Le jeu des Cat-tapultes : lancez les baballes !
Le jeu des Cat-tapultes est de ces jeux ultra régressifs pas vraiment sérieux, dont on se demande quand on y joue si on va vraiment écrire un article dessus, tant il y aura peu de choses à en dire. Mais la profondeur mécanique d’un tel jeu est inversement proportionnelle au plaisir qu’il peut apporter, du coup on est titillé de vous en parler.
Le contenu de la boite, prêt à être installé
Le concept est terriblement simple : deux camps, des baballes, un séparateur en tête de chat avec une grande bouche ouverte, et une catapulte pour chaque joueur. Le but aussi évident qu’il soit, est d’envoyer les balles dans le camp adverse à travers la bouche du chat, de manière frénétique et en éteignant votre cerveau de joueur stratège pour laisser la place à des hurlements primaires.
Vous aurez néanmoins trois manières de gagner : Renvoyer toutes les balles chez l’adversaire, ou bien faire tomber les trois dents (balles blanches) de la gueule du chat chez l’adversaire, ou enfin faire tomber la boule noire qui sert de nez au chat chez l’adversaire. Aussi simple que ça (et pour vous aider à visualiser, il y a un super ludochrono quand même). Vous allez jouer comme ça manches après manches, et le premier à remporter cinq manches gagne la partie.
Coté matériel, il faut bien reconnaître que c’est super bien foutu. Le séparateur et les protections s’installent rapidement, et le jeu démarre vite. L’astuce vraiment maline du jeu, ce sont ses catapultes. On a l’habitude de catapultes mécaniques avec des ressorts dans les jeux/jouets, mais ici, la catapulte est en fait une papatte de chat sans aucun artifice, si ce n’est un aimant très puissant à son socle. Un autre aimant étant placé dans la base du camp des joueurs, on peut incliner notre papatte, elle reprend instantanément sa place quand on la lâche, générant un mouvement de catapulte. C’est diablement malin et efficace, et cela évite une possible casse du matériel. Il va ainsi falloir doser l’inclinaison que l’on donne à sa papatte, afin de viser au mieux l’intérieur de la bouche, ou les boules spécifiques incluses dans le séparateur.
Mécanisme de catapultes aimantées
Ce système de difficulté croissante en fonction de la balle que l’on vise (blanche ou noire) est plutôt bien jaugé, et on galère vraiment durant de nombreux essais pour y parvenir. Cela donne un savant mélange entre frénésie et précision, qui est agréable à jouer.
Au final c’est une revisite du passe-trappes, mais en 3D, et avec plein de couleurs qui illuminent la rétine à la place d’un support bois classique.
Alors sans surprise, passé l’effet whaou de la découverte, c’est un jeu que l’on ne ressortira pas forcément très souvent, à l’instar d’un Klask, mais il est plaisant à faire découvrir, pour le plaisir instantané qu’il procure.
Il est a noter que l’éditeur à mis plus de baballes que nécessaire dans la boite, ce qui « permet » d’en perdre quelques unes sans pour autant que le jeu devienne injouable. Une bonne idée, tant ces petites balles s’enfuient rapidement.
C’est parti pour des lancers frénétiques
On pourra noter également que le rangement de la boite est un peu compliqué. En effet il n’y a pas beaucoup de place pour ranger les différents éléments, et on a vite fait d’avoir une boite qui ferme à moitié, laissant s’échapper des bouts de matériel.
Le jeu à beau être indiqué à partir de 7 ans, mes enfants de 3 et 5 ans se le sont approprié et jouent très bien ensemble.
Un jeu pour toute la famille donc, qui trouvera forcement son public, posé sur un coin de table lors d’un gros week end jeux entre amis.
Le nez (boule noire), et les dents (boules blanches), les objectifs cruciaux à atteindre
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