Istanbul : pas cher pas cher mes ananas
Istanbul est un jeu de gestion de ressource, d’optimisation et en même temps une course puisque la partie se termine quand un joueur a réussi à acquérir ses 5 rubis. il propose une mécanique d’awalé, pour se déplacer on doit égrainer nos pions, si l’on ne peut pas le faire alors on doit revenir à la fontaine pour tous les récupérer, pas dramatique mais ça sonne comme une action perdue. Mais en revenant sur des tuiles ou l’on a un pion on peut le récupérer, si bien que l’on peut se programmer son chemin pour ne pas perdre trop d’actions (je rappelle que c’est une course). L’interaction est présente car les coûts pour acheter les rubis sont majorés quand un joueur en achète un, mais il y a tellement de façon d’en acquérir. De plus vous pouvez couper l’herbe sous le pied d’un joueur en prenant le rubis souhaité. Aller sur la tuile d’un joueur vous oblige à le payer 2 sous, parfois c’est rageant, soit on change de plan, soit on le renforce ^^
La rejouabilité semble au rendez vous car vous pouvez positionner les tuiles dans l’ordre de votre choix et cela n’a l’air de rien, mais votre programmation si fine ne fonctionnera peut être plus si bien.
Il peut fonctionner aussi bien avec des joueurs amateurs (pas familial non plus car il y a pleins de petites choses à expliquer) qui vont jouer de manière légère, mais aussi avec des experts qui vont prévoir deux ou trois coups à l’avance.
On en parle de cette couverture complètement cliché limite limite ? C’est pour moi la seule ombre aux tableau.



