[Vu, lu, entendu] Les podcasts ludiques

Entre la vidéo, parfois un peu envahissante, et l’écrit, qui demande une certaine concentration, le podcast propose une forme intermédiaire tout à fait pertinente dès lors qu’il s’agit de parler de jeux et de création. Il est possible de les écouter en salle de sport, en marchant vers le travail, pendant un temps calme. Un  nombre diffus d’entre eux, de qualités sonores et éditoriales très inégales, coexistent des deux côtés de l’Atlantique. Voici quelques épisodes francophones récents à télécharger ou écouter en ligne.  

 

La radio des jeux renaît de ses cendres

On ne peut que se réjouir de voir réapparaître La radio des jeux, un podcast qui revient pour une cinquième saison, avec une troisième équipe. Leur ligne éditoriale a toujours été de soigner la forme (un son très “propre”, très radio) et le fond (le choix d’entretiens au long cours qui laissent vraiment s’exprimer les invités).

Cela leur donne une place à part dans le paysage des podcasts francophones. Ils avaient jeté l’éponge à la fin de la saison 4, mais il faut croire que le virus ne les a pas lâché. Frédérick Brelot, membre présent depuis l’origine, et Reixou, qui a rejoint l’équipe cette année, sont passionnés et sympathiques, et font le job avec un grand sérieux. Dans l’ombre, derrière les consoles, Antoine Bauza est également très actif.

NEWS-radio-des-jeux-Ludovox-jeu-de-société-OK

J’ai eu la chance de rencontrer la nouvelle équipe, à l’occasion de l’enregistrement de l’épisode 4 avec Bruno Cathala et Christian Martinez. Cet épisode, d’ailleurs, résume bien tout l’intérêt que peut avoir ce média (découvrir de nouvelles têtes comme Christian Martinez) en même temps que les possibles limites (Bruno Cathala étant très présent, souvent, partout, très labile aussi, certains propos peuvent sembler redondants).

Reste la sensation de pouvoir beaucoup plus approfondir un univers qu’à la lecture d’un blog ou d’un magazine. Les conditions du direct, le face à face, la convivialité des lieux, la confrontation de deux univers, tout cela fait que les invités se livrent autrement. Surtout que les deux animateurs aux belles voix radiophoniques ont de la bouteille dans le milieu.

Parmi mes épisodes préférés à ce jour (en attendant que les archives soient mises en ligne), figurent les rencontres avec Repos Prod et Bruno Faidutti. Mettant pourtant en avant des personnages très présents sur la scène médiatique, elles ont le goût de l’inédit. Apprendre, par exemple, que Repos Prod va investir dans les Escape Rooms, et comment ils pensent le modèle, était assez passionnant à entendre. Tout cela étant bien sûr entrecoupé de grands moments de surréalisme belge, comme le A coté du jeu. Entendre la manière dont Bruno Faidutti parle de l’enseignement comme d’une confrontation permanente à l’inverse d’un monde du jeu homogène au possible me donnait la sensation d’entendre de l’inédit.  

Le chantier, qui prend beaucoup d’énergie, ainsi que j’ai pu le constater, est encore en rodage ; ils s’appuient sur un réseau existant, cherchent à limiter les erreurs techniques, et progressent. C’est un boulot énorme, il faut les laisser travailler tranquillement, les encourager, et voir où ils vont nous emmener.

 

Dans les archives de Proxi-jeux

Il en va souvent ainsi : la réapparition de la Radio des jeux a correspondu, chez moi, avec un moment où j’ai délaissé Proxi-jeux. Le changement d’équipe, de formule, de format, le tout à la même période m’a trop dérouté. Est-ce le format qui est désorganisé ou seulement mes habitudes ? À vous de voir. Je ne m’y retrouve simplement plus, mais j’y reviendrai peut-être un jour.

Reste qu’à fouiller dans les archives, je tombe à l’occasion sur des épisodes qui viennent me rappeler pourquoi j’aimais bien ce podcast malgré son côté bordélique : les invités ne sont pas forcément des “peoples” que l’on retrouve un peu partout, les animateurs donnant la parole, par choix ou nécessité, à des gens émergents dans le monde du jeu.

C'est beau, hein ? Et encore, je ne vous ai pas montré mon Tshirt !

Trois séquences en particulier se distinguent : 

  • Premièrement, l’épisode 76 qui fait se croiser une scénariste de Time Stories (Peggy Chassenet) et deux de Sherlock Holmes détective conseil (Yann Gentil et Stéphane Anquetil). L’approche, très pertinente, est moins centrée sur la personne que sur une problématique donnée : comment on écrit un scénario dans des cadres aussi contraints ? Où est le plaisir ? Comment l’éditeur y met sa patte ? Quelle différence avec le jeu de rôle ? Un bel épisode qui sort un peu des sentiers battus.  
  • Pour continuer dans le narratif, l’épisode cross-over avec le podcast de La cellule, déjà ancien, qui permet d’entendre parler de jeu de rôle autrement. La démarche de vulgarisation s’avère tout à fait pertinente, dans une période où pas mal de cross-over voient le jour.
  • Enfin, plus classique, mais non moins intéressante, la rencontre en deux volets avec Gaëtan Beaujannot qui éclaire sa mission assez atypique « d’agent d’auteur”. C’est un bon client, bavard, avec du bagout, et l’on ressort tout à fait intéressé.

 

C’est sans doute là qu’ils sont les meilleurs, dans un format resserré autour d’un invité et/ou d’un sujet. 

 

Playtime : un jeune loup solitaire

Le podcasteur est beaucoup plus que le blogger confronté aux limites techniques de son outil. Le son raté de l’Épisode 2 de la Radio des jeux en est témoin. Malgré la passion qui se dégage, je ne suis pas pour l’instant allé plus loin que quelques minutes d’écoute d’un épisode du podcast PLAYTIME sur ARTZONE CHRONICLE.  

Ce podcast existe, semble-t-il, depuis quelques années maintenant, et a cumulé un nombre conséquent d’épisodes. Trop de souffle dans le son, due à une réalisation de l’entretien sur Skype, enterre toute velléité de s’y intéresser, surtout quand le sujet pris au hasard intéresse moyennement. Cela génère une sensation désagréable, laissant l’impression d’un travail amateur, bien loin des standards actuels, de la concurrence nombreuse. Le faire pour soi, pour le plaisir, ne dispense pas de réfléchir aux limites de son format (son, durée, ligne éditoriale), à son auditoire, aux moyens à mettre pour assurer un minimum de professionnalisme. Pourtant, sur le fond, la personne qui monte cela semble loin de le prendre à la légère, ou d’être désinvestie, puisque le propos a l’air vraiment fouillé, préparé, construit, raison pour laquelle je viendrai consulter de temps en temps.  

 

ART-ZONE-CHRONICLES-600x222

Taper l’incruste chez les « objets culturels » est une bonne idée.

 

 

LUDOVOX est un site indépendant !

Vous pouvez nous soutenir en faisant un don sur :

20 Commentaires

  1. ddschutz 26/10/2016
    Répondre

     

    Merci de nous citer.

    Pour les gens qui n’auraient pas fait le rapprochement je suis ddschutz du Podcast Proxijeux.

    Oui c’est vrai qu’au changement d’équipe, on a eu un petit passage fouillis ou l’on cherchait un peu notre style et notre ligne. Le changement fut rude, pour les auditeurs mais aussi pour nous (je dis nous car Proxijeux c’est toute une équipe) car passer de chroniqueur qui fait 5min par mois à animateur qui fait 3h par mois (sans compter le travail de préparation et de gestion d’invités qu’olivier et Jérémie faisaient auparavent) ca n’est pas si facile que ca en a l’air.

    Je pense qu’au bout d’une saison de transition on a repris avec une ligne un peu plus cadrée.

    Pour ce qui est des invités, oui c’est une volonté de ne pas avoir que des stars. Antoine Bauza et Bruno Cathala font peut être beaucoup de choses pour le jeu ils ne font pas tout. Et nous souhaitons aussi donner la paroles à des gens qui font le monde du jeu (par ex Pélopia ou les jeux Opla) je rappèle que le Proxi (avec un « i ») de Proxi-jeux ca veut dire proximité 🙂

    Je suis tout  de même content que les épisodes que tu cites soient (2 sur les 3) ceux de la nouvelle équipe. Pour quelque’un qui ne nous écoute plus c’est sympa.

    En espérant te recompter parmi nos auditeur,

    je vous dis a tous.

    Jouez Bien

     

  2. Flavien 26/10/2016
    Répondre

    Hello Damien et merci de ton papier où tu cites Playtime. Dommage d’avoir pris une image où justement le jeu de société n’apparaît pas sur la bannière quand effectivement on essaie de le traiter au même plan que les autres médias.

    Ta critique est très fondée et je la comprends tout à fait. La qualité sonore a toujours été un regret pour moi, j’ai conscience que la forme est un réel et que dans le cas de Playtime, selon l’importance qu’on lui accorde, cela puisse constituer un réel frein à l’écoute du podcast. Plusieurs raisons l’expliquent et tu les as citées : enregistrement par Skype, matériel amateur (micro-casque moyenne gamme) et dépendance au matériel de l’interlocuteur (qui en a souvent du meilleur que moi, mais parfois pas).

    Ces soucis, j’en ai tout de suite eu conscience, au début du podcast (mars 2015), et j’ai pourtant choisi de continuer comme ça, pour plusieurs raisons et même en sachant que de fait, les plus exigeants en terme de qualité sonore souffriraient ou n’écouteraient tout simplement pas Playtime. Tu as parlé d’amateurisme, c’est exactement ça. Je fais le podcast par passion et intérêt et en amateur, donc sans aucune rémunération et vu ce que je propose, il ne me viendrait pas à l’idée d’en demander. Ce qui n’excuse pas tout certes, on peut être amateur et faire des choix qui permettent une forme plus plaisante, mais ça constitue de mon côté l’essentielle raison de mes choix podcastiques. J’ai acheté plusieurs casques sans remarquer de différence notable, et ça coûte de l’argent, qui ne rentre par nul endroit lié au podcast. J’aurais pu comme Proxi-jeux ou la Radio des Jeux enregistrer en présentiel uniquement, et là c’est un simple choix pratique, Skype permet d’avoir plus facilement des disponibilités et avec des personnes pas forcément accessibles (cf. l’itnerview de Christian Lemay). Ma localisation strasbourgeoise entraîne aussi plus de difficultés à organiser quelque chose en présentiel qu’en étant dans la capitale (même si tout ne s’y passe pas). Enfin, un enregistrement en présentiel entraîne d’autres coûts, techniques (table de mixage, carte son, micros…), logistiques et temporels, bref une toute autre organisation.

    Voilà pour le côté « forme », pas pour dire que ce que tu dis est faux, bien au contraire, mais juste pour expliquer pourquoi elle est de ce niveau, et encore une fois j’en suis navré et je comprends tout à fait que ça puisse exclure des auditeurs qui écouteraient le podcast avec un meilleur son. Je rajoute que quand c’est possible, j’essaie d’enregistrer en présentiel mais l’occasion s’est très peu présentée, avec en plus l’obligation d’emprunter du matériel.

    Pour le fond et le format, je me suis tout de suite orienté vers des interviews un à un (en général), avec quelques écarts de temps à autre mais c’est le cœur de Playtime. Il suit plus ou moins toujours la même logique et effectivement selon l’invité le sujet peut ne pas plaire plus que ça, heureusement on n’est pas obligé d’écouter tous les épisodes et on peut ne télécharger que ceux qui nous intéressent le plus. 🙂

    La durée est longue, celle de la Radio des Jeux également, mais il y a sans doute moins de rythme dans Playtime, notamment du fait que l’on ne soit que dans une relation d’interview et pas plusieurs autour de la table, ce qui apporte une toute autre ambiance pour l’auditeur (et pour ceux qui enregistrent). Effectivement malgré l’amateurisme, il y a un gros travail de préparation pour essayer de rendre l’interview intéressante  pour l’auditeur qui apprendrait des choses sur le monde ludique, je me concentre de fait plus sur le fond que sur la forme.

    Voilà pour une longue réponse qui vient je l’espère éclairer les faiblesses de Playtime, réelles et que tu fais bien de pointer, et que malgré de nombreuses tentatives j’ai toujours bien du mal à combler.

    N’hésites pas à découvrir d’autres podcasts comme le Gobelin Rose (présentation de jeux) ou La Cellule (jeu de rôle) et à les ajouter à ta liste si besoin !

     

    Ludiquement,

    Flavien

    • fouilloux 26/10/2016
      Répondre

      qu’en étant dans la capitale

      Tu parles bien sûr de la capitale du jeu, c’est à dire Lyon c’est ça? ;-p (mince je me met à défendre Lyon maintenant, vite un retour dans le 42)

      En tout cas merci de ton retour, je ne suis (du verbe suivre hein sinon ça veut rien dire) plus beaucoup de podcasts depuis un moment, mais je trouve sympa (et courageux) de venir ici expliquer le pourquoi du comment sans forcément s’énerver sur les critiques. Bonne chance pour la suite.

    • Seb 26/10/2016
      Répondre

      Bonjour, depuis plusieurs mois, j’écoute vos podcast que je trouve très interressants. Les interviews sont vraiment enrichissantes. Le format long parfois de 2 ou 3 heures n’est pas un frein au contraire, j’écoute chaque podcast en le divisant en plusieurs épisodes, comme une série. Continuez comme ça et merci!

  3. Cyrus 26/10/2016
    Répondre

    Bonjour Damien,

    Merci pour cet article qui dépeint une partie du paysage podcasto-ludique francophone.

    On pourra citer également Boardgame Quebec qui s’est monté récemment (je n’accroche pas trop mais je leur laisse le temps de se trouver).

    Le Gobelin rose, qui a une parution très irrégulière, malheureusement.

    J’ajouterai encore la chronique radio de Ludobel.

    Thomas Vuarchex qui fait une chronique pour une radio locale : JetFM.

    Il y a aussi Des Luds et des plums que j’ai découvert récemment qui sont dans un format radio diffusé donc très « classique » dans le genre : leur flux RSS ici.

    [EDIT]
    Mon dieu, j’ai oublié Ludologies qui traite des jeux en général, jeux vidéos, jeux de rôles et jeux de société. Le son n’y est pas toujours tip top mais les sujets abordés sont parfois très intéressants
    Et j’ai oublié la Cellule dans le registre des jeux de rôles
    [/EDIT]

    Evidemment, il y a le podcast de TheBadTheGoodAndTheMeeple, que j’apprécie beaucoup pour son dynamisme, mais j’imagine que tu l’as passé sous silence par souci de ne pas faire d’auto-promo.

    J’en oublie sans doute que je ne connais pas (encore).

    En tant que membre de l’équipe de Proxi-Jeux, je répondrai rapidement que nous avons conscience que les gens commencent à avoir du mal à s’y retrouver dans notre podcast. Nous sommes en effet 16 personnes désormais à œuvrer tous les mois (ou tous les 2 mois selon la chronique) à alimenter notre flux en divers interviews, chroniques, débats et discussions en tout genre. Nous sommes en train d’essayer de faire mieux apparaître les différents formats que nous proposons sur la base des tags apparaissant en tête du titre de la diffusion entre crochets []. Si tu as un avis sur la question ou des idées d’ailleurs, je suis ouvert à la discussion 🙂

    En effet, la multiplicité de contenus, c’est bien là notre spécificité, étant 16, nous ne proposons pas une seule émission mais bien une multitude dans des formats différents. De plus, nos sensibilités différentes créent une diversité de sujets. Nous traitons donc de Print and Play, de jeux portés sur écran, nous réalisons des interviews sur salon, des critiques de jeux, mais aussi comme tu l’as souligné, ce qui était l’origine de Proxi-Jeux : des interviews d’invités qui œuvrent dans le milieu du jeu de société. D’ailleurs on aime bien aller chercher des gens qui ne sont pas trop mis en lumière même si il nous arrive régulièrement d’inviter des personnalités plus ancrée dans le « Star System » 😀

    Bref, du coup, chez nous, il y en a pour tout le monde et c’est à chacun de trouver ce qu’il aime chez nous. Tout ce qu’on fait ne peut pas plaire à tout le monde, mais j’ai l’intime conviction que chacun peut trouver chez nous quelque chose qui lui plaît 🙂

    Encore merci à toi de mettre en lumière ce média trop peu répandu qu’est le podcast 😉

    Cyrus

     

  4. Reixou 26/10/2016
    Répondre

    Merci de consacrer un article aux radios.

    Tu es dur je trouve avec Playtime que j’écoute à chaque fois avec plaisir.

    Certes le son est parfois limite (mais ce n’est pas vrai pour tous les épisodes) mais l’approche est fouillée et l’émission très bien structurée.

    Je suis un auditeur assidu.

  5. PSined 26/10/2016
    Répondre

    Allez, j’en rajoute deux de plus :

    Ludologies qui parle du jeu dans toutes ses formes (jeu video, jeu de role et jeu de societe) et qui est extrêment théorique et philosophique.
    Les dessous du troll qui semble s’être mis en pause pour revenir retransformer pour 2017

  6. SleuthGames 26/10/2016
    Répondre

    Très bonnes critiques, et pour une fois sur ce type d’article qui tourne vite au listing, de la critique et pas une énième liste de copinage. Bravo !

    @Flavien : la distance et Skype (au casque fermé pour éviter l’écho retour) n’empêchent pas de passer par Audacity en deux enregistrements son séparés et de monter le tout ensuite. Et un tour sur Audiofanzine puis Thomann.de au lieu d’acheter 4 jeux video AAA, une acquisition USB externe et un micro XLR et tu réglerais ce souci purement technique ! Tu le vaux bien. 🙂

  7. damien 26/10/2016
    Répondre

    Merci pour ces retours qui font réfléchir.  Pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, cela ne se veut pas un article « définitif » sur Les Podcasts ludiques, façon « guide pour choisir son smartphone » mais vraiment une revue de presse à un moment T. Parce que je trouve globalement que c’est des entreprises passionnantes et sous-exposées. J’ai volontairement adopté pour cela le point de vue du zappeur de base, qui plus est du zappeur de base qui ne vient pas du tout du podcast. J’y reviendrai ultérieurement, parce que bien sûr, je vais continuer d’écouter tout ça, et je ne peux qu’encourager les gens à le faire. Je ne m’interdit pas d’ailleurs d’être en désaccord avec moi-même dans quelques mois.

  8. Grovast 26/10/2016
    Répondre

    En effet, contrairement à la vidéo, le podcast est idéal lors des trajets, que ce soit en conduisant ou en transports collectif, surtout quand on alterne différents moyens avec entre autres de la marche à pied. De plus, il est facile à télécharger pour une écoute hors connexion. Bref, je suis client.

    Pour ce qui est de la Radio des Jeux, c’est le top. Des invités passionnants pour un contenu éminemment instructif. Continuez, on se régale. Le dernier épisode mettant à l’honneur deux gérants de boutiques est justement en rupture avec les invités « stars », je l’ai particulièrement apprécié.

    Concernant Proxi-Jeux, la formule historique reposait (selon moi) sur les personnalités d’Olivier et Jérémie, et la nouvelle équipe fait bien de ne pas chercher à reproduire cette alchimie, ce serait peine perdue. Pour ma part j’arrive à trouver aussi mon contentement dans les nouveaux contenus, même si tout ne m’intéresse pas toujours à la même hauteur. L’avantage est de balayer un spectre très large, et de sortir avec plus ou moins de bonheur des sentiers battus. La formule me semble en passe de se stabiliser donc j’estime que c’est en bonne voie. Lâchez rien !

    @Cyrus Merci pour le plan JetFM, je ne connaissais pas et je vais donc me mettre à écouter Tom Vuarchex asap.

    • Cyrus 27/10/2016
      Répondre

      Ce que fait Thomas Vuarchex est assez conventionnel mais c’est intéressant de voir une personnalité comme lui s’essayer au difficile exercice de l’explication d’un jeu par la voix uniquement 🙂

      Et il le fait, ma foi, plutôt très bien 🙂

  9. -Nem- 26/10/2016
    Répondre

    Perso j’écoute des podcasts ludique depuis peu, et pour le moment j’ai une nette préférence pour proxi jeux. J’écoute le podcast en voiture, dans les transports en commun, etc… Et je trouve ça vraiment sympa. Je connaissais pas l’ancienne version m

  10. -Nem- 26/10/2016
    Répondre

    mais je trouve la nouvelle très vivante. Je testerai aussi playtime que je connais pas encore ! Merci pour tous ces podcasts en tout cas !! (désolé pour le double post)

    • Cyrus 27/10/2016
      Répondre

      Merci de nous écouter Nem 🙂

      N’hésite pas à venir nous faire un petit coucou via les commentaires sur notre site, ça fait toujours plaisir aux chroniqueurs d’avoir des retours sur leur boulot, ou de venir nous rende visite sur le tchat de mixlr lors des live si tu en as l’occasion 😉

  11. Shanouillette 27/10/2016
    Répondre

    Damien souhaite emmener les habitués du web ludique vers les autres sources d’informations, il a fait un point non exhaustif et critique de la presse papier et il fait maintenant de même avec les podcasts. C’est pas un listing de copinage, pour sûr, c’est plutôt un petit panorama subjectif à un instant T, un peu comme un Just Played donne un avis après une ou deux parties. Et même si la critique peut être dure sur Playtime, elle a au moins le mérite de lui donner une visibilité et d’ouvrir la discussion. Je dis ça car du coup je vais écouter ça de ce pas.!. Et oui je fais partie de ceux qui n’ont pas tellement le mode de vie qui colle bien aux podcasts et pourtant j’adore ça (peu de transport) ! Du coup je me contente de la Minute Lugeek qui sait aller à l’essentiel de l’actualité en quelques minutes (un exercice difficile que d’être concis !) et offre une revue de presse intéressante [et je dis pas ça parce que c’est sur Ludovox ;p mais c’est pour moi un véritable outil de travail].

  12. Zedzed 30/10/2016
    Répondre

    Ce sont les 3 podcasts que j’écoute, en plus des 5-10min des Lugeek News.

    Ce que propose la nouvelle équipe de Proxi-jeux me plait, en particulier depuis qu’ils ont allégé l’enrobage humoristique parfois un peu « too much » (à mon gout) des premières émissions. Et en plus il y a la quantité, ils sont très productifs.

    La radio des jeux, de par ses invités prestigieux, propose des interviews très intéressantes. Ils ont une proximité avec le milieu du jds que les autres n’ont pas (vive la cafetière) ce qui donne en plus un côté très convivial et bon enfant à leurs podcasts. Mon seul reproche, y’a pas assez d’émissions, on en veut plus 🙂 !

    J’aime beaucoup les interviews que propose Flavien, ça se complète bien avec celles de la radio des jeux. Il est intéressant dans ses analyses et a une facilité à s’exprimer à la « radio » qui rend très agréable et très fluide son podcast. On n’est effectivement pas toujours au top niveau son, mais dans l’ensemble c’est très satisfaisant.

     

    Le gobelin rose, Ludobel, Ludologie … je ne connaissais pas, merci.

Laisser un commentaire