À QUOI TU JOUES ? #8 Mythic Battle Panthéon, Le bien et le Malt, Projet Gaia, Vast the Crystal Cavern
Voici le 8e volet de notre rubrique À quoi tu joues ?
À quoi tu joues, c'est quoi le principe ?
À quoi tu joues ? permet de faire des retours rapides au plus proche de l’action ! En effet notre Testing Team forme un groupe de joueurs qui joue à beaucoup de jeux chaque semaine. Bien plus que de titres traités en « Just Played », qui, malgré son intitulé empli de modestie, nécessite de longues heures de travail en amont…
Ici, on évoque donc quelques-uns de ces autres jeux, avec un style court, spontané, sans rappel de règles. On partage ressentis et découvertes, tout en restant dans du qualitatif tout de même, évidemment, puisqu’il s’agit des retours de notre équipe d’élite ! 😉 On espère que ça vous parlera !
Cette semaine notre belle équipe est allée boire des pintes avec des moines (Le Bien et le Malt), à garder le mur de Game Of Thrones, ou s’est battu vaillamment avec les Dieux mythiques. Un autre est allé voir si l’on pouvait réparer les erreurs du passé (Anachrony).
N’hésitez pas à commenter et à nous dire à quoi vous jouez, vous !
Bonne lecture.
« Avec le Bien et le Malt, on va commencer par féliciter l’éditeur d’avoir conservé l’humour du titre original (Heaven & Ale). Pour le reste, c’est à l’identique, avec, évidemment un thème bien plaqué. Ici on fait de la bière avec le houblon, la levure et les différentes étapes de fabrication. On pourrait construire des buildings, ce serait pareil. Mais l’auteur connaît le monde du jeu sur le bout des doigts et parvient entre les classiques prises de ressources, les blocages (on tourne autour du plateau en se plaçant), les activation de certains pouvoirs, les construction de bâtiments (si l’espace clairière de vos champs est entourée de ressources vous bâtissez et gagnez plein de trucs)… à créer quelque chose de frais.
Une première partie est nécessaire pour tout comprendre : les jetons personnels doivent gravir les échelons et viser une meilleure place pour gagner plus, car le jeu est exponentiel.
Au final, c’est assez simple à comprendre, un peu plus complexe à jouer. Ça se passe « chacun dans son coin » comme tout jeu à l’allemande standard.
En gros nous sommes en territoire connu, mais ce n’est pas pour autant rabâché, le jeu parvient à être surprenant. Moins surprenant est le visuel, collant à la même esthétique qu’il y a 20 ans pour ce type de produit (le jeu est graphiquement rebutant et basiquement triste). Le matériel est par contre objectivement plutôt solide (grosses tuiles, billets épais…). Un bon jeu, desservi par une édition sans âme (et j’ai oublié de parler des fautes dans la règle), mais Le Bien et le Malt reste un bon jeu avant tout ». – Morlockbob
« Catan, c’est un peu comme le Monopoly, on peut l’associer avec n’importe quoi pour continuer à produire son lot de nouveautés bon an mal an. Sur le modèle de Star Trek, il s’attaque à la licence à la mode :
Tape # 1 si tu penses qu’il s’agit de Cthulhu ;
# 2 des zombies ;
# 3 de Star Wars ;
Bon c’est # 4 et c’est Game of Thrones.
Le plateau est beau avec son décor de neige, son mur en 3D, ses dizaines de figurines de la Garde de Nuit, mais surtout des sauvageons, géants compris. On passe sur les hexagones de champs de blé au cœur de l’hiver ?
Catan reste donc Catan avec ses routes à construire, ses dés à lancer, ses forts à bâtir.
Sauf qu’ici, on doit aussi lutter contre les sauvageons qui franchissent le mur et viennent bloquer vos champs ou ceux qui détruisent ce fameux mur (3 brèches et la partie est perdue).
A la fois chacun pour soi, mais coopératif, avec des pouvoirs tournants des personnages de la garde de nuit, ce Catan et, Dieu (du feu) sait que je ne suis pas fan de ce produit, est fort agréable, plaisant, voire palpitant.
Deux gros bémols me freineront dans mon achat : les règles sont écrites avec les pieds, avec des erreurs de pictogramme et il faut avoir une certaine connaissance du jeu de base pour comprendre de quoi il retourne. Deuxio, son prix est trop élevé pour un jeu familial : 70 €. Pour cette même somme je prends quelque chose qui a un peu plus de coffre ou plein de petits jeux rigolos. On peut toujours espérer que le jeu se trouve en occasion pour l’avoir moins cher, mais j’ai du mal à y croire vu la réputation des 2 licences. » – Morlockbob
« C’est souvent dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe. Pour moi, c’est le jeu Splits, découvert il y a 7 ans, et qui ne fait jamais partie des suppressions régulières de mes anciens jeux par manque de place. Split est un jeu à 2, extrêmement simple. Il s’explique en 30 secondes : chacun a une colonne d’une quinzaine de pions sur un plateau modulaire.
À chaque tour, le joueur doit couper sa colonne en 2, avec la répartition de son choix, en envoyer ses pions en ligne droite sur un coté opposé du plateau, générant une nouvelle colonne. On joue à tour de rôle et le premier qui ne peut plus jouer à perdu. Simple, mais il faut bien réfléchir chacun de ses coups. Une partie dure 5 minutes max. Excellent le temps d’attendre un joueur retardataire. Définitivement un jeu qui restera dans ma ludothèque. » – Meeplecam
« Je découvre Anachrony à 2 joueurs sur la version française avec mon ami 6gale, sans les figurines robot et en introduisant les faces B de persos, donc asymétriques. Il s’agit d’un jeu de pose d’ouvriers dans un univers post-apocalyptique pour joueurs experts, et du même auteur que Trickerion. Je craignais un jeu de gestion de pose d’ouvrier monstrueux et ce n’est finalement pas le cas, même si affirmer maîtriser le jeu en une seule partie serait présomptueux. Les règles fourmillent de petits détails mais l’explication est digeste car on comprend vite, grâce à une bonne iconographie.
La durée de partie est aussi assez longue mais les tours sont fluides car on effectue une seule action à son tour en activant un lieu dans son quartier (plateau personnel) à l’aide de l’ouvrier adéquat ou en envoyant dans la ville pour récolter des ressources, réaliser des échanges au marché, recruter de nouveaux ouvriers ou construire de nouveaux bâtiments dans son quartier. Une action gratuite peut être couplé avant ou après son action principale. Le jeu offre moult possibilités et une grande liberté. Le départ asymétrique et les prérequis pour réussir l’évacuation lors de la phase d’impact guident notre stratégie. Je me suis concentré sur l’eau et les grands projets pour préparer l’évacuation lors de l’impact qui arrive une seule fois en milieu de partie (11 PV engrangés alors que 6gale en empoche 20, on a d’ailleurs bafouillé la règle de cette action en dépensant les ressources).
Le projet du grand réservoir d’eau réalisé en début de partie m’a bien aidé puisqu’il m’a permis d’obtenir la réduction d’une unité d’eau pour chaque action en réclamant, tout comme mon action gratuite permettant d’envoyer un ouvrier vert dans la ville (point de règle là aussi mal appliqué car il s’agit d’une action parmi celles préparées en exo-squelette et non directe). Je ne suis jamais remonté dans le temps alors qu’il s’agit d’une donnée centrale du jeu selon le peuple joué.
Le jeu regorge de matériel et est pourvu d’une grande richesse stratégique. Je l’ai trouvé moins complexe que craint (à confirmer car j’ai hérité du peuple du progrès, plutôt facile). La réflexion peut devenir brise-neurone et le jeu calculatoire si l’on désire tout optimiser. Par contre, le thème post-apocalyptique dont je ne suis jamais très fan ne me parle pas vraiment et il se dégage une certaine froideur globale, le plateau terne et trop blanchi à mon goût n’y est peut-être pas étranger. Un très bon moment ludique où l’on peut se faire plaisir dès la première partie avec du beau et abondant matériel provoquant un bon goût de reviens-y : le gage d’un bon jeu ! » – Zuton
« Enfin je découvre le dernier Pearl Games, et à 4 joueurs : Otys, qui comporte aussi un peu de Libellud dedans. Le jeu s’avère original dans ses mécanismes et son thème d’exploration sous-marine, il y a matière à se creuser les méninges. Il est difficile à maîtriser sur la première partie par méconnaissance des pouvoirs de chaque plongeur et il présente une courbe d’apprentissage intéressante avec plusieurs voies stratégiques possibles. Il faut sans cesse s’adapter à la configuration de nos plongeurs et aux tuiles bonus accessibles : l’opportunisme est ainsi de rigueur. Il s’agit au final d’un jeu de course mêlant programmation et activation de plongeurs ayant pour but la récupération de marchandises au fond de l’eau. Ces biens peuvent alors être livrés pour obtenir des points, en remplissant des contrats soit communs soit privés, ou bien encore en les vendant au marché.
Plusieurs rembobinages se sont déroulés sur les premiers tours, notamment après avoir activé son jeton X qui non seulement met en action le plongeur de son choix mais décale également les tuiles bonus. Mon robot est resté scotché au fond de l’eau sans rien faire… Le jeu est dynamique car il propose une seule action à son tour mais il demande réflexion (voire re-réflexion si les tuiles bonus ont été décalées juste avant son tour). Le choix de faire remonter son plongeur ou le conserver dans sa position courante en dépensant une bouteille est assez cornélien et primordial pour le tour suivant. La concurrence sur les contrats communs est rude et la fin de partie arrive vite (déclenchée par le premier atteignant au moins 18 points), parfois de façon abrupte, le gagnant étant souvent le joueur déclenchant la fin. Ce principe génère une durée de partie courte et la revanche est alors de mise. L’interaction est limitée car on reste concentrer sur ses propres objectifs. Le thème est un peu absent du fait de l’optimisation permanente recherchée. Les illustrations sont magnifiques et le matériel de qualité correcte si ce n’est les plateaux qui gondolent.
La découverte d’Otys ne provoque pas un méga coup de cœur mais le jeu est tout de même bien plaisant avec l’envie de replonger dans les abysses… J’ai pu ainsi remettre les tubas sur 2 autres parties à 2 joueurs, configuration où le jeu tourne bien aussi avec des parties encore plus courtes. Le jeu manque peut-être un peu de profondeur si j’ose dire car Pearl Games nous avait habitué(e)s à des jeux plus complexes mais le rapport plaisir / temps de jeu est bon dans sa catégorie familial +. » – Zuton
« J’avais joué une fois a Terra Mystica, je dois avouer que j’avais été surpris par la pureté de la mécanique et j’avais pris du plaisir malgré l’absence de thème et quelques menus éléments qui me déplaisaient, (le plateau, la piste de religion…) C’est donc tout naturellement que je me suis dirigé vers Projet Gaia, la version rethématisée, cette fois dans l’espace. En bon fan de Terraforming Mars, ce nouveau thème me convient beaucoup mieux. Si le jeu ne nous raconte toujours pas d’histoire, mais ce n’est pas dans son cahier des charges, la rethématisation a l’avantage de faciliter l’apprentissage.
Nous avons joué à 3 joueurs avec un ami fan de son illustre grand frère (il doit avoir plus de 20 parties à son actif), la mise en place aléatoire est appréciable, le jeu reste épuré ; la piste de recherche, par exemple, a un réel intérêt comparée à celle de Terra Mystica où elle ne sert que pour des majorités. Ici, chaque échelon que l’on gravit va nous donner des bonus immédiats ou pour le reste de la partie. Ce qui m’a été préjudiciable, c’est le manque de voisinage et de minerais, mes deux adversaires se sont mieux débrouillés que moi avec leur peuple, je finis dernier, mais je suis finalement moins à la rue que je ne le pensais ; j’ai analysé mes erreurs et les referai pas la prochaine fois (mais j’en commettra sûrement d’autres ^^). Nous avons hâte d’y rejouer, cette fois avec d’autres factions. Vive l’asymétrie ! » – Atom
« Vast: The Crystal Caverns est une claque rafraîchissante extrêmement bienvenue en cette fin d’année. Sorti sur KickStarter en 2016, il propose une epic adventure (car uniquement en anglais) pour 1 à 5 joueurs. Claque rafraîchissante donc, pas franchement pour son thème (Chevalier, dragon, trésors, gobelins, pour l’originalité tu repasseras…) mais pour son gameplay complètement asymétrique. Or donc fiers aventuriers, vous n’allez pas jouer chacun un chevalier tentant d’amasser plus de trésors et de gloire que vos adversaires, vous allez chacun incarner un protagoniste différent: Chevalière, Gobelins, Dragon, Voleur, ainsi que la Grotte elle-même! (qui n’a jamais rêvé de se comporter en grotte ?)
Chacun sa faction, chacun sa condition de victoire: pour gagner, la chevalière doit tuer le dragon, les gobelins doivent tuer la chevalière, le dragon doit se réveiller et s’enfuir de la cave, le voleur doit amasser 6 trésors sans se faire taper. Quant à la grotte ? Elle doit ralentir tout ce beau petit monde afin d’avoir le temps de se construire, puis de s’effondrer sur eux avant qu’aucun n’ait atteint sa condition de victoire.
Je ne prendrai malheureusement pas le temps de vous exposer chaque rôle car, même si on joue chacun son tour, la mécanique, le matériel et les règles propres à chaque rôle sont radicalement différents des autres: j’exagère un poil, mais c’est un peu comme avoir 5 jeux en un, et c’est ce qui fait tout le sel de Vast. Bien évidemment, le jeu propose un certain nombre de variantes et de niveaux de difficultés pour pouvoir s’adapter au nombre et aux goûts des joueurs (La chevalière a un objectif différent s’il n’y a pas de dragon par exemple).
On aurait pu attendre un certain bazar d’une telle usine à gaz, mais après deux parties, force est de constater que le jeu est tout de même bien équilibré et, que s’il laisse une certaine place au hasard, il ne se laisse pas envahir : il s’opère un certain lissage grâce aux interactions des uns et des autres qui fait que globalement la partie reste équilibrée.
Je lui reproche uniquement sa longueur : on peut avoir tendance à se perdre dans le différentes options que nous offre notre personnage, surtout lors de la première partie. Hormis cela, c’est vraiment un jeu qui m’a fait du bien, tant son approche asymétrique a renouvelé mon expérience ludique. Je n’ai envie que d’une chose : tuer un dragon ! Euh, non : piquer des trésors ! Euh non… » – MeepleGaut
« J’avais hâte de tester et jouer à Clans of Caledonia qui a défrayé la chronique lors d’Essen 2017. Le résultat a été intéressant. Nous avons joué à 4 et c’est certainement sa meilleure configuration vu la tension que cela pose au niveau du positionnement. Il y a plusieurs mécanismes remarquables dans ce jeu. Et l’intégration des différents éléments entre le positionnement, la transformation de ressources, les contrats, et le déblocage des améliorations est très bien réalisée. Il y a un très bon dosage de l’interaction, en tout cas à 4 joueurs. J’ai basé mon début de partie sur la récupération de revenu puis sur le marché pour réaliser des contrats et marquer sur les légumes en fin de partie.
Je n’ai pas joué du tout sur le positionnement sur la carte. Il y a eu des moments un peu tendus de fait, mais je m’en suis bien tiré. Je comprends, in fine, le succès de ce jeu qui offre une excellente intégration, doublé d’une bonne édition. Pour autant, il s’agit quand même au final d’un jeu de livraison. Ce ne sont pas mes jeux préférés s’il n’y a pas une grosse dimension combinatoire. Alors dans le “genre”, j’ai préféré Yokohama, mais Clans of Caledonia est incontestablement une réussite. » – Eolean
« En l’espace d’un mois, j’ai réceptionné deux monstres ludiques : Gloomhaven et Kingdom Death Monster.
Ainsi à l’arrivée et l’ouverture de Mythic Battles: Panthéon et de sa myriade de boîtes, une certaine sensation d’écœurement ludique m’étreint. Des figurines partout, des cartes à profusion. Plus de place chez soi. On frise l’indécence.
Enfin, maintenant que c’est là, il faut se lancer. Et heureusement que je ne me suis pas écouté, le jeu est bon, terriblement bon.
Mythic Battles: Panthéon est principalement un jeu d’escarmouche, orienté 1 contre 1. Cependant les nombreux scénarios fournis vous permettront de jouer en solo, en multi (coopératif ou non) et proposent même quelques scénarios en campagne. Une forte modularité donc.
La plupart du temps, il faudra absorber un certain nombre d’Omphalos (disons des gemmes de puissances divines) ou détruire le dieu adversaire. Cette double possibilité est bienvenue car elle ne favorise pas une stratégie uniquement basée sur la puissance. Une situation catastrophique peut à tout moment basculer vers la victoire en employant des méthodes plus subtiles.
Premier ressenti une fois la partie entamée : le plateau, les figurines, les éléments en 3D, tout cela en jette gravement. L’immersion est optimale. On a véritablement la sensation d’un champs de bataille animé sous nos yeux, vivant et mouvant suivant nos décisions. Le matériel est tout bonnement hallucinant (excepté pour les rochers, franchement ratés).
Niveau mécaniques, c’est fluide et dynamique : les joueurs alternent leur tour. Pendant celui-ci, on active 1 à 2 unités. Chaque unité pourra effectuer 2 actions simples (marcher, attaquer ou collecter un omphalos) ou une action complexe (courir, absorber un omphalos dans le cas des dieux). C’est simple et suffisant. Les talents et pouvoirs variés des unités feront le reste et orienteront vos décisions. Cela nous laisse du temps pour élaborer des stratégies, et le timing de nos actions vis à vis de celles de l’adversaire sera un facteur essentiel dans la victoire.
La résolution des combats est plutôt novatrice dans la gestion des lancés de dés, et rapide, ne nuisant pas au rythme du jeu. Enfin, il est nécessaire d’évoquer les cartes Art de la Guerre. Ce sont des denrées assez rares, vous permettant d’effectuer des actions particulières (activer une seconde unité, déclencher des pouvoirs, aller chercher une carte d’activation de l’unité désirée, etc.). Leur gestion est cruciale pour vous permettre par exemple des coups d’éclats, ou une contre-attaque bien placée, tout en maintenant la pression sur son adversaire. Mention spéciale aussi pour la mécanique utilisée lorsque la pioche d’un joueur est vide, elle permet de ne pas avantager celui qui décide de jouer un deck très mince, se recyclant rapidement.
Enfin, il est probable que le prologue vous laissera sur votre faim, ne vous arrêtez surtout pas là. Passez en mode escarmouche, où vous allez drafter vos unités parmi tout ce dont vous disposez. Aléatoirement dans un premier temps, puis de façon plus construite quand vous connaîtrez le jeu. Cette phase fait partie intégrante du jeu. Elle conditionnera votre stratégie durant la partie. Il y a tellement d’associations possibles que dès la bataille terminée, vous ne penserez qu’à recommencer en modifiant vos choix. Ce qui est exactement mon cas : il me reste une énorme envie de rejouer ! Et c’est en cela que Mythic Battles: Panthéon est une réussite, un vrai condensé de plaisir ludique. » -M3th
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morlockbob 11/01/2018
Ca commence sur les chapeaux de roues !
jejelafrime 11/01/2018
Quel dommage que VAST ne soit pas en français, tout comme Root.
Dr. Jacoby 11/01/2018
J’aime beaucoup le charme ringard et daté de La Bière Et le Malt, 2 teintes de vert, 2 teintes de brun , 2 teintes de rouge et 4 clip arts, c’est effectivement moins bling-bling qu’Azul mais en terme de jeu le challenge est beaucoup plus relevé !
Grovast 11/01/2018
Idem, je n’ai pas le même avis sur cette esthétique (comme quoi les gouts et les couleurs…) et je prépare d’ailleurs un article qui en fera état.
Après, l’intérêt du jeu semble, lui, mettre tout le monde d’accord.
morlockbob 12/01/2018
je ne sais pas quelle direction prendra ton article. Pour l avoir vécu en boutique, « la bière » a tendance a rebuter le joueur qui veut passer a qq chose de complexe. L expert verra de suite les arguments techniques de la chose, le moins expert a besoin de se sentir bien et c’est ici assez raide.
Meeple 11/01/2018
Split fait beaucoup pensé a battle sheep quand même ou l inverse peut etre?
morlockbob 12/01/2018
Battle sheep est la rethématisation de Split me semble t il
Meeple_Cam 12/01/2018
Tout à fait, Battle sheep est une re thematisation de splits avec des moutons. Il a l’avantage de pouvoir se jouer à 4 au lieu de 2 et d’avoir un thème plus attractif que Splits
atom 12/01/2018
Alors la bonne nouvelle pour ceux qui veulent y jouer, c’est qu’il est disponible sur board game arena.
Mikelowrey 11/01/2018
une VF est prévue pour Clans of Caledonia ?
atom 11/01/2018
Oui pour Février ou Mars chez Pixie Games. Ainsi que Altiplano et Santa Maria.
znokiss 12/01/2018
A noter qu’il n’y a aucun texte sur le matos, seule la règle change. Et une traduction de très bonne facture (on dirait du boulot de pro) est trouvable sur la fiche Tric Trac.
Meeeuuhhh 11/01/2018
« La plupart du temps, il faudra absorber un certain nombre d’Omphalos (disons des gemmes de puissances divines) »
Des Omphalos ? On m’avait pourtant assuré qu’il s’agissait de fraises Tagada ?
Une petite partie à mon actif avec de prime abord un sentiment de trop de figurines, de trop de cas particuliers et, une fois que le tout a décanté, une envie certaine d’y revenir. Je serai curieux de voir ce que donne le mode coopératif. Quelqu’un par ici s’y est-il déjà essayé ?
MrHeureux 13/01/2018
Hello! J’ai testé aussi quelques modes de jeu se Mythic Battles Panthéon (1vs1,2vs2,1vs1vs1) et en solo les 2 seuls scenarios de la boite de base prévus pour le coop. J’ai clairement une préférence pour l’escarmouche avec un système d’activation très malin. Il ne faut pas hésiter à regarder sa défausse de cartes et celle des adversaires pour compter ce qu’il reste. C’est un point qui peut être capital et stratégique en rajoutant en plus les fins et remélanges de decks qui accélèrerent le jeu. Vraiment excellent ! Pour en revenir au coop, cela dépend fortement du scénario. Je n’ai pas été trop emballé par celui de l’hydre avec des unités pré sélectionnées et une action IA du monstre dictée par un dé. Par contre déjà plus intéressant l’autre scénario où nos Dieux meurent à petit feux et c’est donc une course contre la montre avec un système plus intéressant je trouve d’événements aléatoires + attaques auto des monstres. Sinon je viens de racheter le Compedium en occas et la campagne coop /solo a l’air vraiment bien sympa avec pas mal d’unités de la Pandora box et un système d’IA +nos propres activations recherché. En outre plusieurs scenarios du compedium ont l’air d’apporter pas mal d’autres styles de gameplay intéressants. Hâte de tester tout ça !
Grovast 11/01/2018
« la piste de recherche, par exemple, a un réel intérêt comparée à celle de Terra Mystica où elle ne sert que pour des majorités » – Faux, ces pistes président aussi à l’attribution de Bonus de Culte à la fin de chaque manque.
Mais effectivement l’intérêt est encore rehaussé dans GP ^^
atom 11/01/2018
Alors j’ai joué qu’une fois a TM, donc j’assume mon erreur, faudra que je regarde comment fonctionne cette piste de culte, va me falloir trouver un article pointu #ohwait ^^
Sedenta 12/01/2018
Pour Mythic Battle, mes sensations de jeu ne sont pas beaucoup différente que celles de Battlore 2nd Edition, 2 joueurs de niveau équivalent, c’est les dés qui décident de la victoire… J’aime bien le style mais je n’achèterai pas le jeu à cause du prix et de la redondance avec les autres jeux du même type avec des dés dedans.