L’actu du participatif revient !

Et oui après une petite pause le mois dernier pour cette chronique, la voici de retour : que se passe-t-il donc sur les plateformes de cwowdfouding, de condfundling, heu participatives en ce moment ? 

Réponse : beaucoup de choses ! 

Allez, c’est parti… 

One-Hit Heroes

Plus que quelques heures avant la fin de la campagne de ce petit coopératif basé sur des cartes. Dans ce jeu, vous choisissez un héros, et devez vaincre le boss sans vous faire toucher une seule fois. Plus vous battez de boss, plus vous vous améliorez en débloquant une plus grande variété de cartes. Chaque boss dispose d’un deck de mouvements personnalisé (c’est qu’il essaie de toucher votre équipe le bougre), et chacun de vous dispose d’un deck de héros unique avec vos propres outils pour bloquer, esquiver et faire cracher les dents de vos adversaires. Si vous réussissez, vous ouvrez un pack de cartes et choisissez vos nouveaux éléments pour vous spécialiser un peu plus, un peu mieux, car c’est comme ça qu’on progresse dans la vie, petit à petit l’oiseau fait son nid. 

Le titre de AC Atienza & Connor Reid a bien convaincu sur KS avec déjà plus de 168 600€ de réunis avec plus de 2890 contributeurs prêts à se battre avec un seul point de vie. Que de bravoure ! La campagne termine le 16 mai par contre.  

House of Fado

Vous avez aussi le nouveau Lacerda qui va bientôt terminer sa campagne. Dans House of Fado (co-conçu avec  João Quintela Martins, et illustré par Marina Costa), les joueurs sont chargés de la gestion de leur propre établissement de restauration, où ils doivent non seulement attirer une clientèle variée, mais aussi négocier avec des fadistes et des musiciens pour promouvoir leurs talents, renforçant ainsi le prestige de leur Maison du Fado. Les gestionnaires doivent déplacer habilement leur personnel vers différents emplacements afin d’accomplir diverses actions, s’appuyant sur un mécanisme de sélection d’actions vu dans The Gallerist. On vous en avait parlé par ici en mars dernier alors on va pas tout répéter hein.  Ce qu’on ne vous avait pas dit mais que vous savez peut-être déjà, petits malins que vous êtes, c’est que l’opus est dispo (VF) en préco chez Philibert, comme souvent avec les Lacerda. 

Plus que trois jours (fin le 17 mai) pour voir le projet d’Eagle-Gryphon Games sur KS qui a déjà rassemblé plus de 1 700 personnes tous fans d’Amalia Rodrigues, c’est fou.  

DragonStrike

Du combat de dragons, ça vous démange les ailes ? Cet opus imaginé par Alvaro Erize & Francisco Erize et édité par Fighting Hedgehog mélange du mouvement programmé avec du wargame pour dragons aériens (et force figurines prépeintes, il faut bien faire honneur aux maîtres des cieux). 

Nous plongerons dans un combat de dragons voltigeant, où l’utilisation de cartes sélectionnées secrètement et jouées simultanément, combinée à des jets de dés, déterminera manœuvres et attaques. Chaque dragon est doté de ses propres techniques d’attaque, basées sur le feu, la glace, la foudre ou le poison, ainsi que de caractéristiques uniques, sans oublier les compétences spécifiques à chaque chevalier.

Fin de la campagne le 25 mai prochain, sachant que l’opus a rassemblé 44 575€ à cette heure-ci (et il est 16h32). 

ICE Unlimited

Le dégel printanier nous amène ICE Unlimited qui revient du côté de Gamefound – il s’agit du (pas si) vieux I C E dans une nouvelle édition.

Dans ce jeu d’exploration, les joueurs incarnent des archéologues menant une expédition avec pour tâche de retrouver les précieux artefacts cachés sous la neige de la Vallée des Anciens. Le plateau de jeu se compose désormais de trois couches superposées de tuiles hexagonales (avant on était sur cinq strates, ce qui donnait un jeu assez long). La première couche, la neige, offre des capacités exploitables tout au long du jeu une fois creusée, tandis que les deuxième et troisième couches sont respectivement constituées de tuiles d’artefact superficielles et profondes, utiles pour marquer des points à la fin de la partie. Le jeu est structuré en quatre jours (tours), chacun comprenant trois phases : préparation, entretien initial, action, au cours de laquelle les joueurs effectuent diverses actions jusqu’à épuisement des points d’action. 

L’essence du jeu réside dans le déplacement de votre explorateur sur la carte en 3D d’où vous retirez les tuiles, mais les joueurs peuvent également construire des camps de base pour booster leurs actions, ou étudier des artefacts pour débloquer des pouvoirs et des capacités à placer sur leurs tableaux personnels.

Cette nouvelle édition mérite-t-elle votre soutien ? Faites vous votre idée par ici. En tout cas, la VF est proposée (et c’est heureux, les auteurs étant français, menfin tout de même). 

Dino Dynasty

Terminant également le 25 mai prochain comme au moins un autre jeu de cette liste mais saurez-vous dire lequel ? – voici Dino Dynasty, un titre qui se présente comme l’expérience ultime pour les fans de dino. Y a-t-il des amateurs de Dent tranchante ou de Long cou dans la salle ? (Ouiiiiiiiiiiiii !!!!)

À tour de rôle, les joueurs construisent leur territoire en sélectionnant parmi 112 tuiles de terrain, formant ainsi des biomes adaptés à divers types de dinosaures. Cette carte en constante évolution a pour mission de générer des expériences de jeu variées. La taille du territoire est déterminée au début par une carte événement, qui sert également de minuteur, influant sur la durée de partie.

Les dinosaures, représentés ici par des Meeples, résident dans des biomes spécifiques. Par exemple, le biome « eau » est inhabitable pour les dinosaures, mais certains attributs spéciaux leur permettent de le traverser. Les joueurs peuvent faire cohabiter leurs dinosaures dans un même biome, mais ils doivent en assumer les conséquences.

À chaque tour, les joueurs choisissent parmi quatre actions : migrer pour déplacer leurs dinosaures et ajouter une tuile de territoire, ajouter des dinosaures à leur espèce ou les faire apparaître dans un biome voisin, combattre les dinosaures adverses ou détruire leurs nids, ou encore faire évoluer les traits de leur espèce en renforçant une action au détriment des autres. Il faut rester flexible pour survivre dans ce monde hostile mes aïeux ! 

La variabilité des parties est garantie par le nombre de tuiles de territoire et d’espèces de dinosaures. Chaque espèce possède sa propre puissance et ses capacités spécifiques, générant ainsi une certaine asymétrie. Les joueurs peuvent choisir parmi quatre dynasties et faire évoluer leurs espèces à travers une campagne de cinq scénarios couvrant environ 25 millions d’années. Aussi, la boîte de base propose un livre sur les dinosaures et une extension introduisant quatre nouvelles dynasties. 

Les illustrations de Johan Egerkrans et Madeleine Fjäll contribuent à l’attrait du titre conçu par Jon Manker (Bios: Origins, Pax Viking…). Ticket d’entrée à 49€ (sans les frais de port, mais avec la TVA). Attention, c’est Dynasty avec deux y. 

Light Speed: Arena 

Un jeu plus léger et foufou ici, théoriquement jouable sans application mais qui tout de même aura plus d’intérêt avec, ne nous le cachons pas. Dans les noms des auteurs, on trouve Tom Jolly, et ça, c’est pas rien (monsieur Wiz War !). Son compère n’est autre que James Ernest, que vous connaissez peut-être pour Lords of Vegas ou Tak mais qui a une très longue liste de créations sur son CV (il a débuté chez  Wizards of the Coast dans les années 90). Et attention, le mode solo a été créé par Nestore Mangone. Que du beau monde ! Première production pour l’éditeur, Tablescope, mais il s’agit en fait d’une nouvelle édition de Light speed (2003) qui avait déjà connu une autre édition avec Stellar conflict en 2015.

Ici nous sommes dans un jeu de tir frénétique, joué en temps réel, dans lequel vous visez avec vos tuiles que vous orientez tactiquement durant 8 tours, après quoi vous prenez une photo avec votre smartphone pour laisser l’application calculer l’issue de la bataille. Vous tentez de marquer le plus de points en détruisant les véhicules ennemis, en collectant les unités minérales des astéroïdes et en impressionnant les sponsors. Les vaisseaux spatiaux auront des pouvoirs asymétriques, un certain nombre de points de vie, des lasers colorés qui auront des puissances différentes et des boucliers pour se protéger des tirs ennemis.

Deux petites extensions peuvent être ajoutées au pledge : Glyphon et BlackHole pour plus de rejouabilité (nouveaux vaisseaux, astéroïdes…).

Vous avez le pnp à télécharger si vous souhaitez tester. Nous on a bien envie d’essayer ! La campagne dure jusqu’au 8 juin, mais elle a déjà financé en une heure. Le ticket d’entrée est fixé à 25€ (TVA incluse). 

Formosa Tea 

Formosa Tea est un Euro qui vous emmène à Taïwan. Initialement paru en 2019 (et vendu comme des petits pains à Essen), l’opus a été repensé, épuré, rééquilibré, et revient sur KS, avec une promesse d’une meilleure jouabilité et rejouabilité, ce qui devrait exciter tous les amateurs de pose (ou de pousse) d’ouvriers. 

Les joueurs entrent dans cette compétition en tant que propriétaires de plantations de thé, cherchant à récolter les meilleures feuilles, à perfectionner les techniques de traitement et à produire du thé de qualité supérieure pour les marchés national et international.

Le jeu se déroule en quatre tours, où les joueurs effectuent successivement cinq actions : cueillette, traitement, récupération des ouvriers, vente sur les marchés national et international. Le joueur avec le plus de points de prestige à la fin remporte la partie, parce qu’on ne peut pas révolutionner le monde du jeu non plus.

Par contre, il y a petit twist sympa dans la mécanique de pose d’ouvriers, ou pousse d’ouvriers ? Ici, lorsque davantage d’ouvriers (de n’importe quel joueur) sont envoyés cueillir du thé dans la même rangée, les maîtres du thé sur la piste de traitement correspondante peuvent effectuer des étapes de traitement supplémentaires. Ces étapes améliorent la qualité du thé (et sont les étapes réelles de l’industrie de la production de thé). Par ailleurs, lorsque leur maître du thé est ainsi poussé, les joueurs ont le choix de prendre ces étapes supplémentaires pour améliorer la qualité du thé ou d’envoyer leur maître du thé à la fin et d’accélérer la production afin que celui-ci soit disponible pour effectuer plus d’actions dans le même tour. Bref, certains joueurs peuvent effectuer plus d’actions que d’autres en sacrifiant éventuellement une qualité de thé supérieure pour des cycles de production plus rapides. C’est mal vu par les vrais amateurs de thé, mais c’est rentable, à vous de voir. 

La campagne tourne pas trop mal avec déjà presque 500 contributeurs pour environ 21 200€ récoltés, et il reste 16 jours (fin le 30 mai). On a même des stretch goals dites, qui « qui ajoutent de la diversité et de la valeur au jeu ». Maintenant, le tarif est d’environ 47€ sans frais de port mais retrait à Essen possible pour les globes trotteurs ludiques qui nous lisent.  

Et c’est pas tout les zamibes ! On vous en parlait ici : 

Children of Morta 

Regicide Legacy

Epochs: course of Cultures 

AI 100% humain

Dance of muses

On vous avait bien dit qu’il y avait de quoi faire en ce moment…

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