Daniele Tascini & David Turczi reviennent avec Tekhenu: Obelisk of the Sun
L‘italien Daniele Tascini que l’on connait notamment pour Tzolk’in, Les Voyages de Marco Polo, ou encore Teotihuacan revient cette année sur le devant de la scène avec à ses côtés l’anglais David Turczi (Anachrony, Kitchen Rush, Cerebria, Dice Settlers…) pour un euro situant son action dans l’époustouflant décor de Karnak de l’actuelle Louxor (Egypte). Le titre est baptisé Tekhenu: Obelisk of the Sun et sera dispo en anglais dans le texte chez Board & Dice d’ici juillet prochain pour la Gen Con.
Le complexe religieux de Karnak s’est progressivement renforcé et enrichi durant plusieurs siècles, et votre intention est de rejoindre les pharaons dans l’agrandissement de cet édifice hors normes tout en honorant les dieux d’Egypte comme il se doit, tout cela avec l’aide de dés.
Pas encore de photo du jeu définitif disponible, mais nous savons déjà que le plateau de jeu est divisé en six sections, chacune associée à un dieu égyptien : Horus, Rê, Hathor, Bastet, Thot et Osiris. Au centre se trouve un obélisque (Tekhenu) qui projette son ombre sur différentes parties du plateau. Ainsi, la zone autour de l’obélisque est divisée en parties ensoleillées, ombragées et sombres, selon la façon dont l’obélisque projette son ombre.
À chaque tour, vous lancez des dés et effectuez des actions associées à la valeur du dé et à la section à partir de laquelle le dé a été lancé. Selon la couleur du dé et la position de l’ombre de l’obélisque, chaque dé est considéré comme Pur, Tainted (« souillé » ou « impur ») ou Interdit. Vous devez aussi faire attention à la manière dont le dé choisi affectera l’équilibre général lorsque la phase de Maat se produira, tous les 4 tours, car si l’équilibre penche du côté obscur de la force, vous pourrez perdre des précieux points de victoire au passage.
Selon vos actions, vous pourrez construire des statues ou des bâtiments autour du complexe pour gagner des ressources (le pain, le papyrus, la pierre à chaux et le granit) et pour influer sur le scoring qui arrivera deux fois dans la partie. Vous aurez aussi la possibilité de jouer sur la population, son nombre et son niveau de bonheur, sachant que le marqueur de bonheur ne peut jamais dépasser celui de population, à vous de trouver un équilibre entre les différentes actions.
En gardant votre peuple heureux, vous débloquez, entre autres, de puissants avantages ainsi que des points de victoire bonus lors du scoring. De plus, plus votre peuple est heureux, plus vous pouvez choisir parmi les cartes disponibles. Car oui, il y a aussi des cartes : les bénédictions, les technologies et les décrets.
Toutes ces actions se réalisent en honorant les dieux concernés (Horus, Ra, Thot, etc) sur le plateau. Il vous reste aussi toujours l’option de générer une production en créant des ressources basées sur la couleur du dé et la valeur de production actuelle de cette ressource. Les ressources sont importantes pour le peuple : si vous en manquez, vous souffrirez de conséquences négatives.
Au moment du scoring, plusieurs aspects sont notés : le nombre des divers bâtiments (fermes, mine, statue, maisons…), votre production, mais aussi les décrets collectés et le niveau de bonheur de la population.
Rainer Ahlfors, qui travaille chez l’éditeur Board & Dice, résume le jeu en ces termes : « À votre tour, lancez un dé, placez-le, puis effectuez une action dont l’effet dépend de la valeur du dé que vous avez lancé. si Teotihuacan est plus léger sur les règles et a un réseau plus compliqué dans la façon dont les actions s’assemblent pour former le résultat du jeu, Tekhenu a un peu plus de règles, mais des actions plus simples et plus directes. »
L’un des auteurs, Daniele Tascini, aime comparer la structure de ce titre à Trajan de S. Feld « mais avec des actions moins abstraites » ajoute-t-il. « Tekhenu est plus court en nombre d’actions [que Teotihuacan], donc intrinsèquement plus tactique’ précise quant à lui David Turczi.
Board & Dice ayant un partenariat avec Pixie, il n’est pas du tout impossible de voir le jeu traduit chez nous ! On vous confirmera cela dès qu’on en saura plus.
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Y@n 02/01/2020
De mieux en mieux, désormais on nous présente des jeux en version prototype, des jeux qui ne sortiront que dans 7-8 mois ! La prochaine étape sera au niveau de l’idée genre « bidule s’apprête à faire un jeu avec machin sur le principe de truc, ca va être génial !! » ?
Le monde du J2S marche sur la tête… Au moins, de cette façon on n’évoque pas le fait qu’en y jouant le jeu est bancal ou nul, ou tout simplement banal.
Et si en 2020, on arrêtait cette fuite en avant et on parlait avant tout des jeux qui viennent de sortir ou qui sont déjà sortis, bref des éléments concrets et non pas du futurs jeux qui sortiront dans 6 mois ? En bref, revenir au présent afin de profiter des jeux du moment. #slowgaming
Grovast 06/01/2020
Si sur Ludovox on ne parlait pas à l’écrasante majorité des jeux déjà sortis dans des articles aboutis, je comprendrais ton commentaire.
Shanouillette 06/01/2020
+1 avec Grovast. Je ne pense pas qu’on soit dans la « course en avant ». Pas plus que l’actu nous oblige à l’être, en tant que site d’actu. 🙂 L’un des rôles principaux de la news a toujours été d’annoncer les projets plus ou moins en amont, et c’est classique que ça soit plusieurs mois avant. Ici, Tekhenu a été annoncé officiellement, les amateurs de ce genre de jeux et des auteurs commencent à en discuter sur les forums, c’est un peu mon job de relayer ce genre de choses aussi.
Mais si avoir un coup d’oeil sur ce que l’avenir nous prépare n’est pas votre préoccupation principale, (et j’en conviens complètement, il sort suffisamment de jeux chaque semaine pour ne pas avoir à s’en soucier), il y a je pense largement de quoi faire en dehors de la section news pour se tenir informé sur ce qui vient de sortir.
A bientôt 😉