Kaosball : du Cool mini Or Not, du pop, des figs, du KS et pas Dédé
On en apprend de bien bonnes en se promenant sur BGG et sur le oueb anglophone en général.
Tenez, par exemple, Monsieur Lang écrit sur son site qu'il a toujours rêvé de concevoir et de jouer à un jeu de sport qui ne soit pas de la simulation ou de la microgestion, mais un jeu qui mette l'accent sur la saveur et l'essence même du sport, avec pourquoi pas, un sport qui n'existe pas, un sport fantasque, oui allez, soyons fou, un sport à inventer de A à Z, un peu comme le Quidditch.
Alors, comme il ne trouvait pas son bonheur avec Blood Bowl Team Manager, il est parti dans son trip sportifantasy à lui, rien qu'à lui.
Son truc en plume à base de ballon ovale quoi.
Et le Monsieur, il voulait un jeu avec de la chance, mais pas la chance qui se joue aux dés, oui car osons le dire, il y a une vie en dehors des dés. (Désolée Dédé). C'est vrai. Il y a les cartes aussi. Voilà c'est ce que s'est dit Monsieur Lang. Les cartes, ça doit se gérer, on peut avoir à faire un gros coup, mais on choisit le bon moment, on peut bluffer, on peut lire nos adversaires, oui les cartes, là, dans ce cas précis, c'était mieux que Dédé. (Désolée Dédé). Parce que Monsieur Lang est du genre à se dire que finalement, gérer une main de cartes c'est un peu ce qu'on font les coachs dans la vraie vie. Ouaip man, il te balance des phrases comme ça, Monsieur Lang.
C'est qu'il a de la bouteille le monsieur. Il n'est pas innocent. Oula. Un sacré récidiviste de la chose ludique avec des cartes à jouer. Regardez plutôt la liste des chefs d'accusations : A Game of Thrones: The Card Game, Call of Cthulhu: The Card Game, World of Warcraft: The Boardgame, et plus récemment Star Wars: The Card Game oui et c'était volontaire à chaque fois en plus.
Les univers fantastiques, il connait un peu donc.
Mais il voulait autre chose.
Pas du Tolkien qui brille dans le noir comme dirait Barda, pas de la tentacule à gogo non plus. Il voulait plonger dans la pop culture moderne. Voilà pourquoi on a des filles à rollers ou des clubbers gothiques. Et là, si j'ajoute que ça va être en kickstarter via les Sires de Cool Mini Or Not vous tiquez et vous me dites : « ha ! mais ils nous font un Zombicide-bis quoi ».
Je vous répondrais en me grattant le menton qu'il y a un effet un dénominateur commun mais qu'il ne faut pas en tirer des conclusions trop hâtives, surtout avant d'avoir lu la règle du jeu. C'est important la Règle du jeu, comme vous le dirait Jean Renoir s'il était encore en ce bas monde (mais son film l'est, lui).
C'est vrai, Zombicide a tellement (teeeeellement) cartonné qu'on pouvait s'attendre à un effet de mode.
Au-delà du zomb. De la fille en roller et de la goth, du trash, du pop, des figs, un KS.
Oui parce que je vous ai pas dit, de la figurines, il va y en avoir averse. Plus de 60, avec des superstars et tout. Voilà, y a tout d'une formule alchimiste pour enflammer nos palpitants de joueurs.
Le but du jeu c'est pas juste de faire une équipe m-as-tu vu qui fait rougir le g33k d'en face. Il faudra jouer avec après, et les différences entre les équipes sont ce qui fait le cœur du jeu. Elles ont chacune leurs petites spécificités, leur capacité globale. C'est du coooollectif les gars, du collectif. Les Démons foutent le feu tandis que les Archanges se sacrifient. C'est beau. De la poésie sportive.
Ais-je besoin de préciser que d'autres équipes sont déjà sur le banc de touche et attendent gentiment d'entrer sur le terrain ? Lang en a conçu une douzaine. Peut-être même plus.
Bon c'est bien sympa mais comment que ça se joue ? C'est simple. La balle du Kaos est au milieu du terrain et jusqu'à quatre équipes se battent pour l'avoir tout en tentant de contrôler des espaces pour gagner des points. Les Coureurs peuvent marquer, les « Bruisers » attaquent les adversaires. A votre tour, soit vous activez une figurine (le sprint permet de courir très vite -comme c'est logique- vous pouvez aussi tentez un tacle ou faire une tentative d'attaque) soit vous jouer une carte « tactique » qui change généralement quelque chose sur le terrain. Ah oui c'est brutal, je vous l'avais pas déjà dis ? Plus vous tuez des adversaires, plus vous vous rapprochez de la victoire.
Question cartes, vous allez toujours en avoir 7 dans votre main (ou reparties entre vos deux mains, selon votre habileté), elles sont tirées d'un deck commun qui vous donne soit de l'énergie (y a de tout : des bonus pour voler, attaquer, défendre…), soit de la tactique, soit des cartes de tricherie (avec des effets puissants qui enfreignent les règles explicitement –et à moins que vous soudoyez l'arbitre en utilisant votre cash- vous prendrez une faute sachant que l'équipe avec le plus de fautes à la fin d'une période perd beaucoup de points). Bref, la gestion de main, c'est capital et tant pis pour Dédé.
La partie se joue en 4 « périodes » (avec une mi-temps !) à la fin desquelles on va compter les points en fonction des Coureurs encore vivants.
Eric Martin journaliste émérite de BGG nous informe qu'après le GAMA Trade Show (18 mars) on devrait en savoir plus puisque le jeu y sera présenté… Oula mais c'est aujourd'hui ça ! A très bientôt donc !