, dès que vous aurez saisi le principe du flash code (je scanne un lieu pour dire que j’y suis, je scanne un personnage pour signaler que je veux lui parler… hop le Ludochrono pour en savoir plus). Le jeu présente cette force là, tant recherchée, de n’avoir besoin de quasi aucune explication pour être lancé, tout en offrant une véritable immersion et de quoi s’amuser une bonne heure environ. Du plaisir ludique, narratif et déductif, résolument moderne et efficace.
L’idée est simple : Vous êtes un enquêteur et devez résoudre un crime. Tout le reste ? C’est le jeu qui le déroule. Ensemble, sans tour de jeu, libres de décider des questions les plus pertinentes à poser, des suspects à rencontrer en priorité… Une sensation de permissivité assez unique dans un jeu d’enquêtes, qui va de pair avec l’acceptation de l’omniprésence de l’outil technologique sur lequel vous lisez probablement cet article. 😉
Cette affaire fut assez limpide à résoudre. Rien d’inquiétant puisqu’il s’agira du scénario le plus facile de la boite. Chacun monte d’un niveau de difficulté, et si des éléments narratifs les relient entre eux, rien n’oblige les enquêteurs à les jouer dans un ordre spécifique.
Pour en savoir plus et découvrir les autres univers que Lucky Duck prépare, rendez-vous le 3 mars sur KS.
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Shanouillette 04/03/2020
Le KS est parti, et bien parti semble-t-il !