Nous poursuivons sur notre bonne lancée, inaugurée le mois dernier, avec le deuxième numéro de l’Actu du Participatif.
L’actualité du moment nous réserve du lourd, voire du très lourd, avec un crowdfunding de Wallace, des jeux aux thèmes bien exploités et des financements à venir qui mettent l’eau à la bouche !
Cela faisait longtemps que je m’interrogeais sur le fonctionnement interne du financement participatif et, en particulier, sur la façon dont se déroule et est calculée la livraison. J’ai ainsi proposé à Damien Chauveau, Directeur Créatif d’Aurora Game Studio (Hybris) une interview sur le sujet. Hybris étant un projet en cours de production, nous vous proposons de vous faire partager son expérience dans une interview à lire prochainement.
Avant de passer aux pépites ludiques du partipatif dénichées, parlons un peu du sujet de questionnement.
Édito – Réflexion sur la livraison
Vous aurez probablement remarqué que d’un éditeur – voire d’un jeu – à l’autre, les délais de livraison sont plus ou moins respectés et les frais de port peuvent être plus ou moins élevés. L’actualité récente nous l’a d’ailleurs rappelé avec le KS de Cyberpunk 2077. Si l’on a pu reprocher à ce KS, une présentation du jeu trop hâtive qui empêchait de saisir les mécaniques principales du jeu, un nombre important de contributeurs s’est aussi plaint auprès de CMON du fait de frais de port jugés excessifs (60 euros, sans TVA).
Autre actualité notable : fin juin, Mythic Games a publié une mise à jour pour le financement d’Anastyr, dans lequel il détaillait l’augmentation exponentielle des frais de port (depuis l’acheminement du produit fini aux centres de distribution, par containers jusqu’au Last Mile Shipping, c’est-à-dire la livraison au domicile de chaque backer). Ainsi, avec des augmentations allant jusqu’à 766% des coûts payés par Mythic Games au début de son existence, l’éditeur affirme n’avoir eu d’autre choix que de cesser de subventionner sur leurs marges les frais de port en les répercutant sur les soutiens d’Anastyr.
Ce qui fait qu’aujourd’hui la livraison d’un pledge intermédiaire d’Anastyr revient à 50 dollars hors TVA (pour quasiment 10 kg), et celle du all-in, à 105 dollars nets. De leur côté, certains backers reprochent à Mythic Games des updates trop irréguliers, une mauvaise estimation des coûts et des délais de production et de livraison, et une imposition de ces augmentations sans la moindre concertation.
Alors, les éditeurs seraient-ils coupables de mal gérer la production de leurs jeux et d’engendrer du retard dans la livraison ? Ou encore chercheraient-ils à profiter de la hausse des coûts de livraison pour tirer des marges supplémentaires des frais de port exorbitants ? Ou bien, ce qui semble être notamment le cas des plus petits éditeurs, ne se limitent-ils pas à gérer les imprévus et les aléas des marchés économiques du mieux qu’ils le peuvent, en étant parfois contraints de prendre des décisions drastiques pour se mettre en capacité de livrer les jeux annoncés ?
En tout cas, le financement participatif semble mettre au grand jour les difficultés de production et de livraison que n’importe quel éditeur peut rencontrer, tout particulièrement lorsqu’il cherche à produire des jeux d’excellente qualité, avec des commandes personnalisées.
La sélection de juillet
Bloodstones
Bloodstones est un jeu d’affrontement de factions asymétriques. Créé et autoédité par Martin Wallace, il nous est présenté comme un mélange entre un wargame et un eurogame, dans lequel des tribus, ayant chacune des pouvoirs particuliers, s’affrontent. On utilise alors des tuiles semblables aux dominos pour effectuer des actions de construction, de déplacement, de bataille. Ces tuiles peuvent être défaussées soit pour utiliser les ressources qu’elles contiennent, soit pour activer certaines actions. Lorsqu’un joueur défausse toutes ses tuiles, il les remélange et réalise le décompte de ses points. Le jeu prend fin lorsque tous les joueurs ont remélangé leurs tuiles deux ou trois fois (en fonction du nombre de participants).
Thème : Fantaisie, mythologie, guerre
Mécaniques principales : Asymétrie, affrontement, gestion de ressources, majorité, placement de tuiles
Nombre de joueurs : 1 à 4 joueurs, (6 joueurs avec extension)
Durée d’une partie : entre 90 et 120 minutes, en fonction du nombre de joueurs (estimation personnelle)
Langues : Anglais, français et d’autres langues sont annoncées (plateaux joueurs avec texte)
Disponibilité en boutique : Limitée et non annoncée officiellement (du fait de l’auto-édition)
Période de financement : à partir du 27 juillet
Date de livraison prévue : Juillet 2023
Prix : 100 euros (hors TVA et livraison, autour de 150 euros tout compris). 30% de réduction sur le pledge Distributeur / Groupé (six exemplaires)
Ce que j’aime : l’utilisation de tuiles dominos semble porteuse, certes, de joli matériel mais aussi une prise en main et une expérience de jeu fluide. Vu la nécessité que tous les joueurs défaussent leurs tuiles plusieurs fois pour que le jeu prenne fin, il est fort à parier que les parties finissent avec de la tension et du suspens. Les nombreuses cartes proposées (jusqu’à six) permettront de renouveler l’expérience de jeu. Enfin, après le financement, il devrait sortir une extension avec un mode solo élaboré par David Turczi et Stephen Hurn.
Côté édition, le choix de Wallace de s’autoéditer paraît assez courageux : lui et sa petite équipe devront assurer toutes les étapes de la production. Néanmoins, l’aura de l’auteur de Brass permet de limiter les risques, et fait de Bloodstones un jeu très attendu par le public.
Resonance
Dans Resonance, de Sergio Matsumoto, vous cherchez à invoquer des démons grâce aux objets rituels dont vous disposez. Si ceux-ci sont en correspondance avec la phase lunaire de la manche en cours, vous accomplissez alors une première étape d’invocation. Il vous faudra au total trois correspondances entre les phrases lunaires et vos objets rituels pour invoquer votre démon et gagner la partie.
Thème : Fantaisie, sorcellerie, démons, mystère
Mécaniques principales : Asymétrie, cartes
Nombre de joueurs : 3 à 8 joueurs
Durée d’une partie : 20 minutes
Langue : Français, anglais
Disponibilité en boutique : Inconnue
Période de financement : à partir du 26 juillet
Date de livraison prévue : Inconnue
Prix : entre 25 et 49 euros (hors TVA et frais de port – entre 4 et 6 euros pour la France).
Ce que j’aime : des parties courtes, à forte interaction, avec la nécessité de réfléchir attentivement aux cartes que vous allez jouer, aux pouvoirs que vous allez utiliser, et aux combinaisons que vous allez essayer de produire entre les phases lunaires et vos propres objets rituels. Les illustrations sont très réussies et l’éditeur semble vouloir soigner les détails. Pour les premiers contributeurs, il sera possible de pledger à prix réduit.
Isle of Trains : All aboard
Une jolie réédition d’un jeu de S. Jaffee et D. Keltner proposée ici par la jeune maison d’édition anglaise Dranda Games. De l’engine-building plaisant et drôle, avec des cartes multi-usages, dans lequel il vous faudra développer votre compagnie de trains, livrer des marchandises et mener vos passagers à bon port. Attention, pour les livraisons, il faudra veiller à choisir le bon timing afin de les rentabiliser pour scorer le plus de points possible !
Thème : Train, transport
Mécaniques principales : Deck-building, engine-building, cartes
Nombre de joueurs : 1 à 4 joueurs
Durée d’une partie : 60 minutes environ
Langue : Anglais, français, allemand + livrets des règles disponibles en PDF dans de nombreuses autres langues
Disponibilité en boutique : Version anglaise, oui. Version française, non.
Période de financement : Du 11 juillet au 11 août
Date de livraison prévue : Février 2023
Prix : de 25 à 45 euros (hors frais de livraison, entre 6 et 9 euros).
Ce que j’aime : une communication claire sur les mécanismes du jeu. Un joli design qui n’en fait pas trop pour autant : la boîte est petite (sauf commande du playmat en néoprène), et l’empreinte carbone l’est vraisemblablement aussi ! Le jeu semble se prendre rapidement en main, ergonomique et agréable ! Parfait pour une partie familiale entre initiés qui aiment les stratégies rentables et efficaces.
Machina Arcana
Matagot propose ici la traduction française de Machina Arcana, jeu créé par Juraj Bilich, par une formule de financement participatif assez inédite puisque les copies du jeu sont déjà prêtes à l’envoi. Si vous choisissez un envoi à domicile, Matagot procédera à l’envoi au plus tard une semaine après votre contribution. Sinon, pour les envois en boutique, vous recevrez votre exemplaire dès la fin de la campagne.
L’installation des scénarios est rapide et intuitive et les nombreux événements permettront une rejouabilité accrue. Les extensions ajoutent cinq scénarios aux trois du jeu de base. Plusieurs modes de jeu (court, facile, long, plus difficile) sont disponibles. Cette édition permettra aux joueurs francophones de profiter de la qualité narrative du jeu. Grâce à vos équipements, aux pouvoirs spéciaux de vos personnages et aux transformations que vous pourrez provoquer dans le donjon, vous pourrez combattre contre des montres de plus en plus puissants.
Thème : Aventure, exploration, fantaisie, horreur, mythe de Cthulhu
Mécaniques principales : Coopération, scénarios de campagne, dungeon crawler
Nombre de joueurs : 1 à 4 joueurs
Durée d’une partie : 180 minutes
Langue : Français
Disponibilité en boutique : Oui
Période de financement : du 8 juillet au 8 août
Date de livraison prévue : Août/septembre 2022 (fin de campagne)
Prix : entre 85 et 138 euros (jeu de base, avec ou sans extensions. Avec possibilité de payer en deux fois, sans frais, si on choisit le retrait en boutique). Frais de livraison : 9 euros.
Ce que j’aime : du matériel d’excellente facture avec une narration d’excellente qualité qui assurera une expérience de jeu très agréable à tous les passionnés de dungeon-crawler et de jeux coopératifs. Personnellement, l’univers du jeu m’attire beaucoup et les illustrations assurent une forte immersion dans le thème. J’apprécie beaucoup également l’existence de plusieurs scénarios et de nombreux événements qui permettent une rejouabilité importante.
Enfin, cette formule de financement participatif permet à chacun de ne pas prendre de risques trop importants ni de bloquer son argent pendant trop longtemps. De ce fait, si elle est présentée comme du financement participatif, elle serait peut-être plutôt à assimiler à une précommande qu’à un financement, le Kickstarter ayant d’ailleurs déjà eu lieu.
Moon
Après Villagers (Compagnons), où nous devions bâtir des villes, et Streets, dans lesquelles il s’agissait de construire des réseaux routiers, Haakon Gaarder nous amène coloniser la Lune. Notre objectif sera d’explorer ce satellite pour agrandir notre base, développer notre production de ressources et rendre populaire notre cité, afin d’en faire la nouvelle capitale. Le jeu se déroule en trois ères et met en scène un développement progressif qui part de la satisfaction des besoins primaires pour permettre aux colons de vivre de plus en plus confortablement. C’est ainsi que notre colonie gagnera en réputation.
Dans la pratique, le jeu est centré sur un draft de cartes qui permet, dans l’ordre du tour, de réaliser des actions communes à tous les joueurs et des actions spécifiques au tableau (construit individuellement par la pose de cartes). Ce tableau permet au fur et à mesure de produire de plus en plus de ressources. Nous devrons en même temps veiller à placer intelligemment nos meeples pour bénéficier des effets de nos propres actions, mais aussi de celles de nos adversaires.
Thème : Conquête de l’espace, science-fiction, exploration de la Lune
Mécaniques principales : Gestion de main, placement d’ouvriers, gestion de ressources, draft, tableau-building
Nombre de joueurs : 1 à 5 joueurs
Durée d’une partie : 90 minutes
Langue : Anglais (avec texte sur les cartes)
Disponibilité en boutique : Oui
Période de financement : du 12 juillet au 2 août
Date de livraison prévue : Juin 2023
Prix : de 37 à 65 euros environ (hors livraison – entre 10 et 13 euros, suivant le pledge)
Disponible à l’essai sur Tabletop Simulator et Tabletopia
Moon
Ce que j’aime : un jeu de draft et de tableau-building qui promet une interaction soutenue et s’inscrit dans une certaine cohérence avec les précédents opus de la trilogie. L’ergonomie du jeu semble très bonne. De la même façon, les règles sont facilement compréhensibles et la prise en main devrait être rapide, sans nuire pour autant à la profondeur du jeu. Enfin, le format reste compact et financièrement accessible, ce qui n’est pas négligeable.
Ils arrivent…
Dune : War for Arrakis
Marco Maggi et Francesco Nepitello publient chez CMON un nouveau jeu s’inscrivant dans l’univers de Dune, dans lequel les Atreides et les Harkonnen s’affronteront. On ne sait pas encore grand chose sur ce que devrait être un jeu d’affrontement, mais le jeu promet des combats bien gratinés et une bonne centaine de figurines. Alors, comment se déroulera ce combat pour la précieuse épice ? Y aura-t-il des factions supplémentaires qui renforcera le caractère asymétrique de cet ouvrage ? C’est probable, mais pour le moment on n’en sait rien !
Nous restons donc en attente d’en savoir plus et croisons les doigts pour un démarrage prochain du financement !
Thème : Fantaisie, roman, univers de Dune, figurines
Mécaniques principales : Asymétrie, mouvement, combat, affrontement
Nombre de joueurs : 2 joueurs, on ne sait pas s’il y aura des factions supplémentaires ou un mode solo
Durée d’une partie : Inconnue
Langue : Anglais (certainement), autres langues : inconnues
Disponibilité en boutique : Inconnue
Période de financement : Inconnue
Date de livraison prévue : Inconnue
Prix : Autour de 150/200 euros, pour le pledge de base. Il se peut que de nombreuses extensions et formules de pledge soient disponibles.
Ce que j’aime : la perspective d’un wargame dans l’univers de Dune m’attire beaucoup. J’attends tout de même d’en savoir plus au sujet du jeu et de ses mécaniques qui, pour l’heure, sont encore mystérieuses. En revanche, pour moi, le montant du pledge pourrait s’avérer prohibitif, surtout si les frais de port ne sont pas inclus dans le montant estimé ci-dessus.
Kinfire Chronicles : Night’s Fall
Pour son premier financement, Incredible Dream, nouvel éditeur, a rassemblé une équipe expérimentée – dans les jeux de plateau comme dans les jeux vidéos – du point de vue du développement (Arkham Horror, Sid Maier’s Civilization), de l’illustration, et de la narration. L’ambition affichée est de proposer des jeux amusants et inclusifs, permettant de renforcer le caractère social des jeux de plateau. K. Wilson, D. Hardy, A. Kapuścińska et B. Perdue proposent ici Kinfire Chronicles : Night’s Fall,un jeu de plateau agrémenté d’une bonne dose de jeu de rôle, dans lequel chaque joueur incarnera un personnage durant quinze quêtes. Ces quêtes s’articulent dans une chronique qui soumettra chaque joueur à des choix plus ou moins cornéliens, et permettra aux explorateurs d’acquérir de nouvelles compétences par l’achat de cartes.
Thème : Fantastique, narratif, chroniques
Mécaniques principales : Coopératif, quêtes, jeu de rôle, deck-building, combat, campagne
Nombre de joueurs : 1 à 4 joueurs
Durée d’une partie : 45 minutes à 1 heure par quête
Langue : Anglais (avec texte), aucune localisation prévue pour le moment.
Ce que j’aime : pour moi qui ne me suis jamais essayé au jeu de rôle, la promesse d’un jeu de plateau qui fasse vivre une expérience proche de celui-ci, sans maître de jeu, est alléchante. À ce titre, ce jeu pourrait constituer une porte d’entrée dans l’univers des « rôlistes » pour les passionnés de jeux de plateau. Les illustrations me semblent mettre en valeur la cohérence de l’univers narratif et chaque personnage dispose d’équipements en lien avec sa biographie et ses pouvoirs. Le petit plus : à chaque phase d’aventure, chaque joueur peut soit choisir l’option que suivrait naturellement son personnage (auquel cas il gagne un crédit qui lui permettra d’acheter de nouvelles cartes), soit aller à l’encontre de la tendance de ce dernier pour le faire évoluer dans une direction tout à fait inattendue.
C’est tout pour ce numéro de juillet de l’Actu du Participatif. Merci à nos lecteurs pour votre compréhension du retard. Nous nous retrouvons très bientôt pour la publication de l’interview avec Damien et, dans quelques semaines, pour le numéro du mois d’août qui sortira, cette fois-ci, bien en août 🙂
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La langue française sera proposée par Nuts! Publishing qui livrera le jeu en anglais accompagné du livret de règles des plateaux de joueurs traduits et imprimés. La précommande doit normalement être lancée le 29 août sur le site de Nuts! (https://www.nutspublishing.com/eshop/pipeline/bloodstones-fr).
Merci beaucoup pour ce commentaire. Au moment où je me suis renseigné sur le jeu, je n’avais rien trouvé de tel. Mais, ce financement ayant gagné de la notoriété, ce n’est pas étonnant que des éditeurs se soient proposés pour localiser le jeu. Cette précommande me tente bien d’ailleurs… plus que le KS dont les frais de port et la TVA rendraient le jeu trop cher pour mes finances.
J’avoue qu’au vu des problématiques que peuvent avoir les éditeurs sur les frais d’envoi et de production, je ne me risquerai pas à pledger un jeu en autoédition tout Martin Wallace qu’il est de peur des mauvaises surprises et vu que de base c’est déjà un sacré tarif. Je désapprouve en plus cette démarche qui nuit au boutique vu qu’il annonce que le jeu ne sera peut être pas (ou peu) vendu en magasin. Qu’un joueur bénéficie « d’avantages » esthétique et financier par ce qu’il contribue au financement d’un jeu (et par ce biais prend un risque) c’est normal. Mais un jeu devrait être complet même en version retail, et par complet j’entend en terme de contenu gameplay. A trop vouloir appâté le pledgeur on en oublie de respecter les boutiques qui sont un maillon important de la chaine ludique et les joueurs qui ne sont pas tous à suivre l’actualité ludique à la loupe et ne peuvent pas toujours se permettre de pledger.
J’avoue que je suis comme toi, j’hésite de plus en plus, devoir rajouter 30 euros de frais de port voire plus, avec beaucoup d’incertitudes, d’autant que si le jeu est vraiment bon et pas trop « niche » il sortira en français.
Merci pour vos commentaires (Frédéric et Cyril). Sur le principe, je suis d’accord pour dire que ce n’est pas normal qu’un jeu ne soit pas vendu en boutique et qu’il soit en plus vendu à un prix élevé sur KS. Maintenant, je me permets d’apporter deux éléments de contexte : 1) il ne s’agit pas d’un choix assumé, mais d’une nécessité économique. En s’auto-éditant, Wallace affirme ne pas disposer des moyens économiques et d’assez de membres dans son équipe pour pouvoir effectuer la distribution dans les boutiques. Ce qui n’empêche à aucune boutique de l’acheter. 2) Il y a un pledge « Retailer » de six jeux qui bénéficie d’une remise de 30%.
Enfin, de mon côté je pensais plutôt surveiller la précommande de la VF. Elle sera peut-être plus accessible, au moins pour les frais de port et la TVA…
8FistS 03/08/2022
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet excellent article.
Avoir un tour d’horizon des projets en financement participatif même pendant l’été est très agréable.
Une précision importante à propos du jeu Bloodstones : il y a plusieurs autres langues d’annoncées dont l’italien, l’espagnol et le français (https://gamefound.com/projects/martin-wallace/bloodstones/faq).
La langue française sera proposée par Nuts! Publishing qui livrera le jeu en anglais accompagné du livret de règles des plateaux de joueurs traduits et imprimés. La précommande doit normalement être lancée le 29 août sur le site de Nuts! (https://www.nutspublishing.com/eshop/pipeline/bloodstones-fr).
atom 03/08/2022
Merci beaucoup, c’est modifié
El Duderiño 07/08/2022
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce commentaire. Au moment où je me suis renseigné sur le jeu, je n’avais rien trouvé de tel. Mais, ce financement ayant gagné de la notoriété, ce n’est pas étonnant que des éditeurs se soient proposés pour localiser le jeu. Cette précommande me tente bien d’ailleurs… plus que le KS dont les frais de port et la TVA rendraient le jeu trop cher pour mes finances.
morlockbob 04/08/2022
Isle of train est devenu un jeu sérieux (une heure, avec un plateau)… Je vais regretter les dessins originaux (et son prix)
El Duderiño 07/08/2022
En effet ! Je ne connais pas le jeu original, mais il a l’air rigolo
frédéric ochsenbein 04/08/2022
J’avoue qu’au vu des problématiques que peuvent avoir les éditeurs sur les frais d’envoi et de production, je ne me risquerai pas à pledger un jeu en autoédition tout Martin Wallace qu’il est de peur des mauvaises surprises et vu que de base c’est déjà un sacré tarif. Je désapprouve en plus cette démarche qui nuit au boutique vu qu’il annonce que le jeu ne sera peut être pas (ou peu) vendu en magasin. Qu’un joueur bénéficie « d’avantages » esthétique et financier par ce qu’il contribue au financement d’un jeu (et par ce biais prend un risque) c’est normal. Mais un jeu devrait être complet même en version retail, et par complet j’entend en terme de contenu gameplay. A trop vouloir appâté le pledgeur on en oublie de respecter les boutiques qui sont un maillon important de la chaine ludique et les joueurs qui ne sont pas tous à suivre l’actualité ludique à la loupe et ne peuvent pas toujours se permettre de pledger.
atom 04/08/2022
J’avoue que je suis comme toi, j’hésite de plus en plus, devoir rajouter 30 euros de frais de port voire plus, avec beaucoup d’incertitudes, d’autant que si le jeu est vraiment bon et pas trop « niche » il sortira en français.
El Duderiño 07/08/2022
Merci pour vos commentaires (Frédéric et Cyril). Sur le principe, je suis d’accord pour dire que ce n’est pas normal qu’un jeu ne soit pas vendu en boutique et qu’il soit en plus vendu à un prix élevé sur KS. Maintenant, je me permets d’apporter deux éléments de contexte : 1) il ne s’agit pas d’un choix assumé, mais d’une nécessité économique. En s’auto-éditant, Wallace affirme ne pas disposer des moyens économiques et d’assez de membres dans son équipe pour pouvoir effectuer la distribution dans les boutiques. Ce qui n’empêche à aucune boutique de l’acheter. 2) Il y a un pledge « Retailer » de six jeux qui bénéficie d’une remise de 30%.
Enfin, de mon côté je pensais plutôt surveiller la précommande de la VF. Elle sera peut-être plus accessible, au moins pour les frais de port et la TVA…
Arnaud 07/08/2022
Y’a le dernier KickStarter Star Realms en date qui se termine dans quelques jours. Jeu Legacy, nouvelles factions, 38 cartes promo déjà débloqué. Ca promet. https://www.kickstarter.com/projects/1172937197/star-realms-rise-of-empire?ref=user_menu
El Duderiño 07/08/2022
Merci beaucoup pour ce signalement. En effet, ça a l’air prometteur ! 🙂