Je l'avais offert en 2015 à une amie, mais n'avais pas eu l'occasion d'y jouer ce jour-là, ni les suivants jusqu'à il y a peu. C'est donc enfin chose faite, à mon plus grand plaisir.

J'hésite encore à me le procurer, car c'est clairement un concept assez unique, et dans une optique de ludothèque diversifiée au possible, il y a clairement une place à lui faire.

Le plaisir simple d’un jeu de plateforme, mais sur table, et avec un crayon : le postulat est déjà bien intriguant ! Et en jeu ça se confirme, la mécanique fonctionne merveilleusement bien, on c’est plus retors que je l’avais imaginé au départ ! C’est là qu’on se rend compte que y’a pas d’âge pour travailler sa notion de visualisation de l’espace !

La façon de progresser en point et ce principe de doubler tout le monde si on colle au cul du dernier ne me plaisent pas trop, mais les boss de fin et les lutins planqués sont des petites cerises de fun sur un gâteau déjà bien fendard.

Parties jouées: 3

Basé sur une idée simple et pourtant très maline, Loony quest a le bon goût d'être amusant et de dévelloper notre représentation dans l'espace. le travail d'édition est encore super (comme toujours chez libellud), et on peut y jouer sans avantage à tout âge. J'aime beaucoup!

Loony Quest est certainement le jeu qui fait le plus frétiller les joueurs de tous âges, genres ou types. Ma fille adore ce mélange très malin entre le jeu vidéo et le jeu de société. On a terminé le jeu assez rapidement tellement elle ne cessait de le réclamer. De ce point de vue là, le jeu a clairement rempli son office. Les mini plateaux sont très joliment réalisés, les mécaniques du jeu fonctionnent très bien et la petite touche "boss de fin" est juste la cerise sur le gâteau. 

J'enlève une étoile pour le matériel, remplaçable bien sûr (je pense notamment aux feutres et à leur effaceur très vite écrasés et assez peu efficaces) et la qualité des jetons, certes brillants mais peu agréables à prendre en main. 

Mais je pinaille, qu'on soit d'accord sur ce point. 

Voilà un jeu que je conseille à toute la famille et je ne doute pas qu'on en entendra parler de nouveau très vite.

Ouah cette claque ludique ! Deux français ont (encore !) relevé le défi d'inventer un nouveau style de jeu, le simulateur de jeux vidéos. On place un terrain sur votre écran ludique, chaque joueur avec son stylo (sa manette quoi) va dans un temps limité tenter de faire un maximum de points sur ce terrain sur une feuille transparente. Le sablier fini, chacun pose sa feuille sur le terrain et voit ce qu'il a récolté, points, bonus et malus qui vont influencer le prochain terrain. 
C'est malin, rapide, sans temps mort, et on se dit "mais pourquoi personne n'y a pensé avant !". On y joue bien sur avec le p'tit, mais aussi avec les grands-parents, et même avec les vieux grincheux comme moi, plus emballé par des jeux complexes que par, je me cite, "un jeu de dessin genre pictionnary vaguement saupoudré de sauce geek". J'ai vraiment été bluffé. 
Sachant qu'il y a sept mondes, ayant chacun quatre à six niveaux, que vous pouvez facilement créer vos propres mondes, et qu'il en existe même déjà sur le net, vous devinerez que la durée de vie est plus que conséquente. Surtout que vous n'y jouerez pas deux heures de suite. On s'amuse bien pendant vingt à trente minutes, puis on se repose et on prend autre chose. 
A noter que le matériel est magnifique, que la boîte est astucieusement conçue, vous obtenez de la part de l'éditeur, Libellud, un sans faute. Peut être le meilleur jeu apéro du moment, pour s'éclater à cinq sur la même console, la table du salon.

Les plus :

Enfin un jeu d'ambiance qui n'a pas peur d'être original

Un visuel "jeu vidéo" mignon tout plein

La montée en difficulté des différents mondes, permettant aux joueurs de continuer à être en difficulté

On se marre, et c'est l'essentiel pour du jeu d'ambiance !

Les moins :

Une obsolescence certaine tant qu'il n'y aura pas d'extensions

Les combinaisons de certains malus rendant la possibilité de marquer des points proche du néant (Essayez de dessiner avec la main gauche sans faire tomber le foutu jeton qui se trouve sur votre crayon, et on en reparle : promis ! ;-) )