Canardage : heeeeeeere i am, born to be king, i’m the prince of the duuuuck pooond…
(Désolé, je n’ai pas le talent de Freddy Mercury pour les paroles…)
Tout est dit sur la boîte : « Il ne peut en rester coin ! »
Bienvenue dans Canardage nouvelle édition remasterisée, l’occasion de revenir sur un petit jeu qui a occupé nos débuts de soirées pendant de longs mois. Et je peux vous l’assurer, ça va être une véritable boucherie, une véritable canarderie même, si vous me permettez ce barbarisme !
Comment tuer les canards roses (1)
Canardage nouvelle édition, c’est comme Canardage première édition, mais en plus compact. Vous voyez à la louche la différence entre les 2 boîtes…
En fait, le plateau de jeu a été rendu pliable, et la boîte s’en retrouve ainsi fortement réduite. Ce qui ne gâche en rien le jeu ! Il est toujours aussi agréable à l’œil, sans toutefois atteindre des sommets absolus dans l’art graphique, et le matériel est composé d’une piste de jeu, de cartes et de marqueurs pour viser.
Ce petit jeu très simple se déroule dans l’enfer d’une mare aux canards. Dans celle-ci, chaque équipe de couleur va tenter d’abattre le plus de ses congénères d’une couleur différente (c’est assez bizarre à écrire ça…) afin que seuls les siens restent maîtres des roseaux.
Le jeu se joue avec une piste comportant une série d’emplacements, sur lesquels viennent se placer les cartes des canards tirés de la pile contenant toute la faune de la mare (ainsi que quelques emplacements vides).
Chacun dispose de 3 cartes, et chacun à son tour, il FAUT en jouer une (c’est important), en essayant donc d’abattre un canard d’une autre équipe, ou sauver un des siens.
Pour cela, il y a moult actions possibles, parmi lesquelles (sans être exhaustif) : faire avancer la file de canards (le premier est donc sorti de la mare, retourne sous la pile, et une nouvelle carte est ajoutée), se cacher derrière un autre, déplacer un canard, abattre un canard arbitrairement…
Mais le cœur du jeu consiste à tirer les canards comme des lapins, les oreilles en moins, cela se passe en deux temps.
Dans ta duck face !
En 1, il faut qu’un joueur place un viseur sur un emplacement (et non pas sur un canard, c’est bien l’intérêt du jeu) grâce à la carte « En joue », et en 2, la carte « PAN » permet de déplumer de l’intérieur le palmipède se trouvant à ce moment-là sur ledit emplacement.
On fait alors avancer ceux qui sont derrière (en ayant pris soin de retirer le viseur…) et on tire une nouvelle carte.
À la fin de son tour, il faut juste penser à refaire sa main.
La satisfaction suprême arrive lorsqu’un joueur est obligé d’exécuter un de ses propres canards, parce que la configuration de jeu et de sa main ne lui en laissent pas le choix… Et c’est là que c’est important de se rappeler qu’il est obligatoire de jouer une de ses cartes à son tour !
Mon avis sur ce conflit de canards (2)
C’est vraiment très facile, souvent jouissif, totalement gratuit (souvent avec acharnement), rapide, défoulatoire…
L’idéal pour commencer une soirée sans passer trop de temps sur les règles (il suffit de savoir lire les cartes, les règles sont contenues dans le paragraphe ci-dessus… vous avez aussi le Ludochrono). Il passe aussi très bien pour clôturer en beauté une soirée jeux et régler ainsi une bonne fois toutes ces petites tensions accumulées au cours des longues parties de jeux plus sérieux. Attention, Calimeros s’abstenir !
La nouvelle édition ajoute les cartes « Peace and Love » et « Walking Duck », mais apporte surtout un gain de place appréciable dans la ludothèque ! Pour le fonctionnement, rien ne bouge.
Bref, pas prise de tête, facile à sortir, chicaneur à souhait et idéal pour tous âges, je le conseille chaudement (cf mon test). On a plusieurs dizaines de parties dans les pattes qui ont su nous convaincre qu’il était indémodable !
Un jeu de Keith Meyers
Illustré par Randy Martinez
Edité par Gigamic, Playroom Entertainment
Langue et traductions : Anglais, Français
Date de sortie : 05-2016
De 3 à 6 joueurs
A partir de 8 ans
Durée moyenne d’une partie : 20 minutes
(1) Désolé Manu, pour les autres, c’est un peu comme buter le chat dans Rumble in the House, ce sont eux qui doivent décéder en premier…
(2) Jeu de mot honteusement plagié du célèbre groupe de métal parodique Ultra Vomit, dont vous pouvez passer la fameuse mélopée « Je collectionne des canards…vivants » au moment de jouer à ce jeu
LUDOVOX est un site indépendant !
Vous pouvez nous soutenir en faisant un don sur :
Et également en cliquant sur le lien de nos partenaires pour faire vos achats :
morlockbob 09/01/2017
J’adore ce jeu et pour une bonne raison : il n’essaie pas de vous fait croire 3 secondes qu’il y a une stratégie ou « qu’en vrai, il est pas si bête qu’il en à l’air ». Non, c est un jeu débile et sa plus grande qualité et de l’assumer.
Meeple_Cam 10/01/2017
Alors je m’insurge. Ceux à buter en premier, ce sont les verts. Ils sont horribles, les verts. Et puis pareil dans Rumble, les personnages de couleurs vertes ne doivent pas survivre au premier tour, c’est écrit dans la règle.
fouilloux 10/01/2017
Hé, ça pas non?
Ziold 10/01/2017
Bin non, les verts ce sont ceux qui gagnent… 😉
fouilloux 10/01/2017
Enfin quelqu’un de censé ici.
ziold 10/01/2017
C’est la base quoi…
Shanouillette 10/01/2017
Dans Rumble c’est les robots qui doivent mourir en premier. Tout le monde le sait non ?
ziold 10/01/2017
HERETIQUE !! SORCIERE ! AU BUCHER !!
😛
Max Riock 10/01/2017
On y joue souvent à la maison, mais à 5-6 joueurs, il traine un peu en longueur …
Une petite extension rajoutant des cartes cibles et un peu plus de cartes pour tuer des canards serait, à mon avis, appréciable.
Grovast 10/01/2017
C’est vraiment à prendre au troisième degré en effet. Dans ce cadre, j’aime bien le fait que même une fois tous ses canards lâchement dézingués, on peut toujours (vaguement) espérer revenir en jeu grâce à un improbable « Walking Duck » de dernière seconde.
Un poil long pour ce que c’est quand même.
Grovast 10/01/2017
Et j’ai oublié de parler d’un truc pas cool, c’est les tours où on se retrouve avec 3 cartes inapplicables sur 3 ; ça arrive malheureusement un peu trop souvent à mon gout.
atom 10/01/2017
Je n’y ai joué qu’une fois mais j’ai eu la même sensation, Pas de problème pour un jeu débile qui s’assume, même trés chaotique, le problème c’est que c’est trop long pour moi. (dit le gars a qui ça ne pose pas de problème de terminer aux aurores).