Participatif, la sélection naturelle du 23 octobre 2017

 

 

separateur-1

 Salutations ludico-participatives !

Semaine peu affriolante que celle qui vient de passer. L’évènement le plus marquant étant la fin de la campagne de The 7th Continent dont je vous cause plus bas. Même une grosse campagne comme celle de Joan of Arc ronronne plus qu’elle ne vrombit. On a l’impression que le monde du participatif est en position d’attente, prêt à sauter sur le premier projet qui saura attirer l’attention.

 

Je vous souhaite une bonne lecture, et vous dis « À la semaine prochaine ! ».

   Chronique N°51 

 

separateur-1

Ça s’est passé la semaine dernière…

 

Concernant les évènements de la semaine passée, difficile de ne pas mentionner la fin de la campagne du reprint + extension de The 7tH Continent. Après le succès monstre de Gloomhaven, tout le monde s’était dit que nous n’allions pas revoir de sitôt un projet capable de lui tenir tête. Raté ! The 7tH Continent a explosé les prévisions les plus optimistes avec une (apparente) facilité déconcertante.

modele-il-était-une-fois-the-7th-continent-serious-poulpe-article

Apparente car, il ne faut pas s’y tromper, si la campagne s’est déroulée sans aucun accroc, sans « MachinGate » ni polémique stérile, ce n’est pas le fruit du hasard mais celui d’un énorme travail de fond en amont. Une campagne Kickstarter, lorsque l’on vise un score en million(s), cela se prépare, se réfléchit. Il faut prévoir les stretch goals, les positionner en fonction de multiples scénarios (gros départ ou au contraire démarrage poussif ; ventre mou arrivant tôt, tard voire pas du tout ; adaptation à la dynamique, elle-même sujette à des variations aussi soudaines qu’imprévues ; etc, etc), positionner son offre pour satisfaire les uns sans frustrer les autres et moult autres problématiques dont je n’ai même pas idée. Saluons donc la capacité d’adaptation des Poulpes lesquels, soyez-en certains, n’imaginaient pas un instant franchir la barre des sept millions de Dollars (alors que, quand on y réfléchit, c’est un chiffre qui convient particulièrement bien au jeu non ?) !

the-7th-continent-SG-KS

Au-delà de ces sept millions, ce sont tous les chiffres associés à cette campagne qui donnent le tournis. Un peu plus de sept millions de Dollars donc, 43 700 souscripteurs, 45 stretch goals débloqués apportant plus de 240 nouvelles cartes et doublant, de fait, le contenu de la boîte de base (même si, avouons-le, on est plus dans le re-remplissage de boîte. Toutefois, les deux derniers stretch goals, à l’évidence, ne doivent leur existence qu’au succès  de la campagne), quatrième jeu dans le « Hall of Fame Tabletop » de Kickstarter en nombre de contributeurs (dépassant ainsi Gloomhaven de 3 000 soutiens), troisième en montant récolté (devant tous les CMON) et même neuvième tous projets de toutes natures confondues !

Encore des chiffres ? Le plus mauvais jour en nombre de backers en a vu arriver 612, et le plus petit montant journalier récolté a été de 100 923 $ très exactement. En gros, chaque jour de la campagne a vu le résultat d’une campagne honnête complète ! Allez, une dernière pour la route : on considère généralement que vendre 30 % du nombre de boîtes de base en extensions est un beau succès. Dans le cas qui nous occupe, ce sont près de 80% des soutiens (78,15 % très exactement) de la première campagne qui ont remis ça avec l’extension. En politique, on appelle ça un plébiscite !

Le succès a été tellement au-delà des prévisions qu’il y aurait désormais un risque que les boîtes de la vague 1 (la boîte de base originale de la première campagne, celle pour laquelle il n’y a guère plus qu’à lancer la production de masse) ne puissent pas être totalement fabriquées pour une livraison en temps et en heure. Mais tout le monde sait très bien désormais que les date de livraison annoncées sur Kickstarter sont faites pour ne pas être respectées, alors… 😉

Soyons-en sûrs, il y a quelque part quelqu’un que cette campagne fait réfléchir. Qui se dit que, lui-aussi, il peut faire la même chose. Que si un « petit » jeu de cartes peut faire un tel carton, il n’y a pas de raison que son super jeu qu’il a sous le coude n’y arrive pas aussi. Dans l’absolu, c’est certainement vrai. Mais, avant de se lancer, il est important de garder en tête deux éléments primordiaux, pour ne pas dire vitaux : les trois plus gros cartons sur Kickstarter de « vrais » jeux (les chats qui pètent et consorts sont hors catégorie) ont été portés par des passionnés qui ont vraiment cherché à récompenser les soutiens autant qu’à faire assez de marge pour perdurer, le tout en restant raisonnables, cohérents et impliqués à fond tout au long de la campagne. Et, surtout, ce sont des reprints. C’est-à-dire, des jeux qui ont fait auparavant leurs preuves « sur le terrain » et qui ont gagné leurs galons sur les tables des joueurs. En bref, pour ne serait-ce que rêver entrer dans le top 5 des jeux sur Kickstarter, il faut a minima disposer d’un (très) bon jeu. Et cette évidence ne saute pas aux yeux de tous les porteurs semble-t-il.

 

separateur-1

Les lancements de campagnes en bref

 

legends-of-sleepy-hollow-box-art

Jeu coopératif scénarisé

Legends of Sleepy Hollow par Greater Than Games est un jeu coopératif à scénarios dans l’univers du célèbre film quasi éponyme. Quatre habitants de la petite ville devront s’entraider et utiliser leurs capacités pour résoudre moult énigmes tout au long d’une campagne scénarisée. Le tout ne semble pas faire preuve d’une franche originalité mécaniquement parlant, mais le système de réactivation des actions devenant de plus en plus difficile à utiliser à mesure que les personnages ont de plus en plus peur mérite qu’on s’y attarde.

La direction artistique générale tire vers le style BD franco-belge, et cela va bien au jeu, d’autant que les graphismes sont assez sympas. Là où cela coince, c’est sur le tarif des pledges. 69 ou 109 $, en fonction du contenu, ce sont des tarifs auxquels on commence à s’habituer dans l’absolu. Encore faut-il que le contenu de la boîte le justifie, et là l’évidence de cet état de fait ne saute pas franchement aux yeux. Mais ce qui achève d’éliminer le moindre début de commencement d’hésitation quant à l’opportunité de pledger, ce sont les frais de port hors US et Canada, que je qualifierais pudiquement de « ridicules ». Rien moins que 39 $ pour l’Europe, excusez du peu. Ils ont même réussi l’exploit d’être aussi cher que pour la Suisse et la Norvège, pays pourtant traditionnellement malmenés à ce sujet. Si encore la boîte était censée peser une âne mort, ce serait éventuellement compréhensible, mais vu ce qu’il y a dedans… Malgré tout, les 49 000 $ du financement viennent juste d’être dépassés et jusqu’ici la dynamique n’a pas été si mauvaise (actuellement 50 500 / 49 000 $ et 720 soutiens. Fin le vendredi 10 novembre à 17h59).

monster-lands-box-art

Gestion de ressources ; Placement d’ouvriers ; Dés

Monster Lands est un jeu des très espagnols Second Gate Games, qui ont déjà sorti, sous la houlette de CMON, le (plutôt moyen) B-Sieged. Point de tower defense ce coup-ci (ce n’est plus la mode) mais de la gestion de ressources et du placement d’ouvriers. Enfin, du placement de dés plutôt, parce qu’on va en lancer quelques pelletées. Le but est, en tant que leader d’un petit clan de braves guerriers, de le faire prospérer et combattre, à l’appel de la Reine, les vilaines créatures toutes monstrueuses qui ont envahi le royaume, ce en vue d’obtenir célébrité et richesses. Les dés vont être utilisés pour acquérir des armes, du matériel, engager des mercenaires et combattre les créatures.

Globalement, la direction artistique est très agréable – personnellement, j’aime beaucoup. Le parti-pris graphique fait penser à celui de la trilogie de Valeria, mais en plus clair et coloré et sans « The Mico » aux pinceaux. Le prix des pledges semble assez cohérent, 50€ et 84 € pour la version luxe (qui pour le coup l’est vraiment). Les deux tiers des soutiens ont opté pour cette dernière version, preuve qu’elle est bien placée tarifairement.

Sans surprise donc, le jeu a été financé rapidement (en 5 heures) et la campagne se retrouve aux portes des 100 000 €. Elle a dépassé les 1 300 soutiens. Reste à voir si les 100 soutiens frenchies seront là pour débloquer la version en dur des règles en français fournies actuellement en PDF. Le p’tit gars Mathieu vient juste de nous faire un petit Ludochrono que vous trouverez ici (actuellement 93 000 / 25 000 € et 1 317 soutiens. Fin le mercredi 15 novembre à 21h30).

too-many-bones-undertow-box-art

Dice builder

Too Many Bones : Undertow par Chip Theory Games est une extension pour le jeu du même nom. Ce n’est rien de dire qu’il était attendu par bon nombre de joueurs qui désespéraient de mettre la main à un prix décent sur une boîte du jeu original. Il faut dire que les retours sur le jeu lui-même sont très bons et qu’accoler le terme de luxueux aux éditions de Chip Theory Games n’a strictement rien d’exagéré. Certes, le tarif s’en ressent, mais on en a clairement largement pour son argent. Undertow est un stand alone utilisable comme extension en combinaison avec la boîte de base et qui propose, comme de bien entendu, le même matériel de très haute qualité. Comme énoncé précédemment, cela se paye. Le petit pledge est à 68 $, celui proposant également la boîte de base à 190 $ et le « all-in » est à 290 $. Plus environ 23 $ de frais de port pour recevoir le tout en notre belle contrée !

La qualité paye, et le lancement de Undertow en est la preuve : financée par quasiment 2 000 soutiens à plus de 6 fois les 50 000 $ demandés le premier jour, la campagne est à deux doigts des 3 000 contributeurs et de financer à dix fois les 50 000 $ demandés   (actuellement 478 000 / 50 000 $ et 2 910 soutiens. Fin le vendredi 10 novembre à 01h00).

fruit-ninja-slice-and-dice-boite

Fruit Ninja par Lucky Duck Games n’est pas un jeu. C’est un ensemble de trois jeux, tous basés sur la même licence du jeu mobile mondialement connu. Ils sont tous d’auteurs différents, édités après une sélection drastique de 20 prototypes. Les « Canards Chanceux » restent donc fidèles à leur ligne éditoriale : transposer en jeu de plateau des licences de jeux mobiles à succès. Regardés rapidement, tout laisse à penser que nous sommes en présence de trois party games. Il n’en n’est rien, enfin pour deux d’entre eux. Card Master est un jeu en temps réel avec une forte composante de draft ; Slice & Dice est une jeu de dés avec également un chouïa de temps réel et de l' »engine building » ; et enfin Combo Party, est lui un party game avec du Stop-ou-Encore dedans. Chacun semble être un peu plus qu’un simple « jeu d’apéro ». 

fruit-ninja-combo-party-boite

La direction artistique de ces trois jeux est particulièrement réussie et le matériel est totalement indépendant de la langue. LDG faisant l’effort, comme toujours, de fournir une version française des règles, ils deviennent accessibles à tous. On ne peut malgré tout pas passer sous silence le prix des pledges. Certes, les trois boîtes sont bien pleines de matériel et le prix est cohérent à ce niveau. Peut-être est-il tout de même un peu élevé pour le genre, à savoir des « petits » jeux, certes malins, mais à 36€ FdPIn la boîte, il faut que le matériel soit vraiment de qualité pour que le prix soit justifié.

Si la campagne a pratiquement été très largement financée au premier jour (plus de 13 000 € pour 10 000 demandés), un coup de mou est apparu un peu rapidement, après 3 jours. Et cela s’est confirmé par un jour en négatif hier, et même s’il semble bien y avoir une reprise ce lundi, il faut espérer que LDG puisse faire en sorte que celle-ci perdure.

Vous pouvez trouver ici une vidéo de Davy qui vous fait découvrir et vous dit tout le bien qu’il pense de Card Master et ici le Ludochrono de Mat qui vous en fera découvrir les mécaniques. (actuellement 20 000 /10 500 $ et 340 soutiens. Fin le jeudi 9 novembre à 23h59).

overbooked-box-art

Puzzle game

[Attention : texte ci-dessous avec de l’humour à deux balles dedans !]

Overbooked par Randomskill Games est un petit jeu qui nous vient de Singapour et qui met aux prises des gestionnaires de compagnies aériennes qui doivent optimiser le remplissage de leurs avions tout en cherchant à ne pas mécontenter certains passagers victimes de surbooking. La direction artistique est toute mignonne et ne dépareillerait pas dans un livre pour enfants. Une manière peut-être de « dédramatiser » (si tant est que l’on puisse parler de drame) cette pratique détestable du surbooking dont usent et surtout abusent certaines compagnies aériennes. Il semblerait que cela ne soit pas suffisant car les souscripteurs ne se ruent pas à l’embarquement. Seulement 21 soutiens le premier jour, et le reste de la semaine fait penser au trafic pendant une grève des contrôleurs aériens. Seulement un peu plus du tiers des 15 000 S$ a été récolté. Si la campagne continue à faire ainsi du rase-motte, le risque est grand que cela se termine par un crash (actuellement 6 560 / 15 000 S$ et 180 soutiens. Fin le jeudi 9 novembre à 04h59).

badlands-outpost-of-humanity-box-art

Survie en compétitif

Reboot d’une campagne annulée en juin dernier, Badlands : Outpost of Humanity des italiens de Jet Games Studio est nettement mieux parti. C’est un euphémisme de le dire puisque que le jeu a financé en sept heures et a récolté dès le premier jour quasiment le double du résultat de la première campagne au moment de son annulation. Pour arriver à ce résultat, l’offre de ce jeu, dans lequel des petite communautés de rescapés cherchent à survivre dans un monde post-apo à la Mad Max / Fallout, a été considérablement retravaillée. Les pledges ont été revus pour s’adapter à l’arrivée de 12 figurines de véhicules, le niveau de financement a été revu drastiquement à la baisse et la page de la campagne a été refaite de fond en comble, la rendant bien plus « sexy » que la première fois.

Cette dernière a très bien démarré donc, et a désormais largement dépassé le double des 15 000 € nécessaires à son financement et 520 souscripteurs. À noter que les règles en français en PDF sont annoncés (actuellement 33 880 / 15 000 € et 520 soutiens. Fin le vendredi 17 novembre à 18h00).

carnival-of-monsters-box-art

jeu de cartes sans illustrations

Pour terminer ce tour d’horizon, un petit morceau de franche rigolade avec Richard Garfield’s Carnival of Monsters par Amigo Spiel. Non pas que le jeu soit une sorte de party game à base d’amusement, loin de là. Encore que, on est en droit de se demander si ce n’est pas une sorte de concept comique que nous a pondu Amigo. Je vous explique. Nous sommes en présence d’un jeu de cartes de Richard Garfield (Magic l’Assemblée, ça vous dit quelque chose ?) dont au final on se fout royalement de connaître les mécaniques, vous allez comprendre pourquoi. Jusque là, tout va bien. Mais c’est un jeu de cartes dont aucune des illustrations n’a été réalisée.

Et c’est justement l’objet de cette campagne. Fabriquer le jeu, certes. Mais aussi l’illustrer. Parce que, comme pour l’auteur, on n’est pas allé chercher le grouillot de base pour les graphismes. Je vous fait grâce de la liste, mais c’est tout le gratin des illustrateurs de Magic qui est ici sollicité. Et comme ces gentils messieurs ont des prétentions tarifaires à la hauteur de leur réputation, ce ne sont pas moins de 222 0000 € qui sont demandés pour cette campagne. Et ce, sans voir le début du commencement de la moindre esquisse d’une illustration. Et Amigo de nous expliquer doctement que cette campagne n’est pas faite pour mettre en avant de jeunes illustrateurs talentueux. Ha bon ? Et là, tous les gens avec un cerveau se marrent en se disant qu’on a pas fini d’être pris pour des lapins de six semaines par certains éditeurs.

Du coup, ce n’est même pas le cinquième de la somme demandée qui a été atteint malgré les plus de 550 contributeurs (ce qui dans l’absolu serait un très bon résultat, mais pas là). Un mini concours s’est spontanément mis en place sur le forum de Cwowd : déterminer la date de l’annulation de la campagne et de son reboot. M’est avis que celui qui va gagner, c’est celui qui a dit qu’il n’y aura même pas de reboot (actuellement 35 000 / 222 000 $ et 553 soutiens. Fin le dimanche 19 novembre à 18h00).

 

separateur-1

Suivi des campagnes précédemment lancées

 

Je vous avertis, cette partie ne va pas être passionnante à lire cette semaine ! Pas de ma faute, il ne s’est pas passé grand chose, la grande majorité des campagnes se contentent d’avancer tranquillement. Et si l’on y réfléchit, c’est déjà pas mal.

gloom-of-kilforth-box-art

Cartes ; Land Crawler

La campagne de Gloom of Kilforth : A Fantasy Quest Game Expansions par Hall or Nothing Productions est passée un peu par tous les états cette semaine, avec de grosses variations (de zéro à 45 soutiens par jour). Mais on reste dans le positif, et c’est le plus important. Ce sont donc une soixantaine de nouveaux soutiens qui ont été gagnés, permettant de franchir les 130 000 £. À noter une proportion de frenchies plus importante que de coutume, le jeu étant disponible dans notre belle langue grâce à Nuts! Publishing (actuellement 137 370 / 27 000 £ et 2 253 soutiens. Fin le mercredi 1er novembre à 00h59).

opération-archéo-box-art

Coopératif malin, sans violence et culturel

Mon petit chouchou du moment, Opération Archéo par Mathieu Baiget a lui gagné une grosse trentaine de soutiens, franchissant ainsi les 400 contributeurs. Résultat modeste mais pas tant que ça, nous parlons ici d’une campagne sur Ulule, trop peu médiatisée, et ce score est même plutôt bon. Dommage que Mathieu ne soit pas passé par Kickstarter. Son jeu étant vraiment bon, il aurait certainement pu marcher bien mieux (actuellement 19 000 / 8 000 $ et 408 soutiens. Fin le mercredi 1er novembre).

end-of-the-trail-box-art

jeu de cartes aux mécaniques originales

Un peu plus de 50 nouveaux soutiens pour End Of The Trail par Elf Creek Games. À l’instar des deux campagnes précédentes, ça vivote mais ça progresse. (actuellement 17 100 / 7 000 $ et 426 soutiens. Fin le jeudi 2 novembre à 04h00).

La progression est nettement meilleure pour Dinogenics par Ninth Haven Games puisqu’il a gagné 165 soutiens (actuellement 75 700 / 30 000 $ et 1 442 soutiens. Fin le jeudi 2 novembre à 16h09).

ratland-box-art

Pose d’ouvriers ; Stop ou encore ; Programmation

Petite mais relativement stable dynamique pour Ratland par Eclipse Editorial. Comme pour les autres, du positif sans avoir de quoi sauter au plafond avec ses 80 nouveaux soutiens (actuellement 36 800 / 15 000 € et 950 soutiens. Fin le jeudi 2 novembre à 23h59).

haunt-the-house-box-art

Cartes ; Collections ; Combos

Très bon rythme qui fait plaisir à voir dans ce morne contexte pour Haunt the House par Kids Table BG, avec plus de 260 nouveaux soutiens lui permettant de passer en une semaine de 18 à 23 000 CA$ (actuellement 23 140  / 8 000 CA$ et 535 soutiens. Fin le vendredi 3 novembre à 02h00).

detective-city-of-angels-box-art

Enquêtes en coopératif, compétitif ou solo

Résultat encore meilleur pour Detective : City of Angels par Van Ryder Games avec ses 430 nouveaux soutiens lui faisant gagner 35 000 gros Dollars.  C’est d’ailleurs la campagne qui s’en tire le mieux cette semaine (hors Joan of Arc) et c’est la plus réussie de Van Ryder Games (actuellement 150 000  / 40 000 € et 1 790 soutiens. Fin le vendredi 3 novembre à 05h00).

leviathan-cover-art

Micro jeu ; Cartes ; Stratégie

Si le micro-jeu Leviathan par Past Go Gaming a gagné une bonne soixantaine de nouveaux soutiens, le résultat est malgré tout très loin du financement (actuellement 4 660  / 11 000 $ et 213 soutiens. Fin le dimanche 5 novembre à 07h59).

neon-nights-2086-box-art

Course automobile futuriste

Financement hypothétique également pour Neon Nights : 2086 par Board to Death. La grosse quarantaine de nouveaux souscripteurs ne lui a pas permis de dépasser un bon tiers de la somme nécessaire (actuellement 11 475  / 25 000 CA$ et 193 soutiens. Fin le mardi 7 novembre à 05h59).

time-of-legends-joan-of-arc-box-art

Stratégie avec affrontements historiques

Et nous arrivons enfin au cas Time of Legends : Joan of Arc par Mythic Games. Les 610 nouveaux soutiens et les plus de 220 000 $ récoltés cette semaine laisseraient déduire un très beau résultat. Sauf qu’on est toujours loin de ce qui doit être nécessaire à Mythic Games pour retomber sur ses pattes après les énormes investissements de pré-campagne. Et il a fallu sortir l’artillerie lourde (le fameux add-on Siège dont je parlais la semaine dernière) pour que la dynamique reparte un peu et que le nombre de nouveaux soutiens quotidiens repasse au-dessus de la centaine.

time-of-legends-joan-of-arc-the-devil-miniature

Le jeu lui-même n’est pour rien dans ce résultat en demi-teinte. Il est visiblement très bon, bénéficie d’une mécanique principale qui roule toute seule et adaptable à plusieurs types de gameplay, magnifiée par un matériel de folie. Mais peut-être est-ce là le cœur du problème. À vouloir proposer aux backers tous les genre de jeux potentiels à la fois, la lisibilité de la campagne est passée à la trappe, et très (trop, beaucoup trop) nombreux sont ceux qui ne savent plus vraiment où ils en sont, faute de voir clairement dans quelle direction va le jeu. Il suffit de lire les forums pour se rendre compte de l’incompréhension, voire même du désarroi, qui domine. Et un backer qui hésite est très souvent un backer perdu. Il est rageant de voir un tel potentiel dispersé et ce résultat très moyen alors qu’une campagne moins « fouillie » (ou plusieurs campagnes « à thème » ?) aurait certainement engendré un tout autre résultat. Espérons que cette reprise de la dynamique soit pérenne (actuellement 844 900 / 100 000 $ et 5 128 soutiens. Fin le vendredi 10 novembre à 21h00).

 

Vous trouverez une sélection plus importante de projets en cours sur la page dédiée de Cwowd.

 

 

separateur-1

Ils se terminent cette semaine

 

kantoutacou-campagne-KS

Party game olé olé

Le bouche à oreille a du fonctionner car Kantoutacou par Mardi Soir a passé une semaine plus que correcte avec une bonne trentaine de nouveaux soutiens, qui lui a permis d’engranger près de 1 000 € supplémentaires. Avec le rappel des 48 heures, les 10 000 € sont envisageables (actuellement 9 650  / 8 000 € et 210 soutiens. Fin le mardi 24 octobre à 22h00).

A-NEWS-resident-evil-2-Ludovox-jeu-de-societe-OK

Dungeon crawler avec figurines laides et boîte vide

Malgré deux mauvais jours, dont un franchement en négatif, la campagne de Resident Evil 2 : The Boardgame par Steamforged Games a toute même vu arriver près de 1000 nouveaux soutiens apportant avec eux plus de 165 000 €. Si vous voulez lancer une campagne Kickstarter a succès, copiez la recette : une boîte avec le strict minimum (voire moins si vous êtes juste, ça marche aussi), des figs (même moches, inutiles de payer cher des sculpteurs de talent, votre petit neveu fera l’affaire), du carton (décoré par la petite sœur de votre neveu) mais surtout une bonne grosse licence qui va attirer le mougeon et le mettre en mode auto-pledge. Pas la peine de préparer un gameplay chiadé et tout, vous torcherez ça rapidos après la campagne. Voilà, vous pouvez postuler comme chef de projet chez Steamforged (actuellement 761 300 / 150 000 £ et 7 315 soutiens. Fin le lundi 23 octobre à 21h00).

dice-of-pirates-logo

Petit jeu de dés

Joli succès pour Dice of Pirates par Thing 12 Games qui vient de franchir la barre des 1 000 soutiens juste avant la fin. Presque deux fois moins que son grand frère Dice of Crown, mais la trop grande ressemblance du gameplay entre les deux a du beaucoup jouer en sa défaveur (actuellement 26 330 / 7 000 $ et 1 130 soutiens. Fin le mardi 24 octobre à 05h00).

endure-the-stars-boite

Dungeon crawler coopératif

Endure The Star 1.5 par Grimlord Games va finir sur un joli résultat, même s’il n’y a rien de grandiose pour un reprint qui améliore sensiblement l’expérience de jeu en corrigeant tout ce qui prêtait le flanc à la critique. Cela devrait terminer avec 1 500 soutiens grâce au rappel des 48 heures (actuellement 79 500 / 40 000 $ et 1 320 soutiens. Fin le mardi 24 octobre à 21h00).

 

 

 

separateur-1

À venir cette semaine

 

dreamcatcher-box-art

Ce lundi voit le lancement d’un seul jeu. Dreamcatcher par The Carbon Initiative était prévu la semaine dernière mais a été repoussé. Comme je suis une grosse feignasse, je vous copie-colle ce que j’en disais dans la chronique précédente : « J’avoue ne pas avoir très bien saisi comment fonctionne le jeu, mon anglais déficient ne m’ayant pas permis de saisir toute la substantifique moelle des explications glanées sur BGG. Une chose est sûre, c’est un jeu de cartes avec des gros morceaux de bluff dedans. »

Okko_Chronicles_Cover_Jeux_de_societ--_Ludovox

Le mardi est prolifique, comme d’habitude. Commençons avec The Red Joker. Cet éditeur a regagné ses lettres de noblesses en prenant à son compte et en corrigeant tous les problèmes issus de son partenariat avec Iello pour la campagne de Guardian’s Chronicles. Les mécaniques de ce jeu ont été reprises et adaptées pour Okko’s Chronicles. Je connais un certain nombre de fans de la BD qui sont sur les starting-blocks.

root-a-game-of-woodland-might-and-right-logo

Toujours mardi, arrive Root – A Game of Woodland Might and Right par Leder Games, l’éditeur du très particulier Vast : The Crystal Caverns. Aucune information n’a filtré, autre que quelques images laissant entrevoir une direction artistique très typée.

best-treehouse-ever-forest-of-fun-box-art

Encore mardi, voici Best Treehouse Ever : Forest of Fun par Green Couch Games, une extension stand alone pour le jeu éponyme. Un jeu de draft léger donc, dans lequel chaque joueur doit construire une cabane dans un arbre.

sarah's-singularity-box-art

Dernier lancement du mardi, Sarah’s Singularity est un jeu de programmation en simultané où chaque joueur est un voyageur temporel qui doit accomplir des missions à travers les âges. Et il s’agit du nouveau jeu porté par Daily Magic Games. Inutile de dire que, après les dernières campagnes de cet éditeur, nous n’attendons pas une offre en faveur des soutiens. Mais qui sait, peut-être les résultats moyens des-dites campagnes les inciteront-ils à revoir leurs positions.

full-moon-jacket-box-art

Le mercredi étant considéré comme le pire jour sur internet, il n’y a quasiment jamais de lancements ce jour là. Nous passons donc à jeudi avec un jeu au thème plus que bizarre qui me laisse à penser que les développeurs ont accès à des substances, certes illicites, mais de qualité. Or donc, Full Moon Jacket de Strangely Games (qui du coup porte plutôt bien son nom) est un jeu coopératif avec figurines dont je vous narre le pitch : Années 60, guerre du Vietnam (l’américaine, celle de Apocalypse Now). Les combattants des deux bords se voient contraints de faire bloc pour se battre contre des… loups-garous (si si, c’est possible) ! Voilà, vous en savez autant que moi.

the-ancient-evil-box-art

Le vendredi verra l’arrivée d’un jeu qui bénéficie d’un thème de niche peu vu dans les jeux de plateaux (attention : ironie inside), je veux parler du mythe du Grand Poulpe, aka Cthulhu pour les intimes. Le titre cause de lui-même : The Ancient Evil et s’avère être un coopératif  avec ou sans Overlord, avec Richard Luong aux pinceaux. Donc avec des illustrations à tendance « whaou », ce que semble vouloir confirmer ce qui traîne ici ou là sur la toile. Et accessoirement, l’éditeur est Knightmare Games

albedo-box-art

Et la semaine des nouveautés se terminera samedi avec Albedo par Herbertz Entertainment UG, un deck-building SF à actions simultanées jouable de 2 à 8 avec deux boîtes. À noter que le jeu sera disponible en pré-tirage à Essen, pour les ceussent qui z’y vont.

 

 

separateur-1

 

On les attend de pied ferme

separateur-1

On les attend de pied ferme

  • Batman de Monolith : Ce jeu reprend la très intéressante et originale mécanique d’overlord de Conan, avec un mode prévu spécifiquement pour 2 joueurs. Ludovox vous en parlait par ici après une partie sur le salon cannois.
  • Okko Chronicles de The Red Joker : c’est en septembre que sera lancée la campagne sur Kickstarter de cette nouvelle version de Guardians Chronicles, avec le thème et les illustrations de la BD Okko, qu’on adore. Aussi sommes-nous sur le qui-vive.

 

separateur-1

Légende des symboles utilisés

coeur rouge : Désigne les campagnes conseillées par Shanouillette.

coeur bleu : Désigne les campagnes conseillées par Gougou69.

fr : Désigne les campagnes dont tout ou partie des éléments sont en français.

: Désigne les campagnes particulièrement intéressantes sur le plan financier.

Attention 2 : Désigne les campagnes que nous déconseillons fortement.

Le lexique du participatif
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Mougeon : (Nom m.) Race animale grégaire endémique sur Kickstarter, mi-mouton mi-pigeon. Les spécimens qui la compose ont pour particularité d’avoir, au cours de certaines périodes de l’année qui correspondent peu ou prou à la durée des campagnes de financement les plus en vue, une capacité de discernement inversement proportionnelle à la taille de leur compte en banque.
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

separateur-1

 

 

LUDOVOX est un site indépendant !

Vous pouvez nous soutenir en faisant un don sur :

Et également en cliquant sur le lien de nos partenaires pour faire vos achats :

acheter fruit ninja card master sur espritjeu

12 Commentaires

  1. Arnaud_NUTS 23/10/2017
    Répondre

    Si je puis me permettre: c’est Nuts! Publishing qui propose la VF de Gloom of Kilforth, pas Pixie Games. C’est vrai qu’on est plus habitué à ces derniers mais il va falloir se faire aux premiers 😉

    • Gougou69 23/10/2017
      Répondre

      Ouuuuupsss !!!! La méga boulette !! En effet, trop habitué à ce que les Pixie localisent tout ce qui bouge sur KS ! Mille pardon Arnaud, promis je ne le ferai plus ! J’en appelle à Shanouillette pour qu’elle corrige cette énorme bévue !

  2. Awanano 23/10/2017
    Répondre

    Merci pour cette revue hebdomadaire.

    Ce n’est pas Nuts qui planche sur l’édition française de GoK ?

  3. Seb 24/10/2017
    Répondre

    Il n’y a plus de noté les jeux en français!!!

    • Gougou69 24/10/2017
      Répondre

      Si si, il en est mention en bleu et gras dans le texte des jeux concerné. Après, je ne suis pas à l’abri d’un oubli.

  4. Tilouboy 24/10/2017
    Répondre

    Pour Root, y a quand même un designer diary et une critique sur BGG.

    • Gougou69 24/10/2017
      Répondre

      BGG… BGG… Ca me parle ce truc… Ha oui ! N’est-ce pas ce site sur les jeu de plateaux, certes fort bien achalandé en informations aussi diverses que variées, mais où ces dernières sont rédigées en un langage tellement tout en étranger qu’on y comprend rien (en tous cas moi) ? 😉

      Je blague, mais je ne cause pas très bien anglais, alors aller me fader les recherches sur BGG puis la traduction de ce qu’on peut y trouver, très peu pour moi, je n’en n’ai que rarement le temps. Je vais regarder les fiches des jeux que je chronique, je lis parfois la présentation si elle reste accessible à mon anglais déficient mais je vais très rarement plus loin. Surtout pour les campagnes qui ne sont pas encore lancées et pour lesquelles j’aurai plein d’info sur la page KS.

      • Tilouboy 24/10/2017
        Répondre

        Comment tu fais pour tous les jeux exclusivement en anglais ? C’est quand même la majorité des KS.

        • Gougou69 24/10/2017
          Répondre

          La plupart du temps, DeepL est mon ami. Sinon, j’ai beaucoup d’informations à travers des discussions que j’ai ici et là et le forum de Cwowd est aussi pour moi une mine d’infos puisqu’il est fréquenté par plein d’anglophones qui les font remonter. C’est tout l’art du journalisme d’investigation que de faire croire au lecteur qu’on est allé chercher soi-même l’information au péril de sa vie. 😀

  5. KakitaBen 24/10/2017
    Répondre

    Pas un mots sur The Valley of Alchemists je suis très déçu …

    • Gougou69 25/10/2017
      Répondre

      Qui dit sélection, dit choix. Choisir, c’est renoncer. Renoncer est source de frustration. Et la frustration engendre ta déception 😉

      Je ne sais pas pourquoi ce jeu ne m’a pas attiré plus que ça. Mais je vais me pencher sur son cas pour la semaine prochaine, d’autant plus que je viens de voir qu’il sera disponible en français. Je ne peux donc pas faire moins que d’y jeter un œil attentif.

Laisser un commentaire