Miams : Mroll & write
Que nous réserve Miams le nouveau jeu de KYF édition ? Un jeu de dés aux pouvoirs évolutifs. Un jeu auquel on sait déjà presque tous jouer car il reprend les combinaisons connues du Yams. Vous l’avez ? Le Yams délicieux, bourré de fructose.
Ce nouveau jeu de Jules Messaud vous emmène un peu plus loin que le jeu de dés du Lycée (enfin ça c’est mon histoire).
Cœur sur vous
Chaque personne a devant soi sa feuille à cocher, et à son tour, va lancer les 5 dés. La combinaison n’est pas celle espérée ? On peut relancer tout ou partie. Et ensuite on a sa combinaison : paire, brelan, carré, full, suite ou Miams. Et on coche. La case la plus à gauche de la rangée, qui rapportera un certain nombre de cœurs, à reporter tout en bas de sa feuille.
Dès qu’une personne arrive à 50 cœurs, fin du game.

Avant de passer la main à sa voisine, on va pouvoir acheter une carte Miams, qui va typer un peu la suite de votre partie : des cartes permanentes qui vont apporter par exemple un fruit supplémentaire, ou permettre de transformer une fraise en kiwi, des cartes à effets de fin de tour, comme chaque kiwi de la brochette rapporte un cœur, ou des effet à usage unique, (récupérer une carte de la défausse). Ces cartes se payent en étoiles, mais la première de la colonne a un coût attractif de 0 étoile.
Les étoiles sont aussi des points en fin de partie. Pour gagner il faut cumuler le plus de cœurs + étoiles.
Tout pour le Kiwi
Il est bien sûr plus rémunérateur de faire une combinaison forte, elle rapportera plus de cœurs. Et plus on la fait, plus on avance sur sa piste, plus elle rapporte. Si une paire va tout au long de la partie rapporter environ 2 cœurs, un full ira de 3 à 9, tandis qu’un Miams ira de 6 à 24. On va chercher à construire son jeu pour maximiser les chances de sortir 5 dés identiques. Ça passera par les cartes qui amèneront des beaux petits ajouts, mais également par les bonus qu’on va atteindre en entourant ou cochant certains cœurs. Parfois la possibilité d’une relance supplémentaire, parfois un dé rouge à ajouter à son jet, qui a la particularité d’avoir un chamallow joker et aucune croix.

C’est quoi la croix ?
Bonne question ! La croix c’est le petit détail qui fait qu’on ne s’ennuie pas trop en attendant son tour. Un joueur qui finit son lancer avec une ou plusieurs croix sur ces faces offre aux autres la possibilité de mettre une croix dans une ligne et ainsi faire avancer le gain lors de la prochaine coche, mais aussi de prendre le bonus qui se trouve dessous.
En route vers le Miams alors ! C’est ce qu’on cherche à faire, mais on pourra préférer axer sa partie autrement, pour valoriser une autre combinaison. Je dis préférer mais le jeu n’est pas si permissif, il faudra bien faire avec ce que le tirage des cartes nous propose.
On peut autant se faire plaisir dès le début de partie à pouvoir s’emparer d’une carte forte, ou attendre un peu avant de pouvoir donner à sa partie un coup de pouce. Il faut peut-être savoir attendre, ne pas dépenser ses étoiles gagnées pour les utiliser le moment venu.
Si on espère qu’un joueur nous offre une croix, il vaut mieux qu’il n’y ait pas trop de joueurs. J’ai largement préféré mes parties à 2 ou 3, où mon tour revient rapidement, aux parties à 5, un peu plus poussives.
La boîte est contenue, avec tout ce qu’il faut dedans en taille raisonnable, y compris un petit tapis néoprène pour les cartes Miams, fort pratique pour faire glisser les cartes vers la joueuse active. Quand vous aurez fini votre bloc de feuilles, vous pourrez utiliser celles mis en ligne ici. À noter qu’il existe plusieurs feuilles différentes, une légère asymétrie de départ.

Une belle brochette
Un assemblage prometteur, une création de Jules Messaud fort d’un As d’or pour Akropolis, édité par le vainqueur de l’As d’or Initié Behind, illustré par Ben Renaut récemment gratifié du prix du GBL pour Présages. Un assemblage qui marche bien, aux saveurs qui pourront parfois être bien complémentaires, parfois plus fades.
Nous savons jouer au Yams, Miams nous propose un jeu qui se construit pour se maîtriser mieux. Un moteur qui sera la stratégie qui vous fera aller plus vite et plus fort que les adversaires, un moteur qui peut être construit de différentes manières. C’est aussi un jeu qui peut être plus aléatoire qu’un simple lancer de dés quand les cartes miams moteur ne viennent pas jusqu’à vous.
Un jeu que je trouve agréable, dont je fais volontiers une partie, qui me fait parfois pester quand la bonne carte n’arrive pas jusqu’à mon tour, et que je préfère en comité restreint pour une partie plus dynamique.

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Depuis sa création en juin 2014, Ludovox a à cœur la pertinence et l’intégrité des contenus proposés par une rédaction indépendante et l’établissement d’une charte que vous pouvez retrouver ici. Cet article a été écrit avec une copie presse du jeu. Si vous aimez notre travail, n’oubliez pas de nous soutenir sur Tipeee.
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Groule 28/10/2025
Mais il a l’air bien cool et satisfaisant ce Miams.
Comme toi j’ai une histoire particulière avec la Yams (l’époque où il n’y avait pas de grande alternative et ou c’était « good enough »). Alors bien envie d’essayer.
Dans la série des remakes du Yams, je recommande Roll’n Bump, qui a été un peu boudé avec son look (tapisserie des années 70).