Fan & Mallet

Après avoir posé de façon totalement aléatoire les douze cartes « village » qui composent le plan de jeu (7 sont à la couleur du Bimbogami et 7 à celle du Fukunokami), les joueurs posent leur 7 pions noirs ou blancs au centre du plan de jeu. Chaque joueur a un deck personnel, composés tous deux des mêmes cartes. Les cartes sont de 6 couleurs différentes et ont des valeurs qui vont de 1 à 4, auxquelles s’ajoute une carte spéciale pour chaque couleur. Ces cartes spéciales ont toutes des effets différents. Ces cartes représentent différents Youkai  : 傘、臼、桶、釜、鏡 et 鍬, (dans l’ordre, l’ombrelle, l’usu, le seau, le cuiseur de riz, le miroir et la houe).  À son tour, un joueur pose une carte de la valeur qu'il souhaite en-dessous de la carte village dont son pion est le plus proche. Une seule règle de pose s'applique... Vous ne pouvez pas poser une carte d'une couleur déjà existante dans le village. Cette règle inclut aussi les cartes villages, toutes associées à une couleur précise.Les joueurs vont ainsi poser des cartes pendant plusieurs longues minutes, en essayant de lire rapidement les cartes déjà posées par leur adversaire pour prendre l'avantage sur chaque carte village.

Une fois que 5 cartes ont été posées sur une carte village (6 avec la carte village, donc !), la partie est interrompue et les joueurs entament la phase de résolution. On calcule le nombre de points de Youkai de chacun des joueurs. Celui qui a le plus de points gagne la bataille et pose l'un de ses pions sur la carte village. Lors de la première conquête, les joueurs peuvent poser deux pions à leur couleur, et ensuite, un seul... En cas d'égalité sur la puissance des Youkai, la couleur de la carte village sert à rompre cette situation. Si la carte village est blanche, le Fukunokami l'emporte, si elle est noire, le Bimbogami l'emporte.

Extrait de l'article d'Izobretenik : Fan & Mallet... ou Richi contre Povri au Japon - à lire sur ludovox