La Bretagne, ça vous gagne
Un jeu de pose d’ouvriers, mine de rien mine de crayon, ça faisait un moment que j’en avais plus vu passer (« Est-elle ironique ? – Je crois qu’elle est sérieuse. – Avec tous les jeux de pose d’ouvriers qui sont sortis ? – Oui mais là c’est vrai que si on y regarde bien, il y en a un peu moins que l’an dernier à la même époque. – Ha oui ? Tu crois ? » BON VOUS AVEZ FINI DE BAVASSER PENDANT QUE J’ECRIS MA NEWS ? ! Pfff… Aucun respect d’nos jours…).
Voici donc un nouveau jeu italien de pose d’ouvriers et de majorité qui situe son contexte en Sicile à Capri au soleil en Bretagne ! Et oui car la Bretagne c’est sauvage, presque primitif, on entend les vagues s’éclater sur le sol de granit, on hume l’air iodé et bon sang, ça fait du bien aux chakras !
Ils ont des chapeaux ronds
C’est pourquoi on construit des phares. Pour pouvoir monter au sommet et respirer l’air frais. C’est quand même autre chose que l’eau de mer en ampoule stérilisée.
On a donc un plateau avec la Bretagne, ses villes, ses ports, ses mers, ses crêpes… Heu… Non voyons, on va mettre du gras partout !
Notre jeu se joue en 5 tours max, chacun divisé en 5 phases.
1/ C’est l’installation du tour, les joueurs choisissent quelle barge ils souhaitent utiliser sur ce tour, ils reçoivent les ressources liées aux placements d’ouvriers sur les ports, on approvisionne Brest avec des ingénieurs et des ressources, on tire une carte Production que l’on pose à Quimper et on respire un grand coup.
2/ C’est l’acquisition des ressources, chaque joueur remplit la 1ere barge parmi celles dessinées sur la carte, avec une ressource prise à Quimper. On répète ainsi le processus jusqu’à ce que toutes les barges soient remplies :
3/ C’est les actions : construire (acheter une tuile construction dispo et la mettre sur un phare avec un nombre d’ouvriers) ou échanger (payer pour acheter des ressources, vendre de l’équipement pour recevoir de l’argent, les options sont différentes selon le lieu où vous aurez placé votre ouvrier : Brest ou Lorient) / passer votre tour et souffler un grand coup.
4/ C’est l’estimation des phares. En effet à la fin de chaque tour, quand tout le monde a passé, on estime les phares suivant trois phases précises :
— 1/ Cartes : le joueur qui a la majorité d’ouvriers sur les tuiles « phare » est le premier pouvant jouer ses cartes Equipements. Pour chaque carte Equipements utilisée, il doit retirer un ouvrier du phare. Les cartes ont des valeurs en points différentes selon les phares où elles sont jouées.
— 2/ Port : on regarde les ouvriers restant et on détermine le 1er joueur de la même façon que précédemment, puis, dans cet ordre, chacun va placer un seul ouvrier dans un port du côté sur lequel un phare a été construit. Chaque ouvrier dans un port apporte une rente en début de tour.
—3 / Majorité : On détermine encore une fois qui a la majorité d’ouvriers et on gagne des points en fonction des observations. Chaque joueur gagne un point par ouvrier + des bonus selon les phares.
5/ C’est la fin de tour car toutes les bonnes choses ont une fin.
À ce propos, le jeu se termine quand le 5e tour se conclut ou si tous les phares sont construits.
Là on peut faire péter le cidre ! Et respirer un bon coup. Of course.
Le jeu est prévu en boutique pour hier, donc il ne tient qu’à vous de vous faire plaisir incessamment sous peu et inversement. Bref comme dirait un vénérable Sha-Man que je connais bien… À vous de jouer !
> La fiche et bien elle est juste là (avec les règles en français dans le texte dans la section Ressources)
Un jeu de Marco Pozzi
Illustré par Alan d’Amico, Paolo Vallerga
Edité par Placentia Games, Post Scriptum
Distribué par ATALIA
Langue et traductions : Anglais, Français
Date de sortie : 09/2015
De 2 à 4 joueurs
A partir de 12 ans
Durée d’une partie entre 90 et 120 minutes
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Cormyr 01/10/2015
M’a l’air pas mal ce jeux. Je le rajoute dans ma liste des jeux à essayer.