Dans l’assiette : Arcimboldo, Pantolino, Momiji, Le murmure des feuilles, La fin des artichauts, Just wild, Great western trail 2, Awimbawe, Loco momo

 

Qu’y a-t-il au menu du jour ? Qu’est ce que les auteurs, éditeurs, boutiques, vous ont encore préparé ? De la nourriture industrielle au petit plat mijoté, prenez place à notre table ludique afin de goûter les produits de saison et remplir, ou pas, votre cabas. Cette rubrique va tenter de proposer des jeux par thème plutôt qu’en vrac, de regrouper par recettes plutôt que de donner dans le catalogue. Des petits jeux, des gros jeux pour les appétits d’oiseau ou les gourmands, un peu comme un « Small is beautiful » plus cadré. Il est bon par moment de changer de cantine et de goûter d’autres formules.

 

LA FIN DES ARTICHAUTS (Gigamic)

Réflexe ludico-pavlovien, j’ai moi aussi pensé de suite à Salade de points en voyant la boîte. C’est vrai que le packaging est trompeur, surtout qu’il y a des légumes. Mais non, rien à voir. Dans ce jeu vous devez vous débarrassez de vos artichauts en vous faisant aider par les autres légumes.

 

 

Chaque joueur part avec une réserve de dix artichauts. Il pioche cinq cartes pour constituer sa main. A son tour il prend une carte du marché (c’est de circonstance (Bonacieux)). Une carte, c’est un légume et une compétence : La carotte permet d’éliminer deux artichauts, l’oignon  un artichaut et se donne à un autre joueur, la betterave fait piocher dans une main adverse pour défausser… Il y a aussi le brocoli, le poireau, la patate, l’aubergine, les petits pois. Les cartes du marché, sauf contre indication, partent dans votre défausse. Ce qui vous permet de jouer plusieurs cartes à la suite quelques tours plus tard. Quand un joueur tire une main de cinq cartes sans artichauts, il a gagné.

Quatre fruits et légumes par jour, ou j’aime pô les artichauts ?

Ce jeu en belle boîte métal aura bénéficié d’un mini buzz qui me sera revenu en tête au moment de sa sortie. Cet affrontement sous forme de course pour vider sa réserve, ce  « Mon premier deckbuilding » pour initier les familles (deckbuilding pas vraiment, puisque le nombre de cartes ne grandit jamais vraiment, les « bons » légumes remplaçant juste les « mauvais »), est un jeu sans prétention où, sans avoir le frisson, on fait sa popote, majoritairement dans son coin. Rien de bien foufou, le jeu se déroule sans accroc, même si quelques parties plus tard on commence à trouver cela répétitif et voir que certaines cartes sont d’une utilité moindre. Sa bonne tête lui permettra de finir dans l’assiette de nombreux joueurs, mais personnellement, je vais reprendre de la salade.

 

JUST WILD (Helvetiq)

Helvetiq (l’éditeur) s’associe avec La Salamandre (une maison d’édition axée environnement), et sort trois jeux avec un thème sur la protection de la nature : Fly home, Fish n Flip et Just Wild, sur les espèces en voie de disparition. Aux manettes de Just Wild, deux auteurs dont l’estimé Leo Colovini, dans un jeu rappelant Marrakech et sa pose de tapis. Il faut, à la fin de la partie avoir le plus d’illustrations visibles de votre animal pour gagner.

Partie à deux. Bravo nounours !

 

Chaque participant se voit attribuer trois cartes. Et va passer son temps à recouvrir les cartes des autres pour agrandir son territoire et rétrécir celui des adversaires. Chaque carte contient, à la façon des dominos, deux animaux et des valeurs. Pour recouvrir, il faut pouvoir poser un domino de la somme correspondante. Pour recouvrir deux moitiés de cartes, le chiffre de votre animal doit correspondre à la somme que vous voulez recouvrir (pour passer sur une carte 4 + une 2, votre animal doit être de valeur 6). Si la somme dépasse 10, il faudra poser une carte face cachée (on la considère de valeur 10), et une seconde face visible. Le dos des cartes donnent une idée de leur puissance mais en réalité on ne peut pas vraiment se baser dessus puisqu’en les tenant vous cachez une des valeurs (!). Si jamais un bébé est présent sur l’illustration, vous pouvez poser un jeton et ainsi protéger votre territoire, personne ne pourra venir vous embêter.

Trop juste ou trop sauvage ?

Tactique par moments, subit et hasardeux par d’autres, ce petit jeu abstrait a le mérite d’avoir une esthétique agréable, de mettre en avant une cause à laquelle il est bon de s’intéresser, et de se laisser jouer. L’idée de la somme pour se placer est bonne, mais freine le jeu par moment, car il n’est pas toujours évident d’avoir les bonnes valeurs au bon moment. Dans le genre rapport de force/valeur, on lui préfère de loin Cheese Rescue chez Djeco. Avec, là aussi, un design soigné.

 

A LA MANIÈRE  D’ARCIMBOLDO (Bankiiiz éditions)

Après Pessoa, voici une autre figure du monde culturel à être mise en valeur à travers un jeu. Plus aisément reconnaissable que son collègue portugais, Guiseppe Arcimboldo était un peintre italien du XVIème siècle, connu grâce à ses portraits composés de fruits, de légumes et de fleurs. A vous de suivre les traces du célèbre peintre. Vous voilà seul devant votre toile afin de donner vie à un thème imposé. Vous ne savez pas dessiner, pas de panique, vos pinceaux, fusains et gouaches sont ici remplacés par des aimants (magnet en français) de tailles différentes, symbolisant les fruits, légumes et fleurs dont vous aurez besoin.

 

Les règles sont simples : assemblez deux propositions, un sujet un adjectif/complément et, hop, voilà votre sujet (ex : un ouvrage caché/un nuage sur la banquise/un métier féerique…). Il y a des centaines de possibilités. Tous les joueurs vont alors piocher des légumes dans le tas commun et les assembler sur leur tableau. Si c’est une course pour récupérer les éléments avant que le voisin ne vous les vole, il n’y a pas de bonus à finir en premier. Vos œuvres terminées, votez pour celle qui correspond le mieux au thème.

La patate ou pas la pêche ?

On se demande pourquoi Arcimboldo n’avait pas eu les honneurs d’un jeu bien plus tôt tant son art se prête à ce genre d’exercice. Le jeu, en lui-même, n’est pas d’une originalité folle : de Pix (Gameworks) à Kezako (Cocktail games), ce n’est pas la première fois qu’on se sert d’ustensiles pour dessiner. Comme souvent dans ce genre de titre, les points sont accessoires et le vote illusoire. En poussant un peu, on pourrait même dire qu’on est ici plus proche du Scrapbooking que du jeu de société. On a surtout le plaisir d’entrevoir la poésie de certains (la lourdeur d’autres tendant un peu trop souvent vers du 18+). Une belle idée qui libère surtout la créativité, moins le côté jeu.

 

PANTO LINO (Huch)

 

Il aurait pu s’appeler Human centipede ze boardgame si ce n’était pas un jeu pour enfant. Le but des bambins va être d’allonger son mille-pattes en jetant les dés et en faisant les bons choix dans les tuiles de différentes longueurs. Pantolino, un jeu de développement ?

Une tête et plein de tuiles  avec plus ou moins de chaussures (2/3/4) sont disponibles dans plusieurs couleurs. Les dés (on aime les dés quand on fait des jeux pour enfants), il faut les lancer et les relancer, pas plus de trois fois. Et tâcher de conserver la même couleur, afin de chausser au mieux notre bestiole et agrandir sa garde robe (sa garde chausse ?). Le choix des couleurs composant le corps importe peu (ça départage si égalité). Ce qui importe, c’est d’apprendre à gérer le risque. Faut-il se contenter d’une tuile avec moins de chaussures ou pousser le bouchon et peut être tout perdre ? On aime aussi construire un long mille-pattes.

 

Dans le mille ou un km ça use, ça use ?

Jeu pour enfant auquel, avec la variante “vol chez le voisin” (un peu comme chez Pickomino, on peut récupérer des tuiles chez l’adversaire), les adultes pourront s’amuser une fois ou deux. Le jeu est plaisant d’entrée puisque le décor évolue à chaque tour, et on apprécie toujours cet effet. Les tuiles chaussures sont de tailles différentes ce qui pousse à la prise de risque mais attention cependant à bien regarder celles déjà prises pour ne pas vous bagarrer pour rien. Un jeu de hasard, d’observation, de prise de risque, qui permet l’air de rien d’apprendre à compter, et mimi comme il faut. Un jeu qui…marche !

 

 

MOMIJI (Sylex)

Momiji célèbre la nature et les feuilles mortes qu’il faut ramasser. Et classer en ordre croissant, de 0 à 3. Proposées en lots disparates, ces feuilles devront être rangées par type et par valeurs. Il faudra gérer ses acquisitions en privilégiant la pose, en les stockant sans dépasser la limite autorisée ou en les défaussant. Attention de ne pas être trop attentiste car une fois la pile de cartes feuilles terminée, la partie le sera également. Pour vous aider, les pouvoirs de vos domaines vous seront utiles, ainsi que des glands qui vous permettront d’acheter certains objectifs. Momiji est un jeu de collection, de choix dans la prise des lots, de gestion de main, et de timing. La ludochrono pour apprendre à jouer.

 

 

Les mécanismes sont simples et peu nombreux, c’est ce qui le rend aisément abordable. On ramasse son lot dans le marché, on pose ou non ses cartes devant soi sur les tas existants, on achète son objectif avec ses glands, on active le pouvoir de son domaine (on va donc jouer en mode asymétrique et bénéficier de pouvoirs spécifiques, ce qui ne révolutionne pas le déroulement mais est bienvenu). Le cœur du jeu est à la fois le timing (stocker n’est pas poser et les cartes en main ou défaussées ne seront pas comptabilisées), et la fabrication des piles de feuilles dont le décompte (multiplier la carte du dessus de la collection par le nombre de cartes qu’elle contient) peut vous pousser à trop attendre afin d’obtenir une carte en plus (gourmandise quand tu nous tiens). Reste les objectifs qui rapportent si le propriétaire est majoritaire. Une contrainte supplémentaire à ne pas oublier.

Feuilles mortes ou balade automnale ?

Momiji nous aura attiré par sa belle couverture mais nous aura convaincu par sa mécanique, certes classique, mais bien travaillée. Le ramassage des feuilles est donc un jeu de collection avec une prise de ressources qui ne sont jamais à 100% satisfaisantes (grrrr!). La bonne gestion sera de s’en débrouiller pour les poser ou s’en débarrasser sans perdre trop de tours. Même si on construit ses piles dans son coin, jeter un œil sur ce que fait le voisin est loin d’être inutile pour avoir une idée des valeurs restantes et disponibles. Jouable aussi bien à deux qu’à plus, il est une bonne porte d’entrée pour s’initier aux jeux de collection qui ont un peu de profondeur. A la fois familial avec une petite couche en plus, il est aisé à sortir et laisse une bonne impression une fois la partie terminée.

 

LE MURMURE DES FEUILLES (Iello)

Quand l’auteur de Libertalia et Blitzkrieg se lance dans le roll & write, je me sens obligé de jeter un œil, même si le genre n’est pas ma tasse de thé. Quand les illustrations dégagent cette odeur de balade en forêt au milieu des zoizeaux, arbres et ours (quoi, des ours !), on se laisse gentiment prendre par la main. Roll & write, le mot est lancé et tout ce qui va avec. Cette fois encore, il va falloir cocher des cases, barrer des symboles pour marquer des points et remplir sa grille. Alors Paolo, vil copieur ou poète naturaliste ?

 

 

Le Murmure, c’est une grille remplie de petits dessins dont on va essayer de faire la collection sous conditions : les arbres marquent un point, les papillons doivent être en nombre pair, les oiseaux en couple, les abeilles avec des fleurs, etc…  A chaque tour, on lance deux dés qui vous donnent la taille du territoire à griffonner : 4/2 = un rectangle de 4 cases sur 2 ou 2 cases sur 4. C’est à l’intérieur de ce territoire que vous choisirez les plantes/insectes à cocher. A vous d’optimiser et de ne pas être trop gourmand au risque de vous éparpiller. Peu à peu, la grille se remplit. Si vous sentez que vous n’avez plus l’espace nécessaire, vous pouvez décider de vous arrêter et calculer votre score.

Paolo je crie ton nom ou on n’entend rien ?

Le contenu de la boîte peut surprendre : un bloc de 200 fiches recto-verso divisé en quatre saisons, et deux dés. La grande idée du jeu est bien cette dernière : voir évoluer le paysage au fil de l’année le long des différentes grilles, ce qui signifie également une évolution des règles. Les exemples cités ci-dessus concernent le Printemps, sorte de mise en bouche où les contraintes sont sans réelles pénalités. On essaie de cocher le maximum d’arbres, d’arc-en-ciel, ou de marier les oiseaux. Peu de malus, sauf si on traverse la rivière qui coule au milieu de la grille. L’été et l’hiver reprennent plus ou moins la façon de scorer en modulant certains effets : la rivière est à sec donc pas de malus. L’automne est plus dangereuse (saison de la chasse ?), forçant à une gymnastique mentale et spatiale plus complexe. La cueillette des champignons peut être mortelle : pour chaque cèpe dans un territoire, il faut cocher les amanites (- 2 points), les pommes de pin rapportent si elles sont en lignes etc… Cette variété de grilles est bienvenue pour briser une routine qui pourrait s’installer, tout en créant l’ambiance si vous suivez le rythme du temps. Bien sûr, le tirage des dés peut être en votre défaveur car se voir imposer un carré de 4×4 en fin de partie est un malus assuré. Le jeu est également très dans son coin : on optimise, on gère puis on compare les scores. Même si le jeu est noté à partir de deux joueurs, rien ne vous empêche de jouer solo.

Paolo Mori réussit à proposer une belle promenade qui peut convenir même si, comme moi, vous n’êtes pas fan de ce genre puzzle et casse-tête. Très facile d’accès, on apprécie ce côté évolutif, sans trop de bouleversement de la base. Pas trop compliqué, pas trop simple, un roll & write à mettre entre toutes les mains.

 

UN CAFÉ, L’ADDITION…

 

GREAT WESTERN TRAIL seconde édition (Eggertspiele)

 

 

Les vaches, le grand air, tout est de retour. Sans vous expliquer de quoi il retourne puisque c’est une réédition (ludochrono), on va dire qu’ il est plus beau, et les personnages ne ressemblent plus à des robocops zombies au regard mort. Plus coloré aussi, ce qui n’est pas toujours très lisible lors d’une première partie (le jeton bleu posé sur la rivière a tendance à se fondre dans le décor).

Alors, on prend les mêmes et on recommence ? En gros, c’est ça. Des cases avec bonus ont été ajoutées pour passer par le chemin des Indiens, euh Bandits (jetons qu’on confond avec les cow-boys, mais que voulez vous la nation indienne menaçait de se remettre sur le sentier de la guerre si on continuait à lui donner le mauvais rôle). Profitons-en pour parler de la cheffe de la maçonnerie qui remplace ce bon moustachu, et de cet afro-américain qui devient Capitaine d’industrie ferroviaire. C’est très politiquement correct et j’ai plus l’impression qu’à l’époque, les noirs ramassaient le coton plutôt que de se pavaner dans les buffets mondains avec l’intelligentsia blanche, mais je peux me tromper. Le jeu emprunte également à son extension (Ruée vers le nord qui ne sera à priori pas rééditée) quelques éléments de scoring ainsi que les jetons permettant de se défausser pour piocher plus facilement des cartes vaches (en prime, il y en a de nouvelles). Quand aux meeples, ils sont coiffés de Stetson  ce qui les fait chuter régulièrement (le poids des responsabilités ?).

Cette seconde édition qui a plus d’allure est surtout là en prévision des autres plateaux alternatifs à venir en 2022 et 2023. Vous avez la première version, vous n’avez pas grand-chose à gagner à racheter celle-ci. Vous n’avez pas ce jeu… Comment, vous n’avez pas ce jeu !! 

 

AWIMBAWE (Explor8)

 

Après les renards (des bois), voici les tigres (de la savane?), les singes (de la jungle) etc. Perso, je n’ai pas accroché au visuel. Tous les goûts sont dans la nature, et si ce genre de collage façon vitrail est une réussite dans Ganymède par exemple, ici, je l’ai trouvé hésitant (le cobra ressemble quand même à un tas de chair à saucisse, non ?), si ce n’est la tête de guépard fort réussie. Cela n’empêche pas de jouer.

Dix parties plus tard (elles sont rapides), je ne vois toujours pas la subtilité de ce jeu de plis à deux. Cartes cachées, cartes à pouvoirs, la plus forte valeur l’emporte sauf si on coupe, les cartes faibles rapportent plus de points etc… Le truc amusant qui sauve le jeu d’une certaine platitude sont les hyènes : elles rapportent beaucoup de points mais attention, vous perdez automatiquement si vous avez les quatre hyènes du jeu. C’est amusant mais pas suffisant pour en faire le cœur de la partie. Awimbawe est assez fin pour donner l’illusion d’un jeu retors, mais il ne faut pas oublier que le tirage des cartes a aussi son importance. Et de là à devenir l’égal du Renard des Bois ou du Dr Jekyll vs Hyde, il y a du chemin à parcourir depuis la Savane.

 

LOCO MOMO (Blam !)

 

 

Couverture choupi et drôle avec ces animaux dont on se demande ce qui leur arrive. Le thème est décalé et totalement plaqué : les bestioles veulent se prendre en photo ! Là où on imagine un jeu enfant (l’éditeur a volontairement parié sur une esthétique féminine et adolescente dixit), nous voilà avec un principe à la Azul : une grille à remplir en colonne/ligne/animaux identiques ou non, avec une prise de jetons par couleur, suivant le déplacement de chaque animal (horaire/anti horaire/diagonale…). Ludochrono pour apprendre à jouer.

Le jeu est rapide mais, si stratégie il y a, elle est dure à appliquer : à son tour, on prend plutôt ce que l’on peut, ce que la pioche a décidé pour nous. Jeu hasardeux et subit, la partie de découverte est plaisante, mais on n’est pas sûr de retourner se promener dans les bois. Ou alors pour faire plaisir.

 

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6 Commentaires

  1. Doc.Fusion 23/03/2022
    Répondre

    Merci pour cet article.

    Du coup, plutôt Salade de points que La fin des artichauts… je note 🙂

    • morlockbob 23/03/2022
      Répondre

      bonjour

      Salade de points ou Carro Combo pour ma part. C’ est chez le même éditeur, il ne vous en voudront pas …

      • atom 25/03/2022
        Répondre

        Pour ma part j’ai préféré La fin des Artichauts, on les enchaine régulièrement avec ma fille, c’est un peu « mon premier deck building » il fait l’affaire aussi pour finir une soirée. J’avais adoré Sala de 2 points, mais un truc a eu raison de moi c’est le fait de refaire le tas de cartes à chaque partie pour ne pas avoir les mêmes cartes points, et si un joueur quitte la table faut refaire à nouveau le deck de légume.
        Carro combo c’est exceptionnel, je l’avais laissé chez mon neveu qui avait adoré et je l’ai racheté il y a peu car ça manquait.

         

  2. frédéric ochsenbein 24/03/2022
    Répondre

    Superbe réédition great western trail. Les petits ajustements sont juste ce qu’ils fallaient, l’édition avec plateau creusé est très agréable, et les meeples sont excellents avec leur chapeau ^^ (need rien que pour cela). Malgré le pion qui permet de piocher/défausser 2 cartes, quand ca veut pas ca veut pas et comme pour l’edition précédente une/des mauvaises mains de vaches vous plomberont la partie (oui je sais on peut faire tourner les cartes de sa main mais ca n’empêche pas d’avoir la poisse ^^)

  3. AtomChris 28/03/2022
    Répondre

    Comme d’hab. Grand fan. Simple. Explicite. Juste et honnête. Tout ce qu’on aime. Et en plus y a des références bien senties sur le phénomène navrant du cancel et à du cinéma borderline. J’imagine mal cependant jouer avec mon fils à des cartes illustrant les personnages de la dite péloche. Bien à vous. Continuez comme ça et vous ne serez pas obligés de cocher des cases ni lancer des cartes. Je vous aime.

  4. Morlockbob 28/03/2022
    Répondre

    Merci encore. Je suis tout emotionné.

     

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