Aaah, la GenCon. On ne peut plus dire qu’on découvre : il y a deux ans, c’était la caméra de Fendoel qui nous livrait quelques petites perles. L’an dernier, nous y étions déjà présents et avons rapporté pas mal de trucs. Cette année, Shanouillette, moi-même et notre réal sommes aux commandes d’un voyage fun et fatigant, à la recherche de jeux originaux et inouïs (ou inédits) de par chez nous. Peut-être pour les voir trouver un avenir en France, peut-être pas, c’est le jeu.

On est un peu surpris à chaque fois : il y a plein de choses à voir. Beaucoup de bruits pas familiers, des pubs surdimensionnées comme ce géant de givre de Blood Rage sur le stand de Cool Mini or Not, ce robot steampunk, cette peluche géante animée et assoiffée de sang, ces kakémonos qui s’étendent sur beaucoup trop d’espace…

Cool Mini voit les choses en pas mini

Encore une fois, ce qu’on remarque, à part la démesure, c’est le nombre de merchandisings et de licences. De goodies. Du jeu Princess Bride au Legendary Encounters Firefly (en passant par le jeu de rôles, les T-shirts, les figurines de collection, les dés, etc), vous n’imaginez pas le nombre de produits dérivés qui vous assaillent.

Un maître de jeu de Royale royal !

Parlons un peu jeux ; c’est ce qui nous intéresse tous, au fond. Le jeudi, comme l’an dernier, c’est symbole de cohue, de queues abracadabrantesques, de course à l’exclu. Les 140 exemplaires de Seafall ont été épuisés avant même que les portes du salon s’ouvrent. Eh ouais, entre les passes early access et la journée pro du mercredi, c’est que ça a vendu ! On est un peu déçus, car on comptait bien en rapporter une boîte au bureau. Du coup, jeudi matin… On n’avait pas pris trop de rendez-vous, car tous les éditeurs sont occupés à chercher des jeux, signer des affaires, se rencontrer, échanger sur les pratiques du marché.

Ted est timbré, nous aussi. Belle rencontre.

Nous rencontrons Ted (oui, on l’a rencontré !) Alspach, qui nous a présenté Colony (photo ci dessus), ma foi un bien sympathique jeu de création de moteur économique. Il nous a sorti un nombre de blagues tout bonnement hallucinant et a fait preuve d’un enthousiasme sans bornes. Sur le chemin pour le jeu suivant, on a croisé Bruno Cathala avec une bestiole jaune sur la tête et un Pocket Madness dans les mains. Eh ouais.

Vite, préparez vos Super Balls et les signes des Anciens !

Nous nous rendons donc sur le stand Asmodée, et croisons notre cible, Martin de Pretzel Games, avant de s’apercevoir qu’il était en pleine discussion avec Isaac Vega, l’auteur d’Ashes et Dead of Winter, et l’illustratrice des jeux sus-cités, Fernanda Suarez. AVEC UN FLICK’EM UP DEAD OF WINTER DANS LES MAINS. Genre une horde de zombies meeples qui se déversent d’un dessus de boîte pour simuler la horde putride, et plein de trucs super cool, des crossroads, bref, une vraie expérience Dead of Winter avec des pichenettes. De quoi nous mettre l’eau à la bouche, sans qu’on puisse trop en découvrir.

Voilà voilà… On a hâte de vous en parler.

Team Dead of Winter !

Puis vinrent les auteurs de Junk Art ; un duo haut en couleurs, pétillant et très drôle, visiblement content d’être là.

Réalité virtuelle sur Ascension

Après une pause midi méritée et des rendez-vous pris, nous avons joué à Happy Salmon (un party game de trente secondes à deux minutes), vu des splendides figurines peintes de Mythic Battles (et sous la peinture, ça envoyait bien du pâté).

Islebound, le Laukat nouveau qu’on verra bientôt

On a récupéré Martin de Pretzel pour l’exentsion de Flick ‘Em Up, Red Rock Tomahawk, où il a fait démonstration de ses compétences de tireur à l’arc (ou pas), puis attaqué le dossier sérieux de la demi journée : Mystic Vale. Ce jeu de card-crafting nous faisait bien de l’œil et nous avons écouté John D. Clair en parler. Et le petit gars, pour une première interview filmée, il s’en est rudement bien sorti.

Flick ’em up surdimmensionné, toujours impressionnant

On pochette Mystic Vale pour l’interview !

On a encore pris des rendez-vous (et le planning s’est rempli à vitesse grand V, on vous le promet), vu Domek (Dream Home), un jeu familial de draft où l’on construit sa maison de rêve qui vient de Pologne et tombons sur un jeu inconnu au bataillon, pas du tout prévu dans notre planning. Il s’agira d’un jeu de deckbuilding coopératif Harry Potter (Battle at Hogwarts) édité par USApoly et expliqué par le sosie de Draco Malefoy.

Il n’avait pas de tatouage de mangemort. On a vérifié.

Enfin, nous passons voir Red Raven Games histoire de faire un coucou-prise de rendez-vous avec Ryan Laukat, puis finissons la journée en discutant Terraforming Mars chez Stronghold, qui distribue Fryx Games. Terraforming Mars, sous des allures d’eurogame très complexe, se révèle plutôt simple à appréhender et a priori très bien thématisé.

Mars n’a qu’à bien se tenir !

Oh mais que vois-je ? Coucou toi.

Moments notables de la journée : Shanouillette en extase devant la vitrine de Cool Mini or Not, avec leur palanquée de jeux non kickstartés et un jeu non annoncé, dont nous avons appris le titre plus tard. Le Periscope en live, où un des éditeurs de GAG nous a rejoints au débotté. Les visages ébahis et aux anges d’Isaac Vega et Fernanda Suarez qui découvraient le jeu Flick ‘Em Up / Dead of Winter. La septième fois que nous avons croisé Théo Rivière, fier comme un gaillard parce qu’il avait son Legendary Encounters Firefly. Le repas du soir, où l’on se refaisait la partie de Happy Salmon en se tapant sur l’avant-bras. 

Mic drop ! (à demain, quoi)

Unusual suspects

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