Dreamscape, un jeu rêvé ? #KS
David Ausloos, à qui l’on doit déjà Panic Station et Dark Darker Darkest, est un véritable créateur d’univers qui conçoit ses jeux de la mécanique jusqu’aux illustrations. Cela se ressent dans Dreamscape, qui instaure immédiatement une atmosphère particulière dès la lecture du pitch.
Déjà présent dans mes radars, j’ai dû tourner un bon moment autour du stand de Sylex à FIJ pour avoir la chance de tester Dreamscape. J’étais à l’origine conquis par le visuel de la boîte, des plateaux et du game design en général. La promesse était plutôt alléchante et je n’ai pas été déçu.
Dreamscape a beaucoup tourné sur les salons en un an. Depuis, le jeu semble avoir beaucoup évolué et avoir gommé les quelques défauts qui avaient émergé des sessions de test. Il en ressort épuré et beaucoup plus fluide dans son gameplay.
Les joueurs incarnent des rêveurs qui arpentent un monde onirique pour y collecter des fragments. Ces derniers leurs serviront à construire et modeler leur propre rêve, tout en prenant garde à Monsieur Cauchemar.
Le jeu se joue en cinq tours, chacun divisé en deux phases :
- La phase de voyage dans laquelle le rêveur va se déplacer sur le plateau principal pour y récolter des fragments qu’il place dans la « main » de son plateau joueur. Chemin faisant, il pourra activer les pouvoirs des six lieux qu’il est possible de visiter, optimiser ses actions en jouant sur les déplacements gratuits et éviter au maximum les fragments de cauchemar.
- Vient ensuite la phase de création pendant laquelle le rêveur va placer les fragments de sa main sur son plateau de rêve en essayant de reproduire la configuration imposée par son objectif.
Lorsque l’objectif est validé, on le met de côté et on en pioche un nouveau. Chaque carte objectif octroie en plus un nouveau pouvoir (même s’il n’est pas encore accompli), qui s’active simplement en y plaçant un fragment depuis sa main.
Au fur et à mesure, les objectifs s’accumulent et les fragments avec. Il devient de plus en plus difficile de déplacer ses fragments pour réaliser le schéma demandé par le rêve et obtenir des points de victoire. Il y a aussi de nombreux autres moyens de marquer, en éliminant des cauchemars ou en déplaçant son rêveur sur notre plateau individuel. Les 5 tours passent finalement bien trop vite et il faudra optimiser au mieux ses actions pour en sortir gagnant.
Dreamscape est pour moi une belle découverte. La qualité de ses illustrations, de son matériel et l’ingéniosité de ses mécaniques en font un jeu à surveiller de très près. La campagne Kickstarter est prévue pour démarrer sous peu, pour une livraison prévue aux environs du mois d’octobre 2018. Un vrai coup de cœur pour transporter de 2 à 4 rêveurs de 10 ans et + dans une construction onirique de 60 à 90 minutes.
La fiche de jeu
Un jeu de David Ausloos
Illustré par David Ausloos
Langue et traductions : Anglais, Français
Date de livraison KS : Octobre 2018
De 2 à 4 joueurs
A partir de 10 ans
Durée d’une partie entre 60 et 90 minutes
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TheGoodTheBadAndTheMeeple 03/04/2018
J’ai lu de loin le jeu, mais je vois pas une once d’interaction dans le jeu… de la planification, de l’organisation de son board… pour le moment je passe, et fortement.