Choson – La dynastie est morte, vive la dynastie !
La dynastie Koryo est maintenant éteinte, laissant place à la dynastie Choson fondée par le Général Yi.
Comme diraient certains : Choson, c’est Koryo en plus compliqué. Ce n’est pas faux, mais le propos mérite d’être nuancé. C’est pourquoi je propose aux nouveaux venus et également aux fidèles de la première dynastie de juger de l’intérêt de cet empire du Général Yi.
Zoom sur… c’est quoi que c’est ça ?
Gun-Hee Kim ne s’est pas embêté dans la création de cette suite directe. Il a repris les mêmes fondations qui ont fait le succès de Koryo et n’y a pas touché grand chose. Il a bien raison ! Il s’agit donc d’un jeu rapide (environ 15 minutes) jouable de 2 à 4 avec environ 6 minutes d’explications.
Votre objectif est d’obtenir le plus de Points de Victoire (PV) en contrôlant des majorités de familles de cartes mais également en récupérant des jetons.
Pour cela, il vous faudra utiliser 2 types de cartes :
- La carte évènement (en 10 exemplaires).
- Les cartes personnages numérotés de #1 à #9 (avec 3 cartes #3, 4 cartes #4, etc).
Vous (du moins les joueurs de l’ancienne dynastie) remarquerez une première différence avec Koryo – il n’existe plus qu’une seule carte évènement. Je reviendrai par la suite sur son fonctionnement. En dehors de ce point, c’est à priori 2 jeux très similaires. Regardons maintenant de plus près !
Zoom sur… les personnages
Observons l’anatomie d’une carte.
- Le chiffre en haut représente le numéro de la carte, c’est-à-dire sa valeur en PV à la fin du jeu s’il l’on détient la majorité et également le nombre d’occurrences de cette carte dans le jeu.
- En dessous de ce chiffre apparaît un symbole. Ce symbole est lié à la première différence avec Koryo que j’ai souligné dans la section précédente. Il en existe 3 sortes (ici des munitions) que nous verrons dans la section suivante.
- Puis tout en bas de la carte, le pouvoir unique déclenché uniquement si l’on détient la majorité.
Survolons donc les différents pouvoirs de majorité :
- Général Yi #1 : Il permet de poser un jeton Bouclier sur une famille de cartes que l’on souhaite rendre invincible. Si je dépose ce bouclier sur une de mes cartes #8, tous mes #8 resteront invincibles. La meilleure attaque, c’est la défense ! Ou bien le contraire ? Et puis zut !
- Sniper #2 : Il permet de récupérer le jeton Riposte aux tirs. Cela signifie que si un adversaire détruit l’une de vos cartes via un évènement « munition », vous pouvez renvoyer l’ascenseur.
- Oracle #3 : Elle permet de gagner 1 PV (jeton PV) à chaque tour si l’on possède la majorité des #2 et/ou des #7 – autrement dit si l’on possède l’un des 2 jetons Riposte.
- Faucheur #4 : Il permet de détruire 2 cartes au lieu d’une seule si l’on déclenche un évènement « épée ». Son design me rappelle fortement le jeu vidéo Soul Calibur.
- Gosu #5 : Il permet de conserver une carte évènement jouée afin de le transformer en PV à la fin du jeu. Gosu ! Ça ne vous dit rien ? Même pas un jeu de cartes coréen rempli d’easter eggs ? Peut-être que je suis le seul à y voir une référence.
- Scientifique #6 : Il permet de gagner un jeton PV lorsque l’on joue un évènement. Comme la carte précédente #5, mais on récupère un jeton à la place.
- Hulk #7 : Il permet de récupérer le jeton Riposte à l’épée. Il fonctionne comme le Sniper #2.
- Voyageur temporel #8 : Elle nous permet de la sacrifier au début d’un round en échange du jeton 1er joueur et de 1 jeton PV. C’est une femme sur la carte, mais la traduction française la considère comme un homme. Peut-être que Gun-Hee Kim s’est inspiré de son dernier voyage en Thaïlande ou bien est-ce le traducteur…
- Observateur #9 : Aucun pouvoir. En même temps, l’observateur donne 9 points à celui qui en a la majorité… Manquerait plus qu’il fasse le café, hein !
Zoom sur… les évènements
La fameuse carte Évènement, enfin ! Depuis le temps que je parle de cette première différence avec Koryo… Bref, cette même carte qui donne tout le goût épicé à cette sauce qu’est Choson. La carte Évènement est méchante ; elle renversera bien des situations, terrassera bien des enemies, tortura bien des âmes perdues, et encore pleins d’autres choses que je ne peux décrire sans passer par la mention PEGI 18.
La carte Évènement, lorsque jouée avec une carte Personnage, permet de déclencher l’icône en dessous du chiffre. Il existe 3 icônes :
- Épée croisée : Elle permet de détruire une carte adverse de valeur -1, 0 ou +1 par rapport à la carte déclenchant l’évènement. Cela veut dire que si je joue un Gosu #5 (il possède l’icône de l’épée) avec une carte évènement, je pourrai cibler et détruire une carte adversaire d’une valeur de #4, #5 ou #6.
- Munition : Elle permet de détruire n’importe quelle carte. Dans le jargon, on appelle ça être overpowered. Heureusement qu’il n’y a pas tant de cartes à munition que ça.
- Parchemin : Il permet d’échanger 2 cartes entre 2 joueurs différents.
Aussitôt jouée, elle est défaussée contrairement aux cartes évènements dans Koryo. Et elle n’inflige pas de -1 PV, d’où l’intérêt de la sortir assez souvent pour renverser les situations !
Zoom sur… les rounds
Nous avons vu les cartes, maintenant il faut voir comment les jouer. Comme pour Koryo, il existe 8 rounds. À chaque round, vous allez piocher une carte en plus qu’au dernier round et vous allez pouvoir garder une carte en plus devant vous. Au premier round, vous allez piocher 10 cartes mais n’en garder que 3 à la fin du round. Au prochain, vous en piochez 9 et gardez jusqu’à 4, etc jusqu’au dernier round où vous piochez 3 cartes mais en gardez 10. Mais que faire avec votre main ? Et bien choisir une combinaison parmi 4 pardi ! C’est parti pour la seconde différence avec Koryo. Vous pouvez jouer :
- Autant de cartes que l’on souhaite d’une même famille. Vous pouvez jouer 6 cartes malgré une limite de, disons, 4 cartes. Il faudra juste en défausser 2 à la fin du round en cours.
- 1 carte de 2 familles différentes. Pour des raisons qui m’échappent mais dont je ne remettrai jamais en cause la légitimité manifeste, cette combinaison pose problème à, en moyenne, 4 personnes sur 5 avec qui j’ai pu faire une partie. J’ai souvent vu des néophytes (ou non) jouer toutes les cartes de 2 familles différentes alors que ça ne devrait être qu’une seule carte de 2 familles pour un total de 2 cartes. Est-ce dû à un problème de calcul mathématique trop poussé ou à un accident cérébral commun à toutes ces personnes ? Aucune idée…
- Une carte évènement avec une carte personnage. Pro tips #1 : C’est la seule façon de jouer le pouvoir en haut des cartes.
- 3 cartes évènements ; dans le but d’obtenir un jeton spécial qui vaut beaucoup de points. Mais que l’on vous volera assez facilement dans une partie à 4.
Pro tips #2 : Une fois que le round s’apprête à finir, vérifiez bien que vos voisins de table ne trichent pas et ne gardent pas plus de cartes en jeu que la limite en cours autorisée.
Zoom sur… un scénario de jeu
Pour le bien de l’illustration d’un scénario de jeu, nous allons imaginer 3 personnes en train de jouer. Mais puisqu’il est compliqué d’imaginer sans image passé ses 8 ans, je vais vous partager des photos !
Une partie à 3
En tant que bon citoyen, vous avez certainement passé avec fierté votre service militaire. Cela vous permettra de comprendre les directions horaires suivantes (représentées sur les images) : A midi se trouve Man-sha, à 3h Umbrella et enfin à 6h Shapailette. Ces noms sortent de mon imagination. Toute ressemblance avec l’existant ne peut être que fortuite.
Round 1 – LET’S ROCK !
Les 3 opposants piochent chacun 10 cartes, choisissent une combinaison et défaussent le reste des cartes. Et avant même de décider avec honneur et honnêteté celui qui ouvrira le jeu, Man-sha s’impose :
Man-sha joue un #3 et un #7. Il impose sa majorité des #3 et #7 par la même occasion (logique, il commence le jeu). Le pouvoir du #3 lui fait gagner un token PV et le pouvoir du #7 lui fournit le jeton Riposte à l’épée. C’est un beau coup, bien joué Man-sha. *clap clap discret*
Umbrella joue à son tour un #5 et un #6. Excellent combo ! Car dès qu’il jouera une carte évènement, il obtiendra 1 PV du #6 (tant qu’il conserve la majorité) et autre PV du #5 s’il garde la carte évènement. Man-sha ne reste pas indifférent et lance un grimace de guerrier coréen à son voisin. Belle mentalité Man-sha !
Shapailette boucle le premier round avec un #1 et un #4. Elle pose le bouclier du terrible Général Yi sur son Faucheur le rendant invincible ! « C’est super inefficace ! » peut-on lire sur le visage amusé de ses adversaires.
Maintenant, nos joueurs vérifient que la limite des cartes jouées ne dépassent pas le maximum autorisé, à savoir 3 pour le premier round. Tout est en ordre !
Round 2 – LET’S ROCK HARDER !
C’est maintenant à Umbrella d’ouvrir le round. Nos chosonistes récupèrent 9 cartes et choisissent une combinaison :
Umbrella pose 5 cartes #9 ! À première vue impressionnés, Man-sha et Shapailette finissent par rire dans leur coin ! En effet, Umbrella devra d’une part défausser des cartes en fin de round mais ces #9 ne lui confèrent aucun avantage pour le reste du jeu… Dommage Umbrella…
Toute heureuse, Shapailette dévoile sa combinaison : un évènement avec un #4 ! Grâce à sa majorité de #4, elle décide de cibler 2 cartes adversaires. Umbrella perd son #5 et Man-sha son #3. Le jeton Riposte à l’épée aurait dû détruire la carte de Shapailette, mais maligne comme un capybara (en réalité je n’ai aucune idée de la malignité de cet animal), elle avait prévu le coup en protégeant son #4 du bouclier de Yi. Quel retournement de situation ! Un tonnerre d’applaudissements aurait pu retentir, s’il y avait des spectateurs…
Enfin Man-sha ferme le round en jouant la sécurité avec un #2 et un #8. Il récupère un jeton Riposte aux munitions.
Juste avant de commencer le prochain round, Man-sha rappelle Umbrella qu’il ne peut garder que 4 cartes sur table. Umbrella pensait que personne ne le lui rappellerait. Pauvre Umbrella !
Round 3 – LET’S ROCK EVEN HARDER !
C’est le 3ème round, nos joueurs prennent 8 cartes, préparent leur combinaison et défaussent le reste. Shapailette ouvre la main :
Elle joue un #7 avec une carte évènement ! Le coup de la double attaque ne lui suffisait pas, il fallait qu’elle ressorte le même combo. Mais avant d’appliquer l’effet, elle décide de transferer le bouclier de Yi sur son #7 joué à l’instant (afin qu’il puisse résister aux Ripostes). Bien entendu, elle cible le #7 et le #8 de Man-sha qui se retrouve presque sans défense… Shapailette est devenue incontrôlable ! La tension monte entre nos comnbattants !
Man-sha joue 3 cartes évènements qui lui permettent de récupérer le token aux multiples PV (4 dans le cadre d’un jeu à 3). C’est certainement le plus beau cadeau de consolation qu’il s’est offert jusqu’à présent.
Enfin Umbrella, laissé de côté, joue un #9 et un #2. Le fait de jouer un #2 annule la majorité de Man-sha qui perd le token Riposte aux munitions. Décidement rien ne va pour Man-sha. Mais allez savoir pourquoi Umbrella a rejoué un autre #9 quand il en a déjà trop et qu’il devra de toute façon devoir le défausser à la fin du tour.
Fin du round 3, Umbrella défausse les cartes en trop au choix.
Fin de la partie
Nous allons finir cette partie sur le Round 3 (au lieu du Round 8) et procéder au comptage des points à partir de la photo précédente.
- Man-sha score 2 tokens VP + son token spécial « Yi’s Legacy » C’est bel et bien la « traduction » française. Le terme « héritage » est probablement censuré chez Moonster Games.. Ce qui lui fait 4 points. Car le Yi’s Legacy, lorsque l’on a moins de 10 points, permet de doubler son score (et non de faire +4 dans une partie à 3).
- Umbrella score 6 + 9 pour ses majorités. Soit *sort la calculatrice* 15 points !
- Shapailette score 7 + 4 + 1 et 2 points bonus attribué à celui qui ouvre le dernier round. Cela lui fait un total de 14 points !
Bravo Umbrella !
Zoom sur… autour du jeu
Un mot sur les graphismes : Ils sont beaux. Les couleurs sont bien choisies, l’art uchronique steampunk fait son effet. Mais par rapport à Koryo, les cartes ont un fond assez chargé et peut fatiguer plus rapidement l’œil lorsque l’on essaie de « comprendre visuellement » les personnages. Les jetons sont d’une bonne qualité (plutôt épais). En revanche les cartes n’ont pas cette fameuse finition en lin permettant de renforcer la résistance à l’usure. Dommage, je suis parti m’acheter des protèges-cartes. Il y a 55 cartes à protéger, les cartes Indicateur de Round ne sont pas réellement manipulées.
Le manuel maintenant… Haaaa, le fameux manuel… Si nous nous permettons une visite sur les forums Choson de BGG, nous remarquerons assez rapidement une pluie de questions sur le fonctionnement du gameplay. L’auteur a été clair :
« Le joueur gère ses effets et pouvoirs comme il le désire pendant son tour de jeu. »
Ce sont ces mêmes propos clairs qui posent plein de questionnements sur la résolution des effets. Doit-on d’abord appliquer les pouvoirs de majorité puis les effets d’évènements puis à nouveau les pouvoirs de majorité (dans le cas où l’on récupère une nouvelle majorité suite à l’évènement) ? Ou doit-on d’abord résoudre l’effet puis la majorité ? Les joueurs sont habitués à suivre un fameux diagramme de résolution des effets qui permet souvent de lever l’incertitude sur l’ordre des phases. Ici, Choson vous dit « Faites ce que vous voulez ! ». Il faudra cependant faire usage de bon sens.
Il reste vrai que certains propos du manuel peuvent être interpréter de 2-3 façons différentes. Je n’ai qu’un conseil face à ce problème : Se mettre d’accord avec les autres joueurs et rester le plus « logique » possible.
Gun-Hee Kim, si tu nous lis, rédige un errata ! *prie*
Conclusion sur… les zooms
Il est temps de terminer cette review avec un ensemble de questions :
- Est-ce que c’est bien ?
Oui, c’est même assez génial !
- C’est pour qui ?
Les amoureux de Koryo qui souhaitent plus de possibilités de gameplay.
Les amoureux de Lost Legacy, Love Letter, Braveheart (et tous ces autres petits jeux qui nous viennent de l’Orient) qui souhaitent un jeu de cartes conservant le concept de 1 personnage = 1 pouvoir mais en plus poussé.
Les amoureux de jeux de cartes rapides avec retournements de situation.
Les amoureux du mécanisme des majorités.
Et enfin ceux qui aiment les illustrations uchroniques steampunk. Vous n’êtes pas obligés de jouer à Choson, vous pouvez juste l’encadrer.
Et bien sur VOUS qui m’avez lu aussi loin. A moins que vous ne lisiez que la conclusion… Petit(e) coquin(e) !
- Est-ce que ça remplace Koryo ?
Pas forcément : Koryo est facile et délicat. Il ne ferait pas mal à une mouche. Il plait aux enfants et adultes, et il respecte la peau grâce à son pH neutre. Choson est plus complexe et fourbe. Il est là pour se faire respecter et vous enseigner l’honneur des ninjas. Spoiler : Ils n’ont pas d’honneur.
- Est-ce que c’est si méchant que ça ?
En réalité, pas vraiment ! C’est du « gentil » méchant. Pas le méchant qui peut faire pleurer une âme sensible, un mauvais joueur ou un enfant. Mais le méchant qui peut faire dire à une victime « Ahhh mais quel saligaud ! Je vais te faire manger des nattōs au prochain tour, tu vas voir ! ».
- Ça se joue mieux à combien ?
À 4 la fête est plus folle. À 2, c’est tout aussi agréable à jouer mais on reste sur de l’affrontement direct. Captain Obvious pour vous servir !
Un jeu de Gary Kim
Illustré par Ian Parovel, Stéphane Gantiez
Edité par Moonster Games
Langue et traductions : Anglais, Francais
Date de sortie : 2015
De 2 à 4 joueurs
A partir de 14 ans
Durée moyenne d’une partie : 15 minutes
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TheGoodTheBadAndTheMeeple 25/10/2015
Ben moi je le trouve bon, mais je hais les loveletter like. Celui ci, on contrôle un peu ! Et il se passe des choses quand même !
Osons le ch !
BabyAzerty 26/10/2015
Plus il y a de joueurs, moins il y a de contrôle (comme dans les loveletter likes d’ailleurs). Et l’hésitation bien présente lors du choix des cartes à chaque tour rappelle fortement ces mêmes loveletter likes (AMHA). Donc choisons peu, mais choisons bien !
TSR 26/10/2015
Personnellement, j’adore ce jeu. Il est un peu à Koryo ce que King of New York est à King of Tokyo. Plus gamer, plus pif/paf/danstaface plus d’interaction. Du coup, moins épuré, moins élancé, moins cheveux dans le vent et regard au loin. J’aime toujours autant Koryo je crois, et il faut reconnaitre qu’il est plus passe partout et peut plus facilement convenir au plus grand nombre.
Mais Choson donne plus de maitrise aux joueurs, on n’est jamais complètement coincé (ce qui arrive à Koryo) à ne rien pouvoir jouer, on a toujours l’espoir de revenir dans la partie. Du coup il est aussi plus random que Koryo.
Bref, les deux sont bons, il faut juste moduler avec qui on le sort ! (Maxime fort sage à utiliser dans d’autres situations aussi).
kaiser sauze 28/10/2015
Merci pour cet article je vais ressortir le jeu car je me suis precipité à l acheter à sa sortie étant un fan de Koryo mais à ma grande désillusion mes comparses de jeu n adhérent pas du tout à Choson car trop de régles et de pouvoirs par rapport à son predecesseur. Je vais donc retenter avec des aides de jeu pour les pouvoirs et on verra bien…
DieG 21/11/2015
Bonjour/bonsoir.
une question me taraude: comment se fait-il que notre cher Man-sha puisse récuperer un jeton PV lors de son premier tour en posant l’oracle sachant que pour ce faire elle doit être majoritaire ( ce qui est le cas ) ET contrôler un des deux jetons ripostes, chose qu’elle ne posséde pas encore.
Comment fait-on pour se procurer les jetons ripostes ? je croyais qu’ils etaient reservés exclusivement aux snipers majoritaires pour le jeton arme et aux hulks majoritaires pour le jeton épée.
Sois j’ai pas tout saisi ce qui est fort probable, sois il y une petite erreur dans l’exemple.
Une âme charitable pour m’expliquer svp ?
édit: je dois être fatigué, les 2 conditions sont réunis elle a posée un hulk donc elle contrôle un des deux jetons, autant pour moi.
BabyAzerty 21/11/2015
Lorsque l’on joue les cartes, il n’y a pas réellement d’ordre officiellement. C’est à toi de définir quelle carte tu utilises en premier et quel pouvoir tu déclenches en premier. Tu peux très bien poser une carte A puis une carte B et déclencher l’effet A qu’après celui du B. Alors c’est étrange à dire, mais l’absence de « logique » (comme en maths : une logique ordonnée) rend le tout très « logique » (comme dans : c’est du bon sens, ça coule de source). Et ça, ça peut poser problème à certains gamers peu habitués à cette zone grise des règles.
J’ai vu que tu as édité ton commentaire, mais pour les prochains :
Dans mon exemple, j’ai, par habitude de Choson, écrit les effets des pouvoirs peut-être pas dans le bon ordre.
Man-sha pose, au 1er tour, un #3 et #7. Il devient donc majoritaire directement des #3 et des #7. Le pouvoir du #7 dit qu’il obtient un jeton riposte à l’épée. Le pouvoir du #3 – en réalité réalisé APRES celui du #7 – dit qu’il obtient un PV car il a au moins un jeton riposte.
J’ai bien écrit 2 phrases dans le mauvais ordre, mais le compte est bon 😛