Aquatica de Ivan Tuzovsky. Nous vous en avions parlé lors de notre debrief d’Essen où le jeu avait fait un joli petit buzz. Attention à ne pas confondre avec son homonyme, Aquatika, du lyonnais Alexandre Droit. Aucun lien, fils unique. [MàJ] Pour éviter la confusion, Gigamic change de nom : Aquatica devient en France Atlantes. 

Aquatica est un jeu de cartes à combo, avec un peu de hand-building. Le thème des profondeurs est une fois n’est pas coutume plutôt bien rendu : on récupérera des territoires, dans lesquels il faudra plonger pour déclencher des effets, et qui ne rapporteront des points que si l’on parvient à plonger tout au fond. Il y aura donc un tempo à trouver entre plonger petit à petit pour d’un côté, exploiter au maximum les effets proposés, et de l’autre plonger le plus vite possible pour aller chercher les points.

Une belle édition, avec une brochette inspirée d’illustrateurs (Irina Kuzmina, Andrew Modestov, Oleg Proshin, Artur Varenyev, Marat Zakirov) et même des raies en plastique dites-vous.

L’éditeur originel, Cosmodrome Games, en parle en ces termes : « Aquatica est un jeu de construction de moteurs familial, profond mais facile à apprendre, sur les royaumes sous-marins. Dans le jeu, vous deviendrez l’un des puissants rois des océans, luttant pour apporter la gloire à son royaume. Pour gagner le jeu, vous devez capturer et acheter des lieux, recruter de nouveaux personnages et atteindre des objectifs ; chacune de ces actions vous donne des points de victoire à la fin de la partie. Pour ce faire, vous devez jouer des cartes de votre main (chacune avec un ensemble d’actions unique) et les combiner. Ne pensez pas que ça sera simple ! Avec une bonne stratégie pendant votre tour, vous pouvez effectuer jusqu’à dix actions d’affilée.

Vous rencontrerez de nombreuses créatures océaniques mystérieuses et vous pourrez les prendrez en main. Avec leur aide, vous explorerez les lieux inconnus et ferez remonter les ressources trouvées des profondeurs de l’océan jusqu’à votre royaume. Le tout est représenté mécaniquement à l’aide d’un plateau sur trois niveaux et un mécanisme unique de remontée des cartes. »

Belle pêche pour Gigamic ! Malheureusement, il ne sera pas présenté à Cannes, il faudra s’armer de patience jusqu’à la belle saison.

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