Colossus Arena is back… again !
Dans la rubrique "le saviez-vous?", aujourd'hui :
Colossus Arena est la réédition de "Titan The Arena", sorti chez Avalon Hill en 1997. "Titan" a été, entre temps, réédité chez Fantasy Flight Games, en 2003, sous le nom de "Colossal Arena".
Mais la mécanique du jeu apparaît pour la première fois en 1996, dans le jeu Grand National Derby, avec le thème des courses hippiques, édité par Piatnik. À noter qu'en 2000, c'est sous le nom de "Galaxy The Dark Ages", chez GMT Games, qu'on retrouve ce jeu aux multiples visages.
Aujourd'hui, c'est Edge qui nous annonce une ré-édition de ce jeu de pari. Oui Colossus Arena est un jeu de société mêlant paris, bluff, combinaisons et prise de risque.
Le pitch ? vi vi, j'y viens.
Bienvenue à la Colossus Arena ! Aujourd'hui pour votre plus grand plaisir, huit créatures féroces vont se battre entre elles dans un tournoi en cinq manches. Vous êtes venus à l'arène pour parier votre or sur ces gladiateurs dans l'espoir de gagner une fortune.
Et oui, ici on se met sur la tronche et on pari sur qui va gagner, ha bha elle est belle la jeunesse tiens !
Quoi de neuf avec cette version ?
A priori aucune refonte des règles est à prévoir, juste un petit coup de blush et quelques créatures en plus au casting.
D'après Edge, cette boite "regorge de nouvelles illustrations et propose quatre nouvelles créatures, faisant de Colossus Arena, un jeu nouveau pour une expérience unique."
Une expérience unique made in R. Knizia, tout de même, ça ne se refuse pas. Si ?
Petit rappel de comment que ça tournait :
"Welcome to the Arena !"
Des créatures fantastiques (colosse, cyclope, gorgone, etc…) vont s'affronter au sein d'une immense arène. Les joueurs vont parier sur ces créatures tout en essayant d'influer sur l'issu des combats. Les créatures ont des pouvoirs spéciaux, qui s'active ou non, selon le déroulement de la partie et dont les joueurs vont essayer de bénéficier.
Pour débuter la partie, certaines créatures sont choisies, puis disposées sur l'aire de jeu afin de former une rangée sous laquelle cinq autres rangées vont se former au fil des manches.
Pour chaque créature il existe 11 cartes combats (numérotées de 0 à 10).
Les joueurs commencent avec une main de 8 cartes.
À son tour, chaque joueur :
– A la possibilité de faire un pari sur un des 8 combattants, en plaçant un des ses jetons sur la carte de la créature concernée. Il ne peut y avoir qu'un pari par manche et par combattant. A noter qu'un joueur peut également effectuer un pari caché en utilisant une carte de sa main, mais seulement lors de la première manche.
1) doit jouer une de ses cartes : créature ou spectateur.
– une carte créature modifie la force de la créature concernée et permet d'activer et d'utiliser son pouvoir spécial.
– une carte spectateur, modifie également la force de la créature et annule l'éventuelle activation du pouvoir spécial de la créature lors de la prochaine carte posée sur cette créature.
2) compléter sa main pour avoir de nouveau 8 cartes
Une manche se termine dès qu'au moins une carte de chaque combattant a été jouée et que la force de l'un d'entre eux est inférieure à tous les autres. Cette créature est alors éliminée et une nouvelle manche peut commencer.
C'était le bon poulain ou un mauvais bourrin ?
La partie se termine à la fin de la cinquième manche ou dès que la pioche est épuisée.
Les joueurs ayant parié sur les créatures encore présentes dans l'arène marquent des points : les paris cachés et révélés en cours de partie rapportent le plus de points, ensuite, plus les paris ont été fait tôt dans la partie et plus ils sont juteux. A l'inverse les paris effectués dans la cinquième et dernière manche ne rapportent rien.
Le joueur qui possède le plus de points en fin de partie, peut être suspecté de délit d'initiés, mais est aussi déclaré grand vainqueur.