Kobayakawa en approche : attention chéri, ça va bluffer
Oink Games (la société de Jun Sasaki, créateur de MaskMen et Hattari notamment) dont l’ami du soleil levant, Izobretenik, nous parlait récemment avec sa preview de Kaitei Tanken, Oink Games donc disais-je au début de cette phrase qui est bien partie pour être interminable, est un petit éditeur japonais bien populaire chez les gamers. Heureusement, des fois, des éditeurs bien de chez nous tombent en amour pour leurs jeux et nous les traduisent en langue de Jean-Baptiste Poquelin, ce que nous apprécions beaucoup beaucoup car nous sommes des gentilles personnes ouvertes sur le monde et avides d’expériences ludiques exotiques, fun et bigarrées, fraîches et bien formées.
Kobayakawa est l’élégance, le mingei ludique, l’essence même du minimalisme nippon. Et non seulement il a l’intérêt d’avoir un nom in-retenable, mais en plus il est édité chez nous par Superlude d’ici décembre à petit prix. Attention les amis, il ne se pratique qu’à partir de 3 joueurs consentants d’au moins 8 ans d’âge. Vous aimez bluffer ? Vous êtes un petit veinard car Kobayakawa est un jeu de cartes à base de bluff et de déduction. Alors ne quittez pas, nous allons prendre votre appel (oups désolée, faut que j’arrête d’essayer de joindre ma banque moi, oui, c’est une bonne résolution pour 2015 tiens).
Ouh ça promet de belles soirées d’hiver tout ça.
Bon, soyons bassement concrets un instant. Dans ce jeu, le joueur qui termine avec la carte ayant la plus haute valeur gagne la partie. Ça, c’est le but. Les moyens ? 15 cartes numérotées, et une poignée de jetons.
Les joueurs commencent chacun avec une carte au hasard dans la main, et le reste est mis en pile au centre de la table avec la première carte retournée face visible (cette carte est appelée le (ou la ?) Kobayakawa – Haaaaaaaa c’est donc lui (elle ?) – oui chuut, sois poli, dis bonjour. – mais on sait même pas si c’est un garçon ou une fille – tu t’en fiches c’est une carte, m’enfin c’est quoi ces manières !? et arrête de mettre des parenthèses dans des parenthèses c’est complètement interdit par la loi française (oups) – ha on me dit dans mon oreillette que c’est un garçon !).
Hmm. Bon. On veut rafler la mise nous, comment qu’on fait.
Les règles sont simples : on a 8 jetons, un pour chaque manche (sauf la dernière où il y en aura 2) et chaque joueur en reçoit 4 aussi.
Chaque tour, les joueurs peuvent soit piocher une carte qu’ils regardent secrètement et ensuite choisir entre celle-ci et celle qu’ils avaient avant pour en mettre une face cachée et une face visible devant eux, ou tourner une carte de la pioche pour remplacer l’actuel Kobayakawa.
Après que chaque joueur ait joué, ils décident s’ils veulent parier pour ce tour en mettant un jeton sur leur carte. Les joueurs qui ont décidé de jouer sont bien braves, ils pensent qu’ils ont la meilleure, la plus forte, bref, ils ont la foi. Tous révèlent ensuite leur carte simultanément et comparent leur nombre. Mais gare au Koba ! Celui qui a la carte la plus faible va ajouter à sa carte la valeur du Kobayakawa… Subtiled.
Bon et si c’est pas clair, on a interviewé sieur Matthieu Bonin des gens tout jaunes (en effet Iello s’occupe de la version anglaise du jeu) et il explique ça très bien à mon zom.
C’est ici, ça dure 5 minutes, et hop, plaisir des yeux :
Un jeu de Jun Sasaki
Illustré par Jun Sasaki
Edité par Superlude, Oink Games, Iello
Pays d’origine : Japon
Langue et traductions : Anglais, Francais
Date de sortie : 12/2014
De 3 à 6 joueurs
A partir de 8 ans
Durée moyenne d’une partie : 15 minutes
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