PARTICIPATIF, LA SÉLECTION NATURELLE DU 31/10/2016

Me voici de retour parmi vous pour cette septième édition de la rubrique du participatif selon Cwowd. Je tiens à remercier au passage la charmante Shanouillette pour sa disponibilité et sa patience. Je n’ai en effet pas ménagé ses efforts ces dernières semaines avec mes questions et autres requêtes ! 😉

Cette semaine, la rubrique est un peu plus conséquente que la dernière fois car la semaine passée à été un tantinet moins morne que les précédentes en ce qui concerne les projets en participatif. Et c’est bien parti pour que nous n’ayons pas à nous ennuyer dans les mois qui viennent !

Et n’oubliez pas, en cas de besoin, de consulter le lexique du participatif qui se trouve en fin de chronique. Les mots dont la compréhension peut être problématique (en orange) y sont explicités.

 

 Chronique N°7

 

Ça s’est passé la semaine dernière (et on nous a rien dit…)

Quelques lancements sympathiques avec The Edge : Downfall  le jeu d’affrontement aux figurines à tomber à la renverse, qui a fait un excellent départ puisque l’objectif est déjà 5 fois financé avec plus de 1 500 contributeurs. Il se termine le 14/11. 

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Un autre lancement réussi, et de quelle manière, pour Tiny Epic Quests. Financé en 9 minutes, 3 000 souscripteurs et 100.000 $ récoltés en 1 heure 40 minutes pour 15 000 demandés. L’aura de la série marche à plein, et certainement que ces nouveaux meeples « ITEMeeples » que l’on peut équiper d’accessoires (une première !) ont eux-aussi su séduire.

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De nombreux pledges groupés ont été lancés (avant même le lancement de la campagne !) pouvant ramener le prix du jeu à environ 24€ frais de port inclus. Fin de la campagne le 27/11. 

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A voir également le reboot de Beer Empire lequel, avec une offre plus simple et un objectif de financement plus accessible, en est déjà à la moitié de son objectif.

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Mentionnons également ce qui est devenu le running gag de KS, à savoir Isaribi, dont le lancement à une quatrième fois été repoussé, cette fois ci au 4 novembre (ou pas).

Ce n’est pas sur KickStarter pour une fois, mais sur la plateforme française Ulule. Ce n’est pas vraiment non plus du participatif au strict sens du terme, mais plutôt de la pré-commande. Mais la cause défendue nous pousse tout de même à signaler le lancement de SOS Tortues, un jeu familial qui veut alerter sur le sort des tortues marines, lequel semble ne pas être très enviable. Un jeu avec des mécaniques simples, prévu pour être livré avant Noël.

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Mais la nouvelle la plus importante de la semaine (enfin, pour nous 😉 ), c’est l’anniversaire de Cwowd, qui a fêté sa première année d’existence le jeudi 27 novembre.

C’est à cette date qu’une poignée de passionnés de participatif se sont réunis sur ce qui n’était au début guère plus qu’un forum, sous l’égide de celui qui est devenu notre Grand Maître, notre soleil, le phare éclairant nos pas dans ce monde hostile, j’ai nommé Thierry ! Cwowd existe grâce à lui et à son travail acharné pour le faire vivre et évoluer, et pour gérer une communauté hyper active et sans cesse grandissante que le succès (honnêtement tout à fait inattendu à ce niveau, 1 500 000 vues en un an !) nous amène.

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A l’occasion de cet anniversaire, outre la mise en place d’un système de financement via la plate-forme Tipee afin de faire en sorte que Cwowd reste indépendant, vont être lancés (normalement mercredi 2 novembre) les premiers « Twophées” (marque déposée), ayant pour but de déterminer quelles sont les campagnes de l’année écoulée que les membres du site ont préféré. L’éditeur de celle qui sortira du lot en tête se verra offrir une campagne de pub pour son prochain projet ce qui, pour un site qui ne passe pas de pub, n’a pas de prix ! 😉 . Enfin, pour rendre le tout plus festif, un tirage au sort sera effectué parmi les participants aux votes et les heureux élus se verront dotés de jeux ayant été financés via le participatif. Si la liste de ceux-ci n’est pas encore arrêtée, mon petit doigt me dit que l’un de ceux déjà présent va faire de nombreux jaloux ! Donc rendez-vous mercredi pour le début du scrutin !

Spread the word !

 

 

Dans le viseur : Valeria Card Kingdoms

A l’occasion de la fin de la campagne de Valeria Card Kingdoms : Flames & Frost (fin le 4 novembre), l’extension du jeu Valeria Card Kingdoms, j’ai demandé à Naele, l’un des membres de Cwowd, de venir vous parler de ce jeu qu’il adore et dont il est devenu, on peut le dire, un spécialiste. Ce qui s’appelle faire d’une pierre deux coups : d’une part vous allez avoir le ressenti d’un vrai fan, et d’autre part ça me fait toujours ça de moins à me taper ! 😉

Allez, Naele, c’est à toi !

 

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Chez Cwowd, à l’occasion de la campagne pour sa première grosse extension Flames & Frost qui se termine ce 4 novembre, nous avons souhaité revenir sur le jeu de base, Valeria Card Kingoms, d’Isaias Vallejo.

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De Minivilles à Maxiroyaumes

Valeria : Card Kingdoms est le premier opus d’une série de jeux de l’éditeur Daily Magic Games, qui s’est fait connaître pour ses variations rafraîchissantes et thématiques autour de mécaniques classiques. Là où un Villages of Valeria revisite San Juan, un Quests of Valeria transforme le système de quêtes de Lords of Waterdeep en un jeu de cartes très malin, Valeria : Card Kingdoms revient, lui, sur Minivilles et le rempli ras-la boite de thème, d’idées et de couleurs !

Et ces couleurs, quelle merveille ! Solide lien entre les jeux de la série, le travail de l’illustrateur macédonien Mihajlo Dimitrovski, dit « The Mico », décroche tout simplement la mâchoire. L’éditeur, bien conscient de cette chance et de la force de ses illustrations, les honore en leur confiant tout l’espace des cartes et en prenant soin de leur superposer les indispensables informations de jeu en gênant le moins possible le contemplateur ludique.

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Dans Valeria Card Kingdoms, vous dépenserez des ressources afin de recruter des citoyens qui en produiront davantage afin de lutter contre des monstres et d’acheter des domaines aux pouvoirs variés, dans le but d’accumuler de précieux points de victoire qui détermineront le vainqueur !

C’est un jeu disponible en anglais uniquement (mais une règle fanmade en Français par Whisper est disponible ici), suite à une campagne KickStarter financée début 2015 et livrée à l’heure, en janvier 2016.

 

Deux dés pour gagner de l’or et des baffes

Mais alors, ce jeu, comment y joue t-on ? C’est simple : vos citoyens – au départ un paysan et un chevalier, bientôt augmentés de vos futures recrues – produisent des ressources pour votre royaume à chaque tour, selon les faces roulées d’une paire de dés.

Il faudra prendre en compte la face de chacun de ces deux dés, ainsi que leur somme : un 3 et un 5 déclencheront la production des citoyens de valeur 3 et 5, mais aussi de ceux de valeur 8.

A votre tour, quand vous les lancerez, vous produirez les ressources de la partie en bas à gauche de vos citoyens, tandis qu’aux tours des autres joueurs vos citoyens produiront, selon les faces roulées par vos camarades, leur partie en bas à droite.

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Et si jamais vous ne gagnez rien avec vos citoyens… vous prendrez quand même une ressource de votre choix en compensation. Tout est fait pour que vos tours fassent toujours progresser la partie, pas de temps morts ici !

Les ressources sont de trois types : l’or, qui vous permettra de faire vos recrutements et vos achats ; les baffes, destinées à calmer les monstres dans leurs antres ; et enfin la mana, qui remplace autant l’or que les baffes mais ne saurait être dépensée seule : pour un achat il vous faudra au moins un véritable or, ainsi qu’une authentique baffe pour rendre une visite cordiale à un monstre.

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Deux actions pour les dépenser toutes

Ce sera ensuite le cœur du jeu : votre phase d’actions, durant laquelle vous en effectuerez deux. Chacune de ces actions pourra être choisie parmi les quatre possibles du jeu, qui se dérouleront principalement dans les piles de cartes centrales, disposées ainsi au début de la partie :

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La première action possible sera de recruter un nouveau citoyen, qui produira dorénavant ses ressources pour vous. Il vous faudra payer son coût de recrutement, indiqué à gauche de son nom, ainsi qu’un or supplémentaire par citoyen identique que vous avez déjà dans votre royaume : si vous avez déjà deux bardes, le troisième ne vous coûtera pas 2 ors, mais 4 !

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Notez que chaque citoyen appartient à l’un des quatre types suivants : Worker, Soldier, Shadow ou Holy. C’est l’icône en haut à droite de sa carte qui vous l’indique.

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La deuxième action que vous pourrez effectuer est l’achat d’un domaine. Pour cela, il vous faudra en payer le coût d’achat, mais également satisfaire à un minimum de types de citoyens présents dans votre royaume, indiqué en haut à droite de chaque domaine.

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Ce domaine, par exemple, ne pourra pas être acheté tant que vous n’aurez pas recruté au moins un citoyen de type Shadow et trois de type Worker dans votre royaume.

Chaque domaine disposant d’un pouvoir parfois ponctuel, parfois permanent, mais toujours unique, il faudra organiser vos recrutements de citoyens pour générer les ressources dont vous avez besoin tout en satisfaisant aux exigences des domaines dont vous convoitez le plus les pouvoirs.

La troisième action sera d’affronter un monstre. Rien de plus simple : il suffit de payer son coût en baffes, et vous pourrez à la fois empocher la récompense en ressources indiquée en bas de sa carte et l’ajouter à votre tableau de chasse pour le décompte final de points de victoire.

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Chaque antre étant composée de monstres allant crescendo jusqu’à son boss final, prenez tout de même garde, en baffant votre content de monstre, de ne pas offrir un lieutenant ou un boss extrêmement rentable à un joueur qui aurait les moyens de l’embrocher tout de suite après vous !

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L’antre des cavernes, des premiers kobolds jusqu’à son boss, l’imposant dragon rouge !

Finalement, la quatrième et dernière action est de prendre une ressource de votre choix : un or, une baffe, ou un mana. Ce n’est jamais bon signe d’en être réduit à cette extrémité, mais c’est parfois nécessaire.

On passe ensuite la paire de dés au joueur suivant, et on procède à un nouveau tour.

 

Et à la fin, c’est celui qui a le plus de points de victoire qui gagne 

Classique, me direz-vous donc avec raison. Cependant, deux petites subtilités viennent épicer le tout : le déclenchement de la fin de partie, et le décompte des points de victoire.

Pour déclencher la fin de la partie, il va falloir épuiser deux piles de cartes centrales – monstres, citoyens ou domaines – par joueur présent autour de la table, ou avoir soit épuisé l’intégralité des antres de monstres, soit l’ensemble des domaines.

Comme les piles de domaines sont composées de 3 cartes chacune, et celles de monstres et de citoyens de 5 cartes, il sera possible d’influer sur la durée de la partie en épuisant plus vite les piles afin d’essayer de privilégier des stratégies rapides, ou en évitant au maximum de prendre les dernières cartes de chaque pile pour privilégier une stratégie qui se déploie dans le temps.

Pour finir, chaque joueur dispose dés le début de la partie d’une carte secrète représentant un duc et déterminant son décompte de points personnel. Chacun de ces ducs modifie fortement ce qui vous rapporte des points, permettant de ne jamais jouer de la même façon.

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Pour renouveler les parties, le jeu propose d’ailleurs plus d’antres de monstres et de domaines que nécessaire pour jouer, un second jeu complet de citoyens bien différents, ainsi qu’une dizaine de ducs aux décomptes de points variés.

 

Et qu’est ce qu’on en pense, de tout ça ?

Valeria : Card Kingdoms est un jeu étonnant, réunissant facilement petits et grands autour d’une même table sans que la cohabitation ne pose problème. Si le jeu est bel et bien aléatoire sur les gains de ressources, il offre pourtant prise à qui souhaite orienter stratégiquement ses probabilités de gains. Il vous met aux commandes lors du choix de vos actions, qui devront être réfléchies et ne sont que rarement pilotées par le jeu.

Pour autant, j’ai aussi vu des petits êtres très fiers d’accumuler d’énooormes tas de ressources qui rendraient Smaug jaloux, et s’en amuser follement – bien que ça ne vaille pas tripette en point de victoire à la fin, les spécificités de leurs ducs étant souvent ignorées par les plus jeunes joueurs.

Pour moi, c’est un petit chef d’œuvre, qui sort facilement, avec toujours la même envie d’enchaîner une seconde partie dès la première finie. Entre ses mécanismes simples et intéressants, son rythme rapide et généreux, et sa direction artistique splendide et chatoyante, c’est mon coup de cœur de 2015 et de 2016 à la suite !

Pour ne rien gâcher, la production est de grande qualité : une paire de dés magnifiques, des jetons de ressources en bois en quantité, des cartes épaisses et aux couleurs vives… et l’un des inserts les mieux conçus du monde du jeu avec des séparateurs pour les cartes, des compartiments individuels pour chaque type de ressource avec même une mousse de fermeture pour les empêcher de se balader dans boîte, un emplacement pour rajouter vos propres accessoires… Il y a eu beaucoup de soin dans sa conception, cela se sent et c’est somptueux !

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Et le participatif, dans tout ça ?

La boîte de base de Valeria : Card Kingdoms (voir son Ludochrono) contient largement de quoi renouveler longtemps les parties. Pour ceux qui apprécient le plus le jeu, deux mini-extensions, King’s Guard et Undead Samourai, apportent une mécanique d’évènements aléatoires qui pourra ajouter un petit effet lors de l’épuisement d’une pile de cartes. Sans doute dispensable et plutôt chaotique, mais sympathique si vous en appréciez le principe.

L’extension Flames and Frost, actuellement en pleine campagne de financement participatif, propose de rajouter de nombreux citoyens, antres de monstres, domaines et ducs au jeu de base. Destinée aux joueurs les plus assidus de Valeria Card Kingdoms, elle en décuple généreusement la rejouabilité sans pour autant en amoindrir la simplicité, ce qui est plutôt habile pour une première extension.

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Cerise sur le gâteau, une mini extension nommée Agents est comprise dans le pledge de base, ajoutant une douzaine de cartes permettant de réaliser des actions uniques de manière ponctuelle. C’est une extension plutôt destinée aux joueurs aimant se chamailler, bon nombre de ces nouvelles actions poussant soit au vol soit à la destruction des biens d’autrui.

Le pledge de base, proposée à 33$ FdPI pour l’Europe, et 32$ FdPI pour nos camarades du Canada, semble le meilleur compromis, et vous permettra d’ajouter au moins 130 cartes au jeu de base, voire plus selon les stretchs goals qui restent à découvrir. Le prix réserve l’extension aux joueurs les plus enthousiastes de Valeria Card Kingdoms, qui n’ont plus à être convaincus que c’est un petit chef d’œuvre qui vaut bien cette dépense.

Un pack de ressources, identiques à celles du jeu de base, est proposé pour un coût supplémentaire. Réclamé par de nombreux joueurs et rencontrant un succès indéniable, il ne me semble cependant pas nécessaire, la boîte de base et l’extension proposant tous deux des jetons multiplicateurs de ressources qui sont satisfaisants.

Un bundle de cette nouvelle extension avec le jeu de base et les deux mini-extensions précédentes est également proposé. Le prix est malheureusement fort peu incitatif, à dessein. L’éditeur vous recommande même de vous procurer le jeu de base dès maintenant dans le commerce et de ne prendre ce niveau de pledge qu’en cas d’impossibilité de le faire. C’est dire !

DMG a fait un effort en débloquant assez de cartes pour rendre cette extension jouable sans le jeu de base, mais à condition de prendre le pack de ressources supplémentaire. Malheureusement, le jeu de base proposant pratiquement deux fois plus de diversité pour un prix pratiquement équivalent, il ne me semble pas opportun de découvrir le jeu avec l’extension et son pack de ressources.

Je remercie l’ami Gougou69 de m’avoir donné l’occasion de vous parler de l’un de mes jeux favoris, je vais maintenant vous rendre à lui, et vous souhaiter un excellent tour du participatif en sa compagnie !

 

Ils se terminent…

Steal this Game

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Ce jeu est un prétexte à un financement pour renflouer le petit éditeur LudiCreations, lequel s’est fait voler sa caisse lors du salon d’Essen, le mettant ainsi dans une désagréable situation financière. Cet appel à la générosité du monde du jeu a été entendu, puisque plus de 2 700 personnes ont versé plus de 42.000$ pour 1 000 demandés. Comme, de mémoire, il me semble que la somme dérobée avoisinait les 3500€, il faut espérer que cette histoire qui se termine bien ne donne pas d’idées saugrenues à des gens moins bien intentionnés.

Fin le 31 octobre à 04h55.

 

Deathbot Derby

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Un jeu de duel de robots en arène pour 2 ou 4 joueurs, dans lequel on construit ses machines à travers une mécanique de draft. Tout juste financé.

Fin le 31 octobre à 04h55.

 

Medici : The Card game

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Adaptation pour 2 à 6 joueurs au format cartes du jeu de plateau de Reiner Knizia, superbement illustré par le prolifique Vincent Dutrait. A noter le prix très raisonnable (18€ avec frais de port inclus). Un peu plus de 1 000 souscripteurs ont permis un financement à 400%.

Fin le 04 novembre à 02h00.

 

The Hackers Guild

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Jeu coopératif de placement d’ouvriers à base de dés. Les joueurs se battent contre un administrateur réseau qui cherche à dominer l’Humanité. Le jeu, quant à lui, ne domine pas grand chose puisqu’il n’est toujours pas financé.

Fin le 04 novembre à 06h00.

  • Le lien KS

 

Valeria Card Kingdoms : Flames & Frost

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Rien d’autre à ajouter à ce que Naele a écrit un peu plus haut.

Fin le vendredi 4 novembre à 23h00.

 

Lazer Ryderz

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Jeu de course futuriste (largement inspiré de Tron) pour 2 à 4 joueurs, le plateau de jeu se formant au fur et à mesure de la partie. Il se finance, mais sans enthousiasme, avec tout de même près de 1 000 soutiens.

Fin le samedi 5 novembre à 03h00.

 

 

A venir cette semaine :

Burning Rome

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Burning Rome est le fils spirituel de son prédécesseur Burning Suns, mais le contexte est cette fois la Rome antique. Toujours un jeu de civilisation à base de cartes, mais un peu plus orienté affrontement que le précédent.

Lancement le mardi 1er novembre.

 

Forbidden Fortress

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3 ans après l’énorme succès du dungeon crawler Shadows of Brimstone, Flying Frogs revient pour nous proposer une extension stand-alone dans univers féodal Japonais fantastique. Si Shadows of Brimstone a su faire chavirer de bonheur le petit cœur sensible des amateurs d’Améritrash, reste que sa livraison chaotique (toujours pas terminée pour les backers alors que certains des éléments concernés sont déjà en boutique) ne plaide pas franchement pour un enthousiasme exacerbé. Mais comme le système de jeu est (très) bon, si vous êtes doté de la patience adéquate, Forbidden Fortress reste le meilleur moyen pour y goûter. En effet, les prix des éléments de son prédécesseur ont atteint des niveaux coupant net l’envie d’attaquer par l’original.

Lancement le mardi 1er novembre à 23h55.

 

Arcane Master

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Un jeu dans lequel chaque participant incarne un mage sensible à un domaine de magie élémentaire et devra réaliser les sorts les plus efficaces pour surclasser les autres et remporter en Prestige. Lancé par Forge Studio, jeune éditeur français qui est déjà passé par KS pour son premier jeu Fury : Outburst Control.

Lancement le mardi 1er novembre.

 

Mythic Battles : Pantheon

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Attendu de pied ferme par beaucoup (et au tournant par d’autres), voici le nouveau projet de Monolith, l’éditeur de Conan, qui nous propose un jeu d’affrontement pour 2 joueurs ou par équipe, dans un monde de la mythologie Grecque alternatif. Un jeu avec des kilotonnes de magnifiques figurines en partie déjà montrées au cours des nombreuses étapes du “Mythic Tour”, un système de jeu malin (surtout les combats aux dés) et une vraie courbe d’apprentissage qui n’empêche pas de jouer de façon plus “casual”. Si des guerriers en jupettes qui tatannent des dieux vous parlent, vous devriez y jeter un oeil.

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Lancement le mardi 1er novembre à 20h00.

 

Goodwill

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Après la très jolie campagne du très sympathique Tunhell, le jeune éditeur Pixie Games nous revient avec le premier jeu d’un jeune auteur qui travaille dans la banque. Les joueurs y incarnent des investisseurs qui doivent faire fructifier les entreprises dans lesquelles ils investissent en fonction d’informations que chacun d’entre eux est le seul à connaître. Un thème pas ultra sexy en apparence, mais traité sur le ton de l’humour et doté d’une mécanique qui semble être maligne et accessible.

Lancement mercredi 2 novembre à 18h00.

 

Emergence Event

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eXploration, eXpansion, eXploitation, mais pas eXtermination. Nous voilà donc en présence d’un 3X, qui plus est spatial.

Si vous êtes anglophobe, vous pourrez vous faire une idée un peu plus précise du jeu grâce à Expectral qui a d’ores et déjà traduit la règle en français.

Lancement le vendredi 4 novembre.

 

Vous pouvez retrouver le calendrier des projets pour les semaines et mois à venir ici.

 

 

Le lexique du participatif :

À l’attention du lecteur : Un peu d’humour rigolo à visée amusatoire à été discrètement et subtilement ajouté aux définitions. Le lecteur avisé trouvera de lui-même le sérieux caché derrière le drôlatique et saura en tirer la substantifique moelle. Quant aux autres…

  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.

  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.

  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.

  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.

  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.

  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.

  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »

  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.

  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».

  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.

  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.

  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.

  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».

  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.

  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…

  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.

  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.

  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).

  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».

  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

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21 Commentaires

  1. fouilloux 31/10/2016
    Répondre

    Mon banquier te hais. 😉 Non mais sinon c’est top ces chroniques. Un jour je sauterais le pas.

    • Gougou69 31/10/2016
      Répondre

      Sauter le pas…? Pour te lancer sur KS, ou écrire un article ?

      • fouilloux 31/10/2016
        Répondre

        me lancer sur KS

        • motlockbob 31/10/2016
          Répondre

          Il faut bien choisir qui lance quoi…Ca fait un peu le tri. Après je fais partie des souscripteurs qui se sont fait niq**** par Brimstone. J aimais le thème , l éditeur et 2 ans plus tard…on n a pas la totale.  Pour moi c’est fini il y a assez de jeu en boutique pour ne pas avoir besoin de faire de l achat sir catalogue. C est juste un exemple bien sur

          • Gougou69 31/10/2016

            Normal que le concept ne convienne pas à tous. Comme se plaît à le dire un de nos estimés membres « KS, c’est pas pour tout le monde (joueurs comme éditeurs) ».

        • Gougou69 31/10/2016
          Répondre

          Fais gaffe, y’a un risque que ça te plaise, et là

          ton banquier va faire une autre tête : 😉

          • fouilloux 31/10/2016

            En vrai, j’ai backé Hero Realm, et là on est le 31 octobre, la livraison sera donc en retard, et je suis déjà agacé, donc bon, je crois que c’est pas pour moi. J’avoue que j’achète rarement des jeux à l’aveugle, alors KS…

          • Gougou69 31/10/2016

            Clairement, la qualité première d’un bon backer doit être la patience. Une très grande patience.

  2. Antyova 31/10/2016
    Répondre

    Grrrr, moi qui avais réussi à résister jusque là face à Valeria… (j’ai déjà Miniville j’ai pas besoin de Valeria, j’ai déjà Miniville j’ai pas besoin de Valeria, j’ai déjà Miniv…)

     

    De même, je me retiens du mieux que je peux pour Edge. Entre l’offre qui s’améliore (3 factions pour 85£ + 12£ de frais de port) et le taux £->€ qui est très bas (on est quasiment à du 1 pour 1!!!!)… Je me fais violence là.

     

    Enfin bon, j’avoue que je tente de me préserver pour la seconde édition de Kingdom Death, mais est-ce bien raisonnable? Se priver de tant de beaux/bons jeux pour un énorme jeu à 400$?

    • Gougou69 31/10/2016
      Répondre

      D’autant plus que KD semble ne pas être facile à sortir, alors que Valeria… Je dis ça, hein… 😉

    • trode 31/10/2016
      Répondre

      C’est loin d’être fini The Edge ! Je suis dans la même problématique que toi : craquer maintenant ou attendre KD … Dur dur la vie de backer.

      PS : C’est quel prix d’ailleurs Kingdom Death pour avoir une bonne base jouable ? Sur le premier KS y’a un pledge à 100$, ça semble pas mal déjà non ?

      • Thierry 31/10/2016
        Répondre

        Franchement, n’espérez pas vous en sortir à moins de $250 pour Kingdom Death: Monster. C’est vraiment un jeu monstre, à part ; et clairement réservé à une niche. Un scénario, par exemple, c’est 25 sessions d’une heure. Avec un jeu qui vous en met plein la tête en permanence. C’est beau, c’est très original. Mais beaucoup vont craquer parce que le jeu a une cote énorme (pas immérité, hein) et ça finira souvent par traîner sur l’étagère…
        (et malgré tout, même en sachant que ce n’est absolument pas pour moi, je sais que je vais devoir être très très fort^^)

      • trode 31/10/2016
        Répondre

        Du coup c’est vraiment pas de bol d’avoir raté la première campagne … Et je vais devoir réfléchir sérieusement dans les prochains jours, parceque pledger les 2 risque d’être compliqué.

        • Antyova 01/11/2016
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          Kingdom Death, c’est mon enooorme regret Kickstarter. Celui qui me fait me demander « Mais pourquoi tu n’as pas découvert ce site 4 mois plus tôt!!!! ». Parce que voilà : Le jeu était à 100$ lors de sa première campagne, et il est maintenant à 400$ (avec les frais de port pour la France, je crois… ou alors sans les frais de port) sur leur boutique en ligne…. Enfin, était, car ils sont en rupture, d’où la deuxième campagne.

           

          Alors je me dis : « Ouais mais il y a bien des gens qui mettent 400$ dans le jeu à grosses figurines sur Chtulhu et compagnie! »… Ouais… mais enfin bon… 400$ tout de même! Et pour un jeu qui sortira difficilement des étagères, et que je finirai jamais de peindre (toujours pas fini de peindre la moitié de ma boite de base Zombicide Black Plague).

           

          Et c’est sans compter les magnifiques extensions qui ajoutent un superbe Boss et de nouvelles armures, à 40$ l’extension…. Ô dilemme, dilemme :'(

          • trode 01/11/2016

            Je crois que je vais finir par craquer. Je me suis un peu plus renseigné, et le gameplay a l’air vraiment dingue, je me vois d’avance y jouer solo en laissant la partie installée dans un coin du bureau …

            En attendant j’ai renoncé à The Edge, et m’interdit formellement de retourner sur la page du projet parceque ça va me faire mal. Et il me reste plus qu’à croiser les doigts jusqu’au 25 pour que le pledge d’entrée soit pas trop abusé.

  3. Fredovox 31/10/2016
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    Bon anniv à vous !

  4. Shanouillette 31/10/2016
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    Moi j’avoue que les meeples avec des accessoires, je trouve ça très choupinou.

    Joyeux anniv’ les gars !

    • Thierry 31/10/2016
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      Madame a bon goût !

      Et merci, évidemment 😉

  5. GB777 02/11/2016
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    Perso j’ai souscrit à SOS TORTUES. J’aime beaucoup le thème, Olivier FAGNERE a fait un très bon travail d’illustration pour ce jeu familial. Il reste encore 27 pré-ventes et le jeu sortira en boutique. Ce n’est pas du GROS jeu, mais pour mes enfants se sera juste parfait!

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