Retour à la ferme ! Agricola, 10 ans déjà
Lorsque Shanouillette a demandé si quelqu’un envisageait d’écrire un Just Played pour la version anniversaire d’Agricola, ça m’a fait un choc : 10 ans déjà !
Agricola fait partie des jeux qui m’ont marqué et, de mon point de vue, fait partie des jeux qui ont marqué l’évolution du jeu de société qu’on dit moderne. Édité à l’origine en français par Ystari, il sortait du lot à l’époque avec son matériel pléthorique et son prix raisonnable, et surtout ce thème bien présent pour un pur jeu « kubenbois » – à tel point qu’on pouvait s’aider du thème pour expliquer les règles.
Autre point qui m’est apparu : cela fait un moment que je n’avais pas rejoué à ce jeu. Sans doute parce que son auteur a essaimé depuis plusieurs titres toujours dans des thématiques assez campagnardes et toujours basés sur les mêmes principes : pose d’ouvriers, production et consommation de ressources. On vous parlera d’ailleurs dans un prochain Just Played du dernier en date : À la Gloire d’Odin.
Avant ce dernier, dans la lignée d’Agricola, je citerai de mémoire Ora & Labora, Terre d’Arles, Caverna, La route du verre, le Havre… Noms qui ont fini par éclipser Agricola, Caverna étant celui que je trouve le plus abouti et auquel je joue régulièrement.
Deux bonnes raisons donc d’y replonger et de redécouvrir cette édition anniversaire tout en comparant la nouvelle édition avec l’ancienne. Je tiens cependant à prévenir le lecteur, ce Just Played est avant tout pour parler du jeu, la comparaison avec l’ancienne version n’étant pas le sujet principal de l’article.
Agricola, où comment des paysans jouent les ouvriers ?
En effet Agricola est l’archétype de ce qu’on appelle un jeu de pose d’ouvriers. Pour ceux qui ne serait pas encore familier avec ce vocabulaire, un jeu de pose d’ouvriers est un jeu où l’on va poser ses pions sur des cases symbolisant des actions que l’on pourra faire. Particularité ici : une fois une case occupée par un ouvrier, plus aucun autre ne pourra y être posé et donc plus personne ne pourra faire l’action. On dit alors que la pose d’ouvriers est bloquante.
L’interaction principale se situe donc dans le blocage que l’on pourra faire, ou subir, en privant un joueur de l’action dont il a tant besoin. Se posent alors des questions de timing : vais-je occuper tout de suite cette action pour être certain de la faire, ou prends-je le risque de me faire piquer l’action pour pouvoir maximiser les profits en récoltant d’abord d’autres ressources nécessaire à l’action ?
Ici donc vos ouvriers sont des paysans. Vous en possédez deux au début, et vous allez les poser à tour de rôle sur des actions pour développer votre ferme. Autre particularité d’Agricola, les actions ne sont pas toutes disponibles en début de partie.
À chaque tour une nouvelle action sera révélée en retournant la carte correspondante. En outre, l’ordre d’apparition de ces actions variera un peu puisque pour chaque période, on distribue au hasard les cartes correspondantes. Ainsi sur la photo ci-dessous on peut voir l’action clôture qui a été révélée au premier tour et les paysans rouges blancs et bleus qui sont allés déclencher des actions fixes et disponibles dès le début du jeu.
On notera sur cette photo deux améliorations de cette version anniversaire :
- La première assez évidente est la forme des meeples, de très sympathiques bonhommes avec un large chapeau, là où l’édition d’origine ne proposait que de simples disques en bois.
- La seconde est moins visible, mais si vous êtes attentifs au plateau, vous remarquerez qu’il est en deux parties assemblées grâce à une découpe façon puzzle, là où l’édition originale se contentait de plateaux rectangulaires qu’on accolait les uns aux autres.
Vous me direz, mais pourquoi différents plateaux à assembler ? Mais parce que le jeu s’adapte au nombre de joueurs et on n’assemblera pas les mêmes éléments en fonction du nombre de joueurs – permettant d’avoir plus ou moins d’actions. C’est également une des forces du jeu, il reste équilibré et intéressant dans toutes les configurations.
Revenons au jeu : le principe est donc simple, chacun à son tour on va déclencher une action en envoyant son paysan la réaliser, c’est-à-dire en le posant sur la case idoine.
Pour développer sa ferme, il va falloir labourer pour planter légumes et céréales (une des nouvelles améliorations de cette édition avec de jolis meeples découpés en forme de légume plutôt que de simples disques) afin de récolter ceux-ci pour nourrir sa famille mais aussi marquer des points.
On s’évertuera à poser des clôtures et construire des granges afin d’élever des animaux pour leur viande mais aussi pour marquer des points. Enfin, il faudra penser à améliorer sa maison en y rajoutant des pièces pour y accueillir sa future progéniture, en transformant notre masure en bois en jolie ferme en pierre.
En effet, outre les points supplémentaires que rapportera une ferme améliorée, cela permettra d’accueillir de nouveaux membres de sa famille qui pourront eux aussi travailler au développement de la ferme. Il parait évident que plus on est nombreux, plus on fera d’actions et plus on sera efficace.
Mais attention à la nourriture ! Car là est la principale difficulté quand on démarre à ce jeu, difficulté qui pourra rebuter des joueurs novices : arriver à nourrir sa famille. Et plus elle est nombreuse, plus il en faut.
Le jeu reste assez simple à expliquer et à jouer, mais arriver à développer son exploitation agricole tout en récoltant de quoi nourrir sa famille n’est pas donné à tout le monde. Un joueur qui n’est pas familier avec ce genre de jeu risque de passer sa partie à trimer pour nourrir sa famille sans développer sa ferme et se verra fort dépourvu quand la bise viendra,… euh je veux dire quand le décompte des points interviendra.
Une des forces du jeu, c’est qu’il est facile à appréhender car les mécanismes sont assez naturels et collent bien au thème. Je dois faire des clôtures ? Je commence par aller chercher du bois, puis je vais sur l’action « clôtures ». Je veux faire évoluer ma ferme ? Il me faut de la pierre (pour les murs) et des roseaux (pour le toit) afin d’ajouter une pièce. Pour développer mon élevage, j’aurais besoin d’enclos pour parquer les animaux et si possible d’un couple afin que ceux-ci fassent des petits. Le jeu s’explique donc facilement. En revanche, il est assez exigeant et punitif surtout sur l’aspect nourriture.
Rajoutons pour terminer qu’il existe un certains nombres de carte d’aménagements (que l’on peut voir sur la droite de la photo ci-dessus) qui permettent de rajouter des possibilités à notre ferme. Un « fourneau » par exemple permettra de cuire sa nourriture ou de fabriquer du pain et donc nourrir plus efficacement sa famille. Un méchoui ou une bonne ratatouille c’est quand même plus appétissant que du blé cru !
Est-ce bien toujours dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes ?
J’ai donc refait quelques parties de cette nouvelle moutures agricole, à 3 joueurs principalement mais aussi à 4. À noter que dans cette nouvelle version, 4 est le nombre maximum de joueurs alors qu’on pouvait jouer à 5 dans l’ancienne version. C’est un peu dommage et la justification de la durée de partie n’est pas très satisfaisante car ce n’est pas parce que le jeu permet de jouer à 5 qu’on y est obligé. Je n’ai par exemple jamais osé jouer à 7 à Caverna du même auteur.
Nous avons très vite retrouvé nos marques. Et il faut reconnaître que le jeu est plaisant à jouer, toujours intéressant et finalement toujours actuel. Puisque nous avions décidé de suivre la nouvelle mouture des règles qui propose dans la version standard de jouer avec les aménagements, j’ai décidé de maximiser les aménagements et d’orienter ma stratégie en fonction de ceux-ci (ci-dessous les aménagements que j’ai réussi à poser) d’autant que le fanfaron me donnait des points en fonction du nombre de ceux-ci.
J’ai rapidement opté pour un foyer, puis plus tard pour un fourneau afin nourrir facilement ma famille, d’autant que mon métier à tisser m’incitait à éviter de faire des méchouis et ma canne de berger à faire de grands pâturages. J’ai donc négligé les champs cultivés pour donner la priorité au bois pour les clôtures, et à l’élevage de mouton.
Cette stratégie a été payante et confirme mon impression originale : les aménagements orientent fortement le jeu.
Pour certains, il est impossible de jouer sans, tant ils permettent de varier les stratégies et sont garants d’un renouvellement à l’infini des parties. Ils ont d’ailleurs fait l’objets de plusieurs extensions sous forme de paquets de cartes. Ces joueurs regretteront probablement que leur nombre ait été réduit dans cette édition. Il reste quand même 120 cartes dont certaines ont été quelque peu équilibrées.
Personnellement comme vous l’avez peut-être déjà compris, cela ne me dérange pas car finalement je préfère jouer sans. Et cette partie n’a fait que confirmer ce sentiment. Je trouve que les aménagements limitent les interactions. En fonction de ceux-ci, on orientera son jeu différemment des autres joueurs nous permettant d’être dans un timing différent et donc moins en compétition avec les autres joueurs. Or le système de comptage de points, privilégiant l’équilibre du développement, pousse les joueurs dans la version sans les aménagements à vouloir faire les choses dans le même ordre et donc augmente la concurrence sur les cases action, seule source d’interaction. Le jeu est sans doute plus simple car moins riche sans les aménagements, mais il m’apparaît comme plus exigeant et plus compétitif. Quoiqu’il en soit, chacun pourra choisir : diversité, renouvellement quasi-infini pour un jeu d’optimisation où l’on n’est pas gêné par l’adversaire, ou un jeu de développement compétitif où saisir le bon instant pour utiliser une action sera crucial.
Si vous m’avez lu jusque là, vous vous dites que je vous vante un jeu qui semble assez classique. Vous avez raison mais il faut se rappeler qu’il fête ses 10 ans et qu’il était original à l’époque par son imbrication du thème et la tension autour de la table. Néanmoins le plaisir est toujours là.
Si vous ne connaissez pas encore ce titre, et que vous cherchez un jeu à la fois facile d’accès tout en étant exigeant et pas trop long, Agricola devrait vous satisfaire. Si le thème n’est pas très glamour (on a fait pire avec Gueule Noire et l’extraction du charbon), vous craquerez peut-être pour les meeples en forme de vaches, les petits chiens gardant vos moutons où encore citrouilles pour Halloween.
Bien sûr, comme dans tous ces types de jeu, on est dans une interaction indirecte car chacun construit sa ferme dans son coin et on ne viendra pas vous voler une vache dans l’un de vos enclos. Mais il est impossible de jouer dans son coin tant il faut anticiper les actions des autres joueurs afin de ne pas se voir priver d’une action vitale plusieurs tours d’affilé. En effet, les actions sont diverses mais chacune n’existe qu’en un ou deux exemplaires au maximum. Il ne faut donc pas croire que vous arriverez à dérouler votre plan de développement tranquillement.
Alors, faut-il laisser tomber les ouvriers pour les paysans ?
Si vous ne connaissez pas le jeu, je ne peux que vous encourager à l’essayer et même à l’acheter. Il fait partie des classiques d’une ludothèque. Bien sûr ceci ne vaut que pour les joueurs attirés par les jeux de gestion. Ceux cherchant les affrontements directs, ou une histoire épique à raconter seront probablement frustrés. Mais ils n’auront probablement pas lu non plus l’article ;-).
Attention cependant, si vous êtes un expert de ce genre de jeux, il pourrait vous paraître un peu léger ou fade. De mon côté j’ai pris du plaisir à y rejouer, et je ne regrette pas. C’est aussi un jeu que je sortais pour faire passer une étape à des joueurs moins aguerris. Après cette partie, je me dis que je le réutiliserai encore pour cela. Il est quand même plus facile d’accès qu’un Caverna ou un À la gloire d’Odin tout en pouvant être plus frustrant et plus punitif.
Une excellente idée donc que cette réédition qui va permettra au plus grand nombre de découvrir ce jeu, avec qui plus est un matériel amélioré, des règles plus claires dans leur rédaction, et un moteur toujours actuel.
Un jeu de Uwe Rosenberg
Illustré par Klemens Franz
Edité par FunForge
Langue et traductions : Allemand, Anglais, Français
Date de sortie : 08-2016
De 1 à 5 joueurs
A partir de 12 ans
Durée moyenne d’une partie : 180 minutes
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morlockbob 05/12/2016
Dire que je n’y ai jamais joué….
Achéron Hades 05/12/2016
Pareil (sauf sur l’ipad, qui est excellent soit dit en passant très bien developpé). Du coup je me suis pris cette edition funforge et très agréablement surpris par la qualité du matos.
Juste le format des cartes embetant, les sleeves classique 63.5×88 sont legerement trop petites (1/10 de mm) mais bon je chippote.
Il reste plus qu’à l’essayer mais d autres jeux sur le feu pour l instant.
-Nem- 05/12/2016
Perso c’est le seul que j’ai testé d’Uwe rosenberg… J’aimerais bien en tester d’autres mais dans mon groupe de joueurs ça prendrai pas trop… Heureusement celui-là on peut y jouer en ligne. J’espère que d’autres suivront, comme Caverna…
TheGoodTheBadAndTheMeeple 06/12/2016
Suis-je le seul à considérer Agricola à part car il offre un challenge à 2 vitesses ? D’abord jouer contre le jeu pour monter un moteur de bouffe/chauffage, puis scorer ?
C’est pour moi, là que le jeu brille et se démarque de tous ses petits frères ou la sacro sainte course aux pvs occupe toute la partie. Dans Agricola, je sais que je vais lutter, que je vais galérer, mais que le labeur en vaudra la chandelle. Ce sentiment a été bien diminué dans Caverna.
C’est pour ça que je joue toujours à Agricola.
Quant au glamour du thème, c’est purement subjectif. Je trouve Agricola l’un des jeux à l’allemande au thème le mieux rendu. Alors oui, ca ne parle pas à tout le monde, mais c’est clairement plus thématique (nom des cartes, actions…) que 90% des jeux à l’allemande actuels.
Dans ton discours tu parles aménagement… ça doit etre les mineurs que tu n’aimes pas au contraire des majeurs obligatoires ?
Perso, je ne concois pas de partie d’agricola sans les cartes. Elles donnent toujours une démarcation sans donner de reel avantage pour 90% certaines etant un peu hop quand meme, d’autres bien nulles. Sans ça, on a vite fait le tour du truc.
Quant a positionner Agricola comme un jeu light pour un expert, j’ai encore un peu de mal… Si un gros jeu se résume a une pelle de regles et de cas particuliers, c’est un soucis pour moi. Chez moi, un gros jeux, c’est un jeu qui demande de la strategie, de l’analyse, pas de la combinaison de 500 regles. Et donc plus le jeu a des regles simples et elegantes pour une profondeur enorme, plus il sort et plus il plait.
Jetseb 06/12/2016
Je me joins grandement à cet avis.
Considérer Agricola à un jeu light pour expert est un non sens surtout en le comparant à Caverna !
On confond bien trop souvent jeux pour expert et jeux ou il y a plein de règles et plein de matos.
Cormyr 06/12/2016
Attention je n’ai pas dit que c’était un jeu light. J’ai dit qu’il pourrait paraître léger à ceux habitués à ce genre de jeu. Déjà il y a le conditionnel, car vous l’aurez compris, ce n’est pas mon cas déjà. Ensuite, parce que la mode actuelle qui voit fleurir des jeux aux règles riches (au sens avec beaucoup de possibilités) et au matériel pléthorique, je pense par exemple au récent Great Western Trail, il me semble que certain pourrait trouver Agricola léger au sens des règles et matériel.
Maintenant, comme je l’ai dit dans l’article, Agricola est « il est assez exigeant et punitif« . Je ne le catégorise donc pas comme un jeu léger au sens des stratégies et du jeu.
Pour moi, il fait partie des jeux simples mais exigeant…. léger au niveau des règles, ce qui est plutôt finalement une qualité. Je suis fatigué de ces jeux qui sont lourds (au sens de la lourdeur des règles) juste pour donner une impression de complexité.
J’espère avoir été plus clair.
*mode provoc on*
Et pour vous taquiner, si vous penser qu’il est exigeant et que c’est ce que vous recherchez, alors jouez sans les cartes !
En effet, les cartes permettent de varier les axes de développement et ont tendance à limiter l’inter-blocage entre joueurs.
*mode provoc off*
Jetseb 06/12/2016
Je suis parfaitement d’accord avec ça.
Mais du coup pour moi un jeu est complexe s’il est exigeant. De ce point de vue, on se rend compte que peu des fameux « gros » jeux actuels le sont en réalité.
Cormyr 06/12/2016
Je ne peux qu’être entièrement d’accord avec toi.
Pour faire un peu de provoc, je me demande si ce n’est pas par facilité que certains auteurs alourdissent le jeu pour lui donner une impression de complexité.
C’est pour cela que j’apprécie les What’s your game, notamment Nippon dans la sélection de Ludovox. Les règles sont plutôt simples, il n’y a pas 46 mécanismes, mais dompter le jeu n’est pas autant facile.
Grovast 06/12/2016
@Cormyr je suis de l’autre bord sur ce coup.
C’est un des jeux que je joue le plus sur la durée, avec une petite dizaine de parties par an, et sans me lasser. Ça ne serait évidemment pas du tout possible sans les cartes, je trouverais ça bien trop répétitif au bout de 2 parties.
De ma fenêtre, les cartes sont loin de supprimer la tension du blocage des cases. Je peux te dire que sur une partie entre spécialistes, ça se bat comme des chiffonniers, que ce soit pour placer ses Savoir-Faire ou pour se mettre sur les rails d’une première Naissance : l’action Premier Joueur est centrale, en conséquence il est important d’avoir des Aménagements Mineurs bon marché à poser pour optimiser sa prise.
Bref, cette version élaguée n’est pas pour moi, j’attends au contraire le truc énorme avec les 1000 cartes.
Pour une découverte ou une pratique très occasionnelle, alors oui cette boite-ci est certainement adaptée.
Edit : Grillé par TGTBATM
Cormyr 06/12/2016
Pour le côté élaguée, il reste quand même 120 cartes, de quoi faire. Et je ne doute pas que les extensions, sous forme de paquets de cartes, viendront enrichir comme cela a pu exister sur les autres versions. D’ailleurs elles restent, je pense compatibles.
Du coup, ça permet de bien prendre en main le jeu et de se faire plaisir. Il faudra du temps pour en faire le tour. Évidemment pour ceux possédant l’ancienne version, aucune raison de changer. Et pour les autres, pas d’inquiétude à avoir, vous avez le temps avant de faire le tour des 120 cartes et rien ne vous empêche d’y ajouter les extensions de l’ancienne version tant qu’elles sont disponibles.
TheGoodTheBadAndTheMeeple 06/12/2016
Je rappelle que le jeu de base contient 400 cartes et 3 decks différents.
La question de changer se pose sur le contenu de ces cartes qui a été harmonisé il semblerait. Là est toute la question pour moi.
Le jeu en soit pour etre équilibré demande un draft initial selon moi. Et là un paquet équilibré pourrait, je dis bien pourrait palier à cette phase que certains n’aiment pas.
Je dis pourrait car j’ai joué recemment la boite contenant 5 deck mondiaux preconstruits, ou chaque joueurs prend 7 cartes parmi 12… résultat mitigé pour moi. Certains ont eu de jolies combo, d’autres moins.
Bref, Grovast, Jetseb et moi faisons front des vieux de la vieille.
@Grovast, j’ai un pote qui possede tous les deck Agricola existant… ca fait vraiment beaucoup ^^