Edité par Don't Panic Games
Langue et traductions : Anglais
Date de sortie : 2020-02
De 2 à 4 joueurs
A partir de 14 ans
Durée d'une partie entre 30 et 90 minutes
Thèmes : Science-fiction
Mécanismes : Deckbuilding
Types de jeu : Jeu de cartes
Complexité du jeu : Amateur
Cowboy Bebop Serenade est un jeu de deck-building dans l’univers de l’animé bien connu, signé Florian Sirieix & Johan Benvenuto. Deck-building, cela signifie qu’il faudra acquérir des cartes tout au long de la partie pour améliorer son paquet et être plus performant. Pourquoi ? Pour vous déplacer, attaquer, enquêter, récupérer du carburant et ce, dans le but d’arrêter les malfrats de la galaxie. Une parution Don’t Panic, arrivée au FIJ 2020.
Ludochrono pour découvrir plus en détail mais en 5 minutes. 😉
Croisé à Cannes sous forme de prototype, j’avoue ne pas avoir été sensible à l’époque, ni au thème, ni au jeu en lui-même. Un an plus tard, au vu des bons retours, je me suis mis, avec l’aide de quelques fans de la série, à chasser moi aussi le gangster galactique. On ne va tout de même pas risquer de passer à côté d’une bonne partie ?
ACCESSIBILITE DES REGLES 15
Pas de problème avec les règles qui sont à l’image du jeu : simples et fonctionnelles. On suit le déroulé des informations et on termine le livet avec le sentiment de pouvoir attaquer la partie de suite. Aéré et plein d’exemples, c’est aussi un moyen de retrouver les personnages que l’on aime avant de commencer de jouer.
QUALITE DU MATERIEL 14,5
Le matériel est conséquent avec évidemment beaucoup de cartes, le cœur du jeu, tirées de la série. Le reste est à l’unisson : trois planètes, un vaisseau, des figurines en carton ou en plastique, des cubes carburant, le tout dans un thermoformage capable de caser des futures extensions si jamais il y en a. Que l’on aime l’univers ou pas, on ne peut qu’apprécier.
THEME 12,5
Bien qu’exploité en surface, le thème est respecté : on part à la chasse aux malfrats (le méchant de service n’a hélas que peu de poids), c’est surtout l’univers qui va faire mouche. Les illustrations des cartes sont toutes tirées des épisodes de la série, on a entre les mains les différents protagonistes, on y parle Big Shot ou woolong, bref, l’éditeur connaît son environnement et a respecté son public.
DUREE DE VIE 13
Ce jeu est un bon entre deux. Il est à la fois facile d’accès et permet quelques alternatives grâce à des mécaniques bien pensées comme le lien entre couleurs ou la copie de compétences entre héros. Le jeu reste assez simple et sans danger d’être bloqué. À la fois un point fort et un point faible. Cela aide à la fluidité du jeu et fait que des joueurs débutants ne seront pas mis à mal, mais minimise l’effet pénalisant des dégâts que l’on récupère en utilisant la force ou sous estime le méchant de service. Ce jeu plaira aux fans, aux débutants par son visuel et sa facilité d’accès, mais si on veut persévérer dans le deck building, il faudra aller voir ailleurs.
MECANISMES 12
Les mécanismes s'imbriquent bien. C’est un deck-building : Il faudra acheter des nouvelles cartes, faire tourner au mieux son paquet, éviter les cartes pénalisantes (ici facilement éjectables) et gérer gentiment ses sous et son carburant. Deux points font que ce jeu dépasse cette mécanique de base : chaque fois que deux personnages sont réunis, ils peuvent utiliser le pouvoir de l’autre. Un mécanisme emprunté de deck building comme Ascension, Star Realms et bien d'autres : chaque fois qu’une carte possédant un cartouche de couleur est posée en même temps qu’une carte de la dite couleur, on peut activer une action bonus, ce qui permet quelques combos savoureux.
Cowboy Bebop fait plaisir. Voilà un bon travail d’adaptation de licence qui ne se moque pas du joueur. Que l’on aime ou non l’animé, on peut prendre plaisir à ce jeu à la fois familial de par sa prise en main facile et le peu de difficulté à gérer ses cartes. L’ajout de petites mécaniques sur l’activation de pouvoir bonus hausse le niveau, même si on reste dans du deck-building très classique. On regrette juste que le méchant apparaissant à la fin n’ait pas un rôle plus conséquent. Il ne sert, au final, que de repère de fin de partie.
- Deck building familial
- adaptation pensée
- mécanismes appréciables
- L’inutilité du méchant
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