Fils-des-brumes arrive en jeu de société
C‘est Crafty Games qui a annoncé l’arrivée prochaine d’un KS pour le jeu de société Mistborn: House War basé sur le cycle fantasy Fils-des-brumes (Mistborn en VO), avec la participation de l’auteur him-self, le grand Brandon Sanderson, ainsi que Dragonsteel Entertainment.
Ayant terminé la saga il y a quelques mois, c’est avec une certaine joie non feinte que j’apprenais la nouvelle du jeu, de la bouche de mon cher adjoint Umberling, que je salue au passage.
Voici donc un jeu « faussement » coopératif. Où l’on jouera… Les maisons Nobles.
Wait. What, why ?
Bon, reprenons.
Si vous ne connaissez pas l’univers de ces livres, en quelques mots, nous sommes dans un monde imaginaire en fin de vie où la cendre tombe en continue sur des terres embrumées. Dans ce monde cruel, vous naissez soit Skaa (et vous serez un esclave au service des Nobles), soit Noble (et vous serez au service du Seigneur Maître, l’empereur mystérieux et sadique qui règne sur ces terres depuis des siècles).
Si vous avez une ascendance Noble, vous aurez peut-être la chance d’être touchée par l’allomancie, ce qui signifie que vous serez capable d’ingérer et de brûler des métaux particuliers, vous donnant des pouvoirs extraordinaires. En allomancie, le fer permet de tirer les autres métaux vers soi, l’acier de les repousser, l’étain vous permet d’augmenter votre force et votre vitesse, le zinc d’enflammer les émotions chez les autres, etc. Les Skaa cachent parfois des allomanciens dans leurs rangs, enfants illégitimes de Nobles…
Et voilà, comme les Nobles et le Seigneur Maître traitent excessivement mal les Skaa, ceux-ci commencent à rêver d’une rébellion…
L’histoire de Brandon Sanderson tourne autour de quelques rebelles charismatiques et attachants. Dommage, c’est pas eux que le jeu nous propose d’incarner.
On sera donc du côté de ces idiots de Nobles, tachant de barrer le chemin de Kelsier, Vin, Sazed et les autres. En même temps, vous allez lutter pour devenir la maison la plus influente du pays en quémandant les faveurs du tout-puissant Seigneur Maître.
Là où on a quand même très envie d’en savoir plus, c’est quand on nous lâche le nom du game designer. Kevin Wilson. Descent v2, Cosmic encounter, Sid Meiers’ civilization, Horreur à Arkham, Fury of Dracula, Game of thrones… ça vous parle ?
Les brumes de Luthadel
Chaque tour, les joueurs produisent des ressources (nourriture, prestige, argent, Skaa, guerriers, ou de l’atium – le « onzième métal », le plus puissant des métaux -) dans des proportions différentes et des combinaisons propre à leur faction.
Vous pouvez convertir les différentes ressources pour obtenir quelque chose qui vous manque, mais sur le long terme, les joueurs doivent travailler ensemble, mettre en commun leurs ressources, sinon impossible de réussir.
Il y a quatre niveaux de «problèmes» ; au début de chaque tour, un problème est ajouté au plateau dans la colonne correspondante et chaque problème pré-existant monte d’un niveau.
Si un danger passe le niveau 4, il provoque divers autres problèmes en cascade, comme l’augmentation du niveau des «troubles» ou l’attribution aux joueurs d’une « défaveur ». La partie principale du jeu tourne autour de la négociation entre les protagonistes pour résoudre ces problèmes.
Tout – excepté les Faveurs précédemment gagnées – tout, ou presque donc, peut être négocié : ressources, cartes de Personnalité (qui peuvent avoir une variété d’effets), faveurs en dehors du jeu, etc.
Le jeu peut se terminer de deux façons, soit les troubles atteignent le niveau 8, soit une carte d’un problème particulier (aka Vin) est résolu. Si elle n’a pas été vaincue, elle augmente les troubles de 4. Si les joueurs sont en mesure de vaincre Vin, alors le joueur qui a le plus grand nombre de Faveurs gagne. Si les troubles atteignent 8, alors la rébellion éclate et le joueur avec le moins de Faveur (la faction la plus éloignée du Seigneur-Maître) gagne.
[Mise à Jour 16/06/16 : Le jeu est désormais sur KS ! Et les règles en VO y sont dispo]
Un jeu de Kevin Wilson
Edité par crafty games
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue et traductions : Anglais
Date de sortie : 2017
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Fneup 03/05/2016
Bon, prem’s sur la maison Venture, mais à condition que je puisse jouer le petit rebelle qui lit plein de livres et qui sait pas danser alors 🙂
Shanouillette 03/05/2016
Haha ce cher Elend ! oui ça va se battre pour incarner la seule maison qui donne envie !
fouilloux 04/05/2016
Le système de victoire est marrant en tout cas.
Antyova 09/05/2016
Pour le coup, ce n’est pas sur le jeu que j’ai envie de me jeter, mais sur les bouquins!
Je ne connaissais pas cette série et elle me semble bien sympathique.
Quelqu’un a-t-il lu les livres?
Shanouillette 09/05/2016
Sha-man et moi oui, Umberling aussi il me semble. 🙂
Antyova 09/05/2016
Déjà, ça fait trois personnes ^^. Puis si vous avez tenu jusqu’au bout, c’est que ce ne doit pas être si mal que ça. Quel est le verdict de dame Shanouillette?
Shanouillette 10/05/2016
Oui, c’est du bon. L’écriture est cinématographique, vivante. Après j’ai trouvé quelques longueurs dans le 2e livre, des répétitions, mais quand même, l’univers, les personnages, c’est cool ce qu’il a fait. Après du même auteur je te conseille les archives de Roshar, j’ai débuté, ça sent la grosse grosse tuerie ! Malheureusement c’est une grande saga en cours d’écriture, donc ça veut dire qu’il faudra être patient…
Fneup 10/05/2016
Hello Antyova !
C’est du très bon, que je conseille assez fréquemment aux amateurs de Fantasy comme aux novices.
Ses grosses qualités :
– Fluidité de lecture : c’est simple, efficace, dans un style assez léger mais agréable. Bref, et ça se lit tout seul !
– Univers crédible : comme d’habitude avec Sanderson, le côté fantastique et le background sont bien réfléchis / cadrés / démontrés, ce qui facilite l’attachement à l’intrigue et l’identification aux personnages
– Scénario captivant : à titre personnel, j’ai eu beaucoup de mal à décrocher de sa lecture, j’ai dû louper mes arrêts de train une ou deux fois à cause de ça 🙂 Et puis, sans rien révéler, ça se termine ! Et c’est un plaisir de lire un cycle qui apporte une vraie fin à son intrigue sans trop laisser le lecteur devoir imaginer le dénouement.
Ses petits défauts :
– Trame classique : avec du recul, on reste sur un scénario de fond relativement classique (lutte des classes, mentor, apprenti, pouvoirs à niveaux…)
– Effet de surprise : il y a pas mal de rebondissements et pas que des gentils dans l’histoire mais on n’est pas non plus dans Games Of Thrones 🙂
Voilà, en bref, fonce !!!
PS : pour finir de te convaincre, je te conseille l’excellente critique du non moins excellent site Elbakin qui lui donne la note de 9/10 : http://www.elbakin.net/fantasy/roman/l-empire-ultime-1706 (ne pas la lire si tu veux garder tout l’effet de surprise !)
PS (2) : dans le même style en moins long, si tu as moins de temps, Warbreaker, du même auteur, est très bien !
Shanouillette 10/05/2016
Je plussoie sur tous ces points. Et en particulier, c’est en effet agréable d’avoir une vraie fin. 🙂
Antyova 10/05/2016
Wow! Cool!
Merci beaucoup à tous les deux. Je fonce m’acheter le tome 1, et je garde en mémoire Warbreaker et les archives de Roshar.
Me reste plus qu’à finir Anna Karénine, lire ma petite réserve de bouquins des Moutons électriques (superbe éditeur si vous ne connaissez pas, il recèle de vraies perles et les bouquins sont très beaux), dépiler mes 5 romans steampunk de chez Bragelonne et hop! Je me lance dedans ^^
Shanouillette 16/06/2016
ça y est ! le KS est lancééééé