Merlin, le nouveau Rieneck ?

Et oui, on entepic498492_mdnd et on lit partout sur la toile que Merlin est le nouveau Feld. Mais c’est sans compter sur le fait que (une fois n’est pas coutume) monsieur Feld n’a pas fait son jeu tout seul, il s’est associé à Michael Rieneck. Et ce dernier n’est pas le dernier perdreau de l’année puisqu’il s’agit quand même, et entre autres, du papa de Cuba ! Mais siiiiii, ! Et croyez moi, on sent la touche du monsieur !
 
pic3811670_mdMais soyons tout à fait honnête, on sent surtout celle de Stefan Feld.
 
« Feld », ces 4 lettres font immédiatement penser à de bons vieux eurogames.
Il s’agit d’un auteur qui, de par ses anciennes créations (Notre-Dame, les châteaux de bourgogne, Macao, Trajan, L’année du dragon,…) est devenu une véritable institution dans le monde du jeu de société moderne et en particulier chez les amateurs de jeux de gestion (eurogame).
Il est même souvent associé au concept (souvent décrié mais aussi parfois encensé) de « salade de points ». Comprendre : jeux où l’on peut marquer des points de victoire de plein de sources différentes. 
 
 Cependant, si la production ludique du monsieur était aboutie et avant-gardiste à une certaine époque, force est de constater qu’avec l’évolution du jeu ces 10 dernières années, celle-ci est devenue un peu moins plébiscitée (et même parfois décriée) par les joueurs.
Certains diront qu’il ne change pas et que c’est le monde ludique qui a évolué autour de lui tandis que d’autres lui reprocheront de ne pas évoluer avec son temps, de ne pas apporter d’idées nouvelles, même de régresser pour certains.
Quant à Rieneck, il est capable de faire du très bon, mais ce n’est pas ce que j’appelle une valeur sûre. Il a entre autres récemment sorti Une colonne de feu qui ne déchaîne pas les passions. 
 

Alors, Feld et Rieneck à la recherche d’un second souffle ? 

Dans ce contexte de besoin de renouveau, les « vieux » compères ont décidé de s’attaquer à un thème fort et nouveau : Merlin et le roi Arthur…. Oui… Bon… D’accord.
Pour ce qui est du renouveau du thème, on repassera ! 
Heureusement, comme nous allons le voir, Merlin a tout d’un jeu de société moderne. Il se débrouille très bien pour peu qu’on ne se trompe pas sur ce qu’on lui demande !
 
Donc, ceci est un JP réalisé après une partie à quatre joueurs (Mickey, Nico, Seb et votre serviteur ^^). 
 
Sachez que qu’aucun chevalier ne s’est fait trucider dans d’atroces souffrances durant cette partie (mais ce n’est pas l’envie qui manquait !)
 
 
Chapitre 1 : Introduction
 
Merlin est édité par Queen Games.
J’avoue avoir eu un peu peur en apprenant ça. D’une part, parce que c’est une maison d’édition réputée pour alterner le pire et le meilleur et d’autre part parce que l’édition de leur dernier Feld (Amerigo) avait été très très moyenne au niveau des règles. Alors bon, j’étais un peu dubitatif… À tort. L’édition est excellente, et il y a même l’ajout d’un petit errata pour la traduction française (là où il aurait fallu aller voir sur le net auparavant). Un vrai effort a été fait à ce niveau. Pour autant celle-ci n’est pas dénuée de défauts comme on le verra plus tard. 
 
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Les auteurs sont donc Michael Reineck et Stefan Feld.

Pour ceux qui les connaissent, vous n’allez pas être surpris. On retrouve toutes les composantes d’un jeu de Feld : hasard contrôlable, salade de points, contraintes imposées par le jeu, etc. Et je dirai pour ma part que l’apport de Reineck s’est peut-être fait sur l’interaction entre les joueurs qui est fort présente par rapport aux autres Feld. Toujours pour les connaisseurs de ce dernier, à la lecture des règles j’ai d’abord pensé à un jeu du calibre de Bruges en terme de complexité, mais nous l’avons trouvé un cran au-dessus. 
 
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Le jeu peut se jouer avec un module et deux extensions. 
Le module présent dans la boîte est baptisé  » La faveur du roi ». La première extension qu’on peut acheter à côté s’appelle quant à elle « Queenie 1 ». Je trouve d’ailleurs vraiment dommage que ce « Queenie 1 » ne fasse pas partie de la boite de base. Cela ne change pas la face du monde mais elle rend l’une des composantes du jeu (le domaine) nettement plus intéressante.
La deuxième extension « Queenie 2 » est quant à elle uniquement disponible sur la version KS à l’heure où j’écris ces lignes (elle permettrait quand on joue un serviteur, de prendre une tuile décret à la place pour avoir une action bonus ou des PV en plus). À voir si indispensable, je n’en suis pas certain.
 
Nous avons joué avec la faveur du roi et la « queenie 1 » et je vais être clair, si vous y jouez dans une optique casual/expert, elles sont indispensables ! 
 
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La deuxième extension « Queenie 2 »

 
 
 
Le jeu a été illustré par Dennis Lohausen.
C’est l’un des grands pontes allemands de l’illustration du jeu de société. On lui doit Terre d’Arles, Aquasphere, Dominion, A la gloire d’Odin… Je dois dire que le travail sur Merlin est plutôt respectable, bien colorisé, même si cela manque un peu de caractère selon moi, mais c’est très subjectif.
 
 
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Merlin est annoncé pour 2 à 4 joueurs, pour une durée de 75 minutes et à partir de 14 ans.
La durée annoncée me parait un peu faiblarde, notre première partie a quand même durée 3 heures ! (explication de règles comprise).
Quant à l’âge, il est clair aussi que Queen Games n’a pas voulu payer la batterie de tests pour le marché américain et a indiqué 14 ans pour être tranquille. Dans sa version de base, le jeu est largement jouable à partir de 10 ans selon moi. L’extension « la faveur du roi » apporte un peu plus de complexité néanmoins mais à partir de 12 ans, c’est jouable. 
 
 
Chapitre 2 :  Le Matos
 
C’est globalement une réussite. Le jeu est beau, agréable à manipuler et dans l’ensemble ergonomique. Une fois que vous avez passé un certains temps à l’installer (oui il demande un peu de temps quand même), ça en jette. Mais là encore c’est un avis personnel. 
 
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Le plateau central est donc bien agencé, mais je vais quand même faire mon râleur. Au final, nous jouons surtout avec les icônes sur la roue d’actions au centre du plateau. Et il se trouve que c’est l’élément le plus petit du plateau ! Du coup, il est arrivé plusieurs fois qu’un joueur soulève un pion pour voir ce qu’il y avait en dessous ou derrière. Un petit effort aurait pu être fait à ce niveau. 
 
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À noter également que le jeu aurait dû selon moi proposer une aide de jeu. Il y a en effet pas mal d’actions différentes et même si l’iconographie est bien faite et parlante, un petit récap des actions et du scoring aurait été fort apprécié. À tel point que je me suis fendu pour mes joueurs (et oui je ne recule devant rien !) d’une petite aide de jeu bricolée rapidement. Cela étant, avouons qu’après les deux premiers tour de jeu, ces aides n’étaient plus utiles. 
 
À côté du plateau central, il y a le domaine, un ensemble d’hexagones formant des terrains de plaine, d’eau ou de montagne sur lesquels nous allons venir mettre nos manoirs. C’est l’une des façons de marquer des points de victoire et/ou de récupérer des bonus. J’ai trouvé que la formation aléatoire de ces environs étaient très bien réalisé apportant une petite touche qui change à chaque partie. C’est sur ces tuiles que porte l’extension « Queenie 1 » avec laquelle chaque hexagone amène un bonus alors que dans le jeu de base, seuls les terrains avec une tour en amenait un. 
 
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Enfin, le plateau personnel représente un château et il est également bien conçu, tout vient se positionner dessus ou sur les côtés. Prenez en compte qu’il faut quand même pas mal de place sur la table si vous jouez avec le module de la « faveur du roi ». 
 
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Pour le reste, les cartes, les dés, les pions, les tuiles sont de bonne qualité et agréables à manipuler. 
 
Donc une très bonne note pour l’édition de ce jeu qui a été faite avec soin et l’envie de faire quelque chose de joli (et d’un peu tape-à-l’œil avouons-le) au détriment parfois d’un peu de lisibilité. Mais on y joue facilement et agréablement.
 
 
Chapitre 3 : Les règles
 
Bien, alors  je ne vais pas réinventer la roue puisque mon ami Atom en a fait un excellent descriptif lors de sa preview. Merci Atom !
 
Je vais juste vous décrire un peu plus le module « la faveur du roi » et l’extension « Queenie 1 » afin de compléter ses écrits.
Cliquez sur les boutons !  
 
La faveur du roi
La faveur du roi 
 
Vous avez tous en tête donc qu’à chaque fois que vous jouez un dé, vous avez la possibilité de jouer une quête avant ou après. Cette quête se réalise en possédant (sans défausser) différents éléments du jeu. Sur cette quête, il y a dans le coin inférieur droit un portrait d’un de vos serviteurs dessus (maçon, porte bouclier, porte drapeau et dame d’honneur). En fonction du serviteur, et de la force de la quête (1 à 3), vous allez pouvoir placer un de vos 4 petits écussons sur votre plateau personnel de « la faveur du roi ».
 
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Celui-ci est divisé en 4 colonnes qui correspondent aux serviteurs et en 3 lignes qui correspondent à la force de l’action.
Si vous remplissez une quête de niveau 1 comportant le porte-drapeau par exemple, alors vous pourrez placer votre écusson sur la première ligne du porte-drapeau. Lorsque vous remplissez une quête de niveau 2, alors vous pourrez placer un écusson sur la première ou la deuxième ligne. Et donc suivant ce schéma, pour placer par exemple un écusson sur la troisième et dernière ligne de la colonne correspondant à la dame d’honneur, il faut réaliser une quête de niveau 3 ayant le portrait de la dame d’honneur. 
 
Attention, ceci se fait À LA PLACE des points de victoire.
Soit vous prenez les points de victoire, soit vous mettez un écusson. Et une fois que vous avez placé un écusson, celui-ci est inamovible. Attention à vos choix donc. 
 
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  • Pour la première ligne, les bonus sont tous les mêmes par serviteur. Si vous y avez un écusson, toutes les prochaines quêtes de ce serviteur à l’avenir vous rapporteront un point de victoire supplémentaire.

 

  • Pour la seconde ligne, ça devient plus intéressant. Lorsque vous avez un écusson pour un serviteur sur la deuxième ligne et que vous amenez votre chevalier ou merlin dans une province, vous ramenez automatiquement ce serviteur dans n’importe quelle province et vous faîtes son action.
    Croyez-moi c’est très intéressant. Non seulement il s’agit d’une action gratuite, mais je rappelle que lorsqu’il y a un serviteur du même type déjà présent sur une province où vos serviteurs arrivent, ceux du joueur adverse repartent sur son plateau personnel. Et ça compte pour les quêtes et les points de victoire en phase de scoring. C’est une interaction un peu embêtante pour les joueurs sans être méchante non plus.

 

  • Enfin pour la troisième ligne, les actions sont différentes pour chaque serviteur :
   –   le maçon : sur une action de construction de manoir vous pouvez en construire deux au lieu d’un en payant les coûts. Ça peut être intéressant, mais il faut le prendre assez tôt dans la partie je pense. 
   –   le porte-bouclier : vous pouvez éliminer un traître et vous gagnez un point de victoire supplémentaire.
   –   le porte-drapeau : lorsque vous jouez une action de scoring sur le plateau central vous pouvez choisir la ressource à prendre en compte et vous gagnez un point de victoire supplémentaire. C’est puissant si vous vous spécialisez sur un élément du jeu (ressource, blason, drapeaux).
   –   La dame d’honneur : Quand vous arrivez sur une province, à la place de votre action, vous pouvez jouer 2 serviteurs sur une ou deux provinces sur lesquels vous avez un marqueur d’influence. 
 
Les actions de la troisième ligne sont puissantes, mais heureusement vous ne pourrez les faire qu’une seule fois entre deux décomptes de point. Dans les faits, vous retournez l’écusson correspondant quand vous faites l’action et quand vient une face de décompte, vous le remettez à l’endroit. 
 
Ce module peut s’avérer de plus en plus puissant et impactant au fur et à mesure de la partie.
 
Sans être une obligation, il peut donner des avantages très intéressants.
 
 
Queenie 1
Queenie 1 :
 
Cette extension (à acheter en plus du jeu) remplace les tuiles vides du domaine par des tuiles qui comportent des actions gratuites quand vous posez votre manoir dessus. Cela rend la partie domaine nettement plus intéressante.
 
Parmi les actions il y a :
  • la possibilité de récupérer des pommes. Sans ça, la seule façon serait de prendre le Graal. Quand on voit la puissance d’une pomme, on apprécie !
  • la possibilité de récupérer de nouveaux bâtons de Merlin, et ça aussi c’est très fort !
  • la possibilité de faire perdre un élément à l’adversaire ! (Quand un de vos adversaires le joue au premier tour, ça fait mal !)
  • la possibilité de récupérer des éléments du jeu voire Excalibur ou le Graal.
 
 
Pour être honnête, je ne me verrais pas jouer sans cette extension primordiale dans un contexte hors familial. 
 
 
 
 
Chapitre 4 : Point de vue du mécano
 
Bien, maintenant qu’on a fait le tour du propriétaire, est-ce que Merlin est bon ?
 
Oui ! Très bon même ! MAIS attention à ce que vous lui demandez. 
 
Là où habituellement, la manipulation du hasard est l’une des nombreuses composantes des jeux de Stefan Feld, elle devient dans Merlin le mécanisme central. Tout le sel du jeu va, en effet, être dans l’utilisation des différentes ressources à votre disposition pour gérer vos dés. Comme je le disais à mes joueurs, je pense qu’il faut accepter à chaque tour qu’un voire deux de nos dés soient utilisés pour aller chercher des composants (pomme ou drapeaux) nous permettant de gérer le hasard. Mais attention parce que ces composants peuvent aussi servir pour les quêtes ! À vous de faire les bons choix au bon moment. 
 
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L’imbrication des différents mécanismes est également au rendez-vous et il ne sera pas rare de vouloir poser un manoir sur le domaine pour aller chercher un bonus précis dans une province, mais tout en gardant à l’esprit que ça peut rapporter des points de victoire lors du décompte. Sauf que pour poser des manoirs, il faut des matériaux qui servent également pour les quêtes ou pour aller chercher des points de victoire !
 
Nous ne sommes pas ici dans de la pose d’ouvriers classique, mais plutôt dans du déplacement d’un seul et unique ouvrier, notre chevalier (un peu comme au Monopoly :p). Et l’important c’est que non seulement vous ne bloquez pas les autres avec votre action puisqu’il peut y avoir plusieurs chevaliers sur la même case, mais en plus certains drapeaux vous permettent de vous servir du chevalier des autres. 
 
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L’interaction est également fortement présente dans ce jeu. Elle peut se jouer sur la majorité dans le domaine, et elle peut également être un peu punitive avec le placement de vos serviteurs qui virent les serviteurs adverses des provinces, ou encore avec certaines tuiles de l’extension « queenie 1 » qui demandent aux autres joueurs de défausser un élément.
On la retrouve également dans le maniement de Merlin qui peut être déplacé par tous les joueurs. C’est une composante à prendre en considération. Je pense pour ma part que c’est ici la patte de Rieneck. 
 
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Ce qui est intéressant, c’est que l’on est face à plusieurs petites actions. Ainsi, quand il y a une frustration induite par un jet de dés ou par Merlin qui ne bouge pas comme on veut, on peut néanmoins trouver des choses intéressantes à faire et on contourne le problème autrement, on s’adapte.
Et je n’oublie pas les bâtons de Merlin permettant de doubler des actions de celui-ci qui peuvent être redoutables en fin de partie. Alors même si la tentation est grande de les utiliser au début, essayez d’en garder un ou deux pour la fin !
 
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Enfin, l’aspect modulaire du jeu le rend intéressant aussi bien dans un contexte familial+ (enfin avec une famille de joueurs quand même !) que plus exigeant. Bon, ce n’est pas non plus un Bora Bora, un Trickerion ou un Madeira, mais il pourra quand même vous donner pas mal de fil à retordre, sans être du très lourd. 
 
 
Chapitre 5 : Conclusion 
 
pic3825520_mdOn a passé une excellente soirée avec une interaction plus importante que d’habitude, embêtante mais pas méchante qui nous a fait marrer et on a pu aussi laisser libre cours à nos neurones ! 
 
C’est un vrai plaisir de réfléchir à la séquence des actions que l’on va réaliser durant notre tour et de se creuser la tête pour savoir comment on va parvenir à faire ce qu’on a envie de faire tout en gardant un œil sur les autres, le domaine, Merlin… 
 
Pour autant, le jeu n’est pas sans défauts et on pourra peut-être lui reprocher une rejouabilité relativement limitée j’imagine car peu d’éléments changent (à part le domaine) d’une partie sur l’autre.
La partie purement familiale est peut-être un peu trop lourde pour une famille non habituée aux jeux exigeants et on regrettera la quasi-obligation de jouer avec l’extension pour jouer entre gamers. Sans ses extensions, le jeu aurait frôlé l’erreur de positionnement. 
 
Par contre je ne suis pas d’accord avec les arguments qui reprochent au jeu son côté hasardeux. Au contraire, c’est justement toute la philosophie de jeu. Comment réussir à obtenir ce qu’on veut faire. Le contrôle de ses résultats de dés, la combinaison d’actions, de bonus, de pommes et d’utilisation de drapeaux qui va nous permettre de jouer ce qu’on veut dans le bon ordre. Si vous ne comprenez pas ça, alors vous n’aimerez pas Merlin. Mais si manipuler le hasard avec toutes les ressources à votre disposition pour arriver à vos fins vous fait triper, alors Merlin est fait pour vous 🙂 
 
 
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8 Commentaires

  1. morlockbob 03/12/2017
    Répondre

    Voilà un article que j attendais. Et j avoue que je le testerai sûrement mais ce n’est pas moi qui me taperait les règles. Après l Oracle de Delphes ou colonne de feu je suis moins motivé à faire des efforts

  2. Zuton 03/12/2017
    Répondre

    Merci pour ce JP qui m’éclaire enfin sur ce jeu !

    Effectivement, il a généré pas mal de buzz pre et post Essen oscillant entre le positif et le négatif mais personne ne m’avait informé que Mr Rieneck était co-auteur du jeu, Feld ayant semble t il une aura géante (justifiée à une époque, moins ces dernières années) faisant de l’ombre aux autres auteurs !

    J’attendrai de juger sur une partie, mais j’ai comme l’impression qu’il me plaira car sa beauté semble indéniable et contrôler le hasard ne me rebute pas du tout, sans compter que j’ai un faible penchant pour les jeux de gestion avec des dés,…

    • eolean 04/12/2017
      Répondre

      Alors pour la petite histoire, il se trouve que pendant la partie j’avais fait 2 ou 3 petites erreurs de règles qui nous ont bien fait rire après. Mais à ma décharge, il y a quand même quelques petits points de règles qui ne sont pas forcément coulant de source je te l’accorde. 

    • eolean 04/12/2017
      Répondre

      Alors tu peux y aller sans craintes, il te plaira certainement ! Après comme je disais, je pense que le jeu souffre peut-être sur la rejouabilité. Pas assez modulaire et manquant un peu de profondeur sur ses éléments de base. Mais si comme moi tu comptes y jouer une fois de temps en temps, alors il sera très bien 🙂

      ps : bon je me suis un peu mélanger les pinceaux sur mes réponses aux commentaires ! A vous de trouver quel réponse va à quel commentaire ! (un jeu dans un article de jeu ! Si c’est pas de la mise en abîme ça ! :p)

  3. eolean 04/12/2017
    Répondre

    Je suis content que cet article ait pu t’éclairer. Les JP sont fait pour ça au final ^^
    Cela étant s’il est vrai que la partie fut longue, nous ne l’avons pas vue passer ! Après c’est clair qu’il faut être préparé à passer 2-3 heures autour de la table 🙂

  4. eolean 04/12/2017
    Répondre

    Je dirai qu’il faut compter 10 minutes environ

  5. Nin’ 09/12/2017
    Répondre

    Bonjour,

    Suite à votre article, je pense passer outre les avis négatifs entendus précédemment :), j’envisageais de prendre l’extension queenie1 mais je ne la trouve pas… Pouvezv ous éclairer ma la,terne ludique (une fois de plus!)

    • eolean 11/12/2017
      Répondre

      Pour l’instant, je n’ai pas trouvé où se le procurer, mais je pense (j’espère) qu’il sera disponible sur le geek store de BGG un jour : https://boardgamegeekstore.com/search?q=queenie

      Après, il faudra demander à Atalia s’ils l’éditeront en même temps que le jeu de base. Avec un peu de chance ils le prendront aussi.

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