Celestia fête ses 10 ans avec une Big Box
Celestia de Aaron Weisblum est sorti en 2015, et oui 10 ans déjà ! En vérité, il existait même avant, sous le nom de Cloud 9 (1999) mais son habillage made in Blam!, avec cet aéronef en 3 dimensions et ses îles flottantes (non pas le dessert) sous le pinceau de Gaetan Noir lui ont offert une autre aura et le succès fut au rendez-vous puisqu’il s’en est écoulé plus de 300 000 exemplaires dans le monde.
Pour ses 10 ans Blam! son éditeur donc, nous propose une version Big Box avec un nouveau visuel, mais surtout avec toutes les extensions et tuiles goodies sorties jusqu’ici, et quelques petits ajouts comme une version deux joueurs réalisé par Bruno Cathala.
Ajout totalement cosmétique : pour construire votre aéronef (j’appelle ça une baignoire volante) vous pouvez piocher dans différents éléments afin de lui donner le style que vous préférez ! Oui, inutile donc indispensable. En sus, au lieu des pions en bois vous avez des twinples plutôt jolis (vous savez ces petits meeples custom en plastique stylisés).
Stop ou encore dans les nuages…
Celestia (Ludochrono avec le Sha-Man !) appartient au joli genre du stop ou encore. Le but du jeu est de gagner le plus de points de victoire et pour cela il faudra atteindre les 50 points et l‘annoncer.
Le gameplay est très simple : un joueur est désigné capitaine et doit lancer les dés pour atteindre l’île suivante (chaque île indique le nombre de dés à lancer). Sur les dés : les péripéties que l’on va rencontrer (des oiseaux féroces, des pirates, des éclairs, etc) et pour les affronter, il faudra jouer des cartes qui correspondent.
Mais avant cela, on réalise un tour de table et chaque passager à bord du vaisseau (joueur) doit décider s’il reste dans l’embarcation pour aller plus loin ou s’il descend. À savoir : si jamais le capitaine ne peut pas jouer les cartes correspondantes aux péripéties, l’aéronef s’écrase et on repart à zéro, non sans piocher une nouvelle carte et changer de capitaine. Ceux qui sont descendus peuvent récupérer une carte trésor, selon l’île où ils sont.
Tout le choix réside là: je tente d’avancer pour viser des trésors plus intéressants mais au risque de m’écraser avec les autres membres d’équipage… Le capitaine peut très bien laisser croire qu’il va passer sans encombre les évènements, pour s’écraser lamentablement. Petit élément important, le capitaine change à chaque tour qu’il s’écrase ou qu’il passe à l’île suivante. Parfois on descend tout simplement parce qu’on pense que l’on n’a pas assez de cartes pour passer l’île suivante.
On a aussi quelques cartes un peu fourbasses, comme Débarquement qui permet comme son nom l’indique de débarquer un joueur contre son gré, ou Coup Dur qui fera relancer des dés sur leur faces vierges au capitaine. Pratique quand on est descendu trop tôt et que l’on espère que les autres membres d’équipages s’écrasent. On a aussi quelques moyens d’aider le capitaine.
Les extensions dans le ciel
Transition toute trouvée pour vous parler de la première extension nommée Coup de pouce, elle incorpore des cartes dont celles du même nom que l’on pourra jouer hors de son tour pour aider un capitaine mal engagé. Cela ajoute un peu de coopération forcée, d’autant que des cartes coup de pouce non jouées à la fin de la partie donnent des points négatifs. Cette extension ajoute aussi des pouvoirs spéciaux aux personnages.
La deuxième extension Coup de théâtre ajoute quelques cartes en plus et une mécanique de Chaloupe. Il s’agit d’un nouvel aéronef que l’on peut emprunter si on sent que le capitaine ne va pas réussir à nous mener à bon port !
Je fais rapidement mention de la variante pour deux joueurs signée Cathala, qui peut très bien se jouer avec votre boîte de Celestia classique. Chaque joueur détient 3 pions et peut décider en tant que capitaine d’en faire descendre un pour se ravitailler et piocher de nouvelles cartes. Combien ? et bien cela dépend du nombre de dés qu’il doit lancer – pratique pour refaire sa main. La version à deux de base étant un peu pauvre, cette proposition ajoute un peu plus d’espace de décision et de choix.
Sachez par ailleurs qu’une édition Celestia Duo signée par Bruno Cathala arrivera en fin d’année. Une itération coopérative avec de la communication limitée où il faudra chacun son tour déjouer les embuscades des pirates, savoir quand et comment communiquer pour donner les bonnes cartes à votre coéquipier.
On en reparlera dès que l’on aura plus d’informations !
Celestia Big Box arrive le 10 janvier en boutique pour un prix avoisinant les 40 €.
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