Books of Time – Le book building s’invite au club des nouveautés

Sorti cette année, Books of Time est un produit 100% polonais, avec pour auteur Filip Głowacz (Mandala Stones, Founders of Teotihuacan), cofondateur de la société Board&Dice éditant ce titre, illustré par le duo Aleksander Zawada (membre de la société également) et Zbigniew Umgelter (Tekhenu, Tawantinsuyu, Origins : First builders, Tiletum). Board&Dice est connue pour être force de propositions dans l’univers des eurogames experts compétitifs. Il y a parfois des ratés, parfois des succès, mais une recherche constante d’innovation.

Deux caractéristiques ont attiré mon attention sur ce titre. Premièrement, la durée des parties annoncée comme relativement courte (moins d’une heure), ce que j’apprécie chez les jeux compétitifs. Mais surtout une nouvelle mécanique fait son apparition : le book building. À l’image du deckbuilding ou du bag building, on va construire un assemblage de pages d’un livre, mais la différence étant que l’on va créer une séquence qu’il faudra parcourir dans l’ordre de lecture (pas de phase de mélange). Alors s’agit-il d’un gadget pour attirer l’attention du public, ou bien d’une réelle proposition innovante de gameplay ? Allons explorer cela ensemble !

 

 

 

Ecrire l’histoire c’est voir les choses en grand

Premier choc en ouvrant la boite : la quantité de matériel. La boite est littéralement remplie à ras bord ! Pour un jeu qui se classe parmi les eurogames, je suis surpris d’avoir du mal à refermer celle-ci après une partie. Une fois le jeu déployé, on comprend vite pourquoi la boite est remplie. Le matériel à étaler devant chaque joueur est au format XL : des cartes format tarot, trois pyramides de tuiles Objectif, trois petits classeurs à ouvrir : tout cela prend énormément de place sur la table, surtout si on est quatre joueurs ! Certains jetons de ressources ont même des allures de tuiles. Côté qualité du matériel, il n’y a rien à redire, c’est beau, c’est bien fourni, mais avait-on besoin de tout ça ?

À ma surprise, la lecture des règles est relativement courte. Au regard du monstre déployé sur la table, je m’attendais à une usine à gaz fumante, créant des arcs électriques. Rien de tout cela. La maintenance est quasi inexistante et les tours sont rapides, une action par joueur, une action bonus, et voilà. C’est plutôt bien pensé et agréable de ce côté-là.

Books of Time se base sur le thème des civilisations. À travers la construction de livres, le gagnant sera le ou la joueuse ayant accumulé le plus de points de victoire en fin de partie. Pour un résumé des règles en quelques minutes, n’hésitez pas à aller voir notre Ludochrono.

Le principe est le suivant : face à une offre ouverte de cartes représentant des pages perforées destinées à rejoindre vos trois classeurs que l’on appellera « registres », vous aurez un large choix d’actions possibles (une seule réalisable lors de votre tour donc). Vous pourrez par exemple :

  • Ajouter deux pages à votre lutrin. Il constituera votre réserve personnelle.
  • Écrire des pages dans vos registres. En dépensant des ressources (plumes ou papiers), ces pages iront rejoindre un de vos trois registres.
  • Activer les deux pages visibles d’un de vos registres, et si besoin dépenser des ressources pour bénéficier des effets.
  • Progresser sur des pistes de scoring en dépensant des ressources.
  • Et d’autres actions que l’on utilisera de manière plus anecdotique : tourner les pages de vos registres, fermer un de vos registres, etc.

 

Faire décaler vos pages vers la droite sur votre lutrin vous permettra d’équilibrer les coûts en ressources lorsque vous écrirez plusieurs pages d’un coup.

 

Ces actions auront pour but de vous rapporter des points de victoire, des ressources, de vous faire progresser sur des pistes, ou diverses choses combinées entre elles. La variété des effets est grande, mais créée de la confusion, car on trouve toutes sortes d’effets équivalents dans chacun de vos registres : Science, Industrie, Histoire. On a du mal à comprendre la typologie et le sens de chacun.

C’est ici que l’on arrive au premier point qui fâche : le thème est complètement plaqué. On ne lit sur les cartes que les symboles associés aux coûts et aux bénéfices. On les joue sans qu’il n’y ait de lien quelconque avec l’histoire, la science ou l’industrie. Pas de lien non plus avec les illustrations, peu saisissantes au passage, qui n’ont qu’une utilité décorative. Pas d’interprétation thématique possible de nos actions donc. Là où par exemple Maracaibo réussissait l’exercice à merveille (on s’amusait à interpréter chacune de nos actions), ici le lien entre thème et mécaniques de jeu est absent. À aucun moment de la partie je n’ai eu l’impression d’écrire l’histoire d’une quelconque civilisation. C’est dommage.

 

La chronique propose chaque tour une action commune à tous les joueurs. L’idée est intéressante.

 

Le Book building : ce que j’en pense

Si on fait abstraction de ce qui me dérange dans le jeu (j’en parle dans les chapitres suivants), la mécanique de book building est pour moi une découverte intéressante qui vient s’ajouter au rang des deck buildings, dice buildings et autres bag buildings (j’en oublie certainement !).

Ici, chaque page présente une action forte à son recto et la même action dégradée à son verso. Lorsque l’on place une page dans un registre, son recto est toujours associé au verso d’une autre page. Lorsque vous utilisez votre action « Activer le registre », les actions de deux pages s’additionnent donc, puis vous tournez la page.

 

 

L’idée du book building est de constituer son registre de manière à ce que les pages s’enchaînent efficacement. La manipulation du registre et des pages est plutôt cool. Malheureusement dans les faits, les contraintes imposées par le jeu sont si fortes que l’optimisation de la construction de vos registres sera secondaire. Vous ne serez pas tranquille sur ce plan et vous ferez ce que vous pourrez avec ce qui est disponible dans l’offre en répondant avant tout à ce que les objectifs vous demanderont.

 

Attention capitaine, iceberg de l’Analysis Paralysis droit devant !

Lors de votre tour, il y a profusion de choix parmi les actions possibles, chacune interagissant avec beaucoup d’éléments sur la table. Souvent, ces choix embrouillent la réflexion car ils ne sont pas très éloignés les uns des autres en termes de coûts et de bénéfices. Et surtout, je les ai trouvés frustrants, car on ne fait qu’une seule action par tour, les combos et enchainements tournent plutôt au ralenti, surtout si on joue à 3 ou 4.

Parmi cette offre pléthorique, certaines actions m’ont parues dispensables, ou pas assez fortes. Par exemple fermer un registre pour le « rembobiner » et gagner un petit bénéfice par page. On gagne grosso modo autant en activant une page. L’action est censée réinitialiser la séquence de cartes sur une registre avant de pouvoir activer de nouveau vos pages, mais pour être franc, il faudrait y passer de nombreux tours pour que cela soit rentable, c’est du luxe. Je ne l’utilise personnellement jamais. Idem pour l’action qui ne fait tourner qu’une page de chacun de nos livres (et gagner un micro bénéfice). C’est peu pour un tour de jeu, il ne se passe rien. Les actions auraient peut-être mérité d’être fusionnées, ou repensées, pour être moins nombreuses et surtout plus claquantes !

 

Les trois pistes de progression, le cœur du système

 

Le jeu vous demandera de réfléchir en permanence à plusieurs niveaux : 

  • Vos objectifs (contrats) vous imposeront de faire une collection de pages avec certains symboles dans vos registres, parfois dans un ordre précis. Vous devrez donc veiller à récupérer dans votre lutrin les bonnes pages de l’offre avant vos adversaires, pour les écrire plus tard dans vos registres.
  • Certaines actions de vos registres ou de la chronique requièrent un pattern de couleurs sur votre lutrin pour être utilisées. Une contrainte supplémentaire.
  • Idem, les pages que vous écrirez dans vos registres constitueront aussi les actions que vous déclencherez durant le jeu. Elles doivent être utiles à votre jeu et non pas choisies au hasard. Cela contraint encore plus le choix des cartes à récupérer.
  • Enfin, vous aurez besoin de ressources pour écrire ces pages, mais aussi pour activer le pouvoir de certaines pages, ou avancer sur les pistes de points. À l’inverse, certaines pages rapportent ces ressources. Il faudra donc parfois renoncer à tout ce qui précède dans cette liste (i.e. les pages des bonnes couleurs ou  symboles) pour choisir une page qui générera ces ressources vitales. C’est parfois à s’arracher les cheveux…

 

Vous l’avez compris, le fait que tous les enjeux soient imbriqués les uns dans les autres est la principale cause de cette paralysie. On est souvent bloqués dans ce rouage entremêlé que j’ai trouvé trop lourd. Pour s’en sortir, il faudra faire des compromis difficiles, et j’ai eu l’impression de plus souvent y perdre que d’y gagner, ce qui est frustrant.

Aussi, il y a de nombreuses micro transactions que j’ai trouvées dispensables. Par exemple, écrire une page coûte le montant de ressources inscrit sous celle-ci sur le lutrin, mais cela rapporte aussi une petite compensation, avec les mêmes ressources. Idem lorsque l’on active des pages d’un registre. Il n’y a que deux ressources (et un joker), en dépenser puis en regagner à chaque action m’a paru avoir peu de sens et surtout, cela rajoute inutilement de la manipulation. On passe son temps à prendre et à jeter les mêmes ressources dans la réserve.

 

Vos contrats à accomplir, un seul par couleur. Dépiler les étages du dessus accentue la difficulté du contrat mais aussi sa récompense.

 

Enfin, le risque de paralysie est aussi dû au fait que l’on puisse obtenir les mêmes gains de multiples façons. Par exemple, pour progresser sur une des trois pistes, on peut soit activer une capacité d’un livre (et bénéficier d’autres effets au passage), soit payer un montant brut avec vos ressources. En somme de tout cela, il faut peser les coûts et bénéfices de chaque action et identifier les différents moyens de parvenir aux gains que vous recherchez. Cela rajoute une étape de calcul et de tri pas forcément intéressante. À vrai dire, tout dépend de ce que l’on cherche. Si vous aimez les jeux épurés avec peu de choix mais à dilemmes intéressants, ce jeu ne répondra probablement pas à votre désir. Si vous êtes un(e) comptable dans l’âme, cela pourrait éventuellement le faire.

 

Trois registres à gérer par joueur. Un seul aurait-il pu suffire ?

 

Toutes ces raisons entérinent définitivement Books of Time dans la catégorie Experts, malgré lui et malgré la simplicité de ses règles. Il satisfera et avantagera les joueurs capables de supporter la comparaison des coûts, bénéfices et conséquences d’une multitude de choix possibles à chaque action. Des stratégies à combo longuement anticipées leur ouvriront la voie vers la victoire.

À l’inverse, il pénalisera ou ennuiera les joueurs souhaitant jouer de manière plus légère. L’opportunisme est évidemment présent, mais les joueurs suffisamment câblés pour tout observer et calculer auront un avantage certain. Nous avons donc un jeu réservé aux joueurs experts, mais selon moi pas pour de bonnes raisons.

 

Un jeu fait pour le solo ?

Books of Time est typiquement un jeu que je qualifierais de « multi-solo », où chacun va réfléchir sur son périmètre, indépendamment ou presque des autres. Le gameplay étant centré sur la construction de tableau, l’interaction entre les joueurs n’est pas très forte. Elle ne réside que dans le fait de priver vos adversaires des cartes de l’offre, et sera plus accentuée à 3 ou 4 joueurs. Mais comme je le disais plus haut, il y a trop à penser avec son jeu pour chercher à enrayer le jeu des adversaires.

Chacun jouant à son tour et contrairement à ce qui est affiché sur la boite, la durée de la partie sera proportionnelle au nombre de joueurs. On est plutôt sur 35 à 40 minutes par joueur. À moins d’aborder la partie avec discipline, il sera difficile d’éviter l’analysis paralysis pour les raisons évoquées plus haut. La configuration à 4 joueurs est problématique, d’une part pour la place qu’elle prend sur la table (prévoyez une table gigantesque), mais surtout pour l’attente entre les tours. La partie culminera entre 2h30 et 3 heures.

 

 

Fait intéressant, les jeux au tour par tour, à faible interaction et sujets à l’analysis paralysis sont un terreau fertile pour les jeux solo. Ce qui me gêne en multijoueurs pourrait se transformer en qualité pour du solo. Justement, un mode solo conçu par David Turczi est inclus dans deux pages du livret de règles. Mission acceptée : je vais donc m’y intéresser de plus près et vous le présenterai dans un prochain « Solo is Beautiful » !

 

Un jeu pas pour tout le monde…

Books of Time donne envie lorsqu’on le voit installé sur une table, avec ses jolis petits classeurs. En y jouant on découvre un jeu avec des idées intéressantes, mais je l’ai trouvé trop lourd dans la pratique. Face à la profusion d’informations et de choix d’actions qui s’offrent à nous à chaque tour, on tend à se perdre dans l’analyse et même à oublier des actions possibles, certaines étant destinées à être utilisées une ou deux fois par partie seulement. Beaucoup de choix sont équivalents ou peu intéressants. Les mécanismes de satisfaction et de récompense ne sont pas vraiment au rendez-vous. J’ai le sentiment qu’il aurait tiré grand bénéfice d’un écrémage de ses mécaniques et de son matériel.

Le thème très plaqué fait que l’on n’a pas la sensation de faire évoluer une civilisation, mais plutôt de répondre à un cahier des charges froid pour gagner des points de victoire.

La mécanique de book building est originale et intéressante. Hélas, elle n’est à mon sens pas exploitée. On n’a pas le temps de parcourir ses registres en entier alors que tout le laissait penser. On ne tourne que quelques pages par partie. De plus, gérer trois registres en parallèle (tels trois paquets de cartes) m’a paru trop et injustifié. La même version épurée, centrée sur le séquençage d’un seul registre par joueur, et avec des actions de jeu plus essentielles et plus fortes aurait peut-être pu engendrer un bijou. J’espère voir évoluer cette mécanique dans de futures productions, car j’ai bien apprécié le concept et la manipulation du matériel.

C’est une vision personnelle et certain(e)s joueurs(ses), dont vous faites peut-être partie, aiment justement cette abondance de comptes d’apothicaires. De la même façon en cuisine, on pourrait aimer déguster un gâteau au chocolat avec beaucoup, mais alors beaucoup de chocolat. Pour ma part, je suis plutôt partisan du juste dosage et du « trop est l’ennemi du bien ». Ajouter des couches de complexité à un jeu n’augmente pas gratuitement sa profondeur.

Mais je ne voudrais pas induire en erreur : Books of Time peut plaire ! Il faut simplement s’assurer d’être la bonne cible. Si vous êtes une joueuse ou un joueur aguerri et qu’un nombre important d’informations et d’options possibles à gérer n’est pas un problème pour vous, il se peut que Books of Time soit un bon parti, d’autant plus qu’il est de belle facture et agréable à manipuler. Je conseillerais quand même de l’essayer avant, à 2 ou 3 joueurs. Dans tous les autres cas, je vous recommanderais de vous orienter vers un titre plus épuré.

 

 

 

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10 Commentaires

  1. ihmotep 12/09/2023
    Répondre

    tester dans mon assoc de jeux, j’ai trouvé la partie très plaisante. Le lendemain matin j’avais tellement envie d’y rejouer que j’ai craqué. Et j’avoue que je l’aime bien ce jeu. Bon j’ai le profil du calculateur investissement/gain cité dans l’article ^^. J’aime les jeux avec un thème bien représenté et une belle interactivité…..autant dire que là c’est raté : le thème est hyper calqué et l’interaction quasi inexistante. Mais avec en moyenne 3 de jeux de société par semaine au vu de mon grand âge cela fait plus de 5000 parties de jeux de société. Autant dire qu’un peu de fraîcheur est la bienvenue ^^. D’autant que le principe du bookbuilding est fort sympathique : au début nous sommes un peu perdu, puis on prend ses marques, les tours s’enchaînent. J’avoue que j’ai du avoir du bol sur ce point, j’y ai joué avec 6 joueurs différents et je n’ai pas eu de analysis paralysis (sauf sur les 3/4 premiers tours de jeu quand on découvre le jeu), avec en moyenne des parties de 1h30 à 4. Peu de temps mort vu qu’on peut réfléchir pendant que les autres jouent.
    Ce que j’ai le plus aimé dans ce jeu c’est le plaisir du beau coup : derrière des règles très accessibles, les possibilités sont nombreuses : trouver la bonne action qui combote nickel est un plaisir coupable :).

    Après je le conseille en dégustation : si vous poncez trop le jeu, il risque de lasser. Une petite partie de temps en temps et on y revient avec plaisir ^^.
    Personnellement j’utilise souvent l’action « tourner des pages ». Si le gain en bonus peut être faible, c’est parfois mieux que de faire une action peut intéressante car ca nous rapproche du bout du livre. et quand on arrive à la fin d’un livre, nous faisons automatiquement l’action « fermeture du livre » et là c’est la fête ^^.

  2. Groule 12/09/2023
    Répondre

    Merci pour ce commentaire enrichissant ! Ca aide les gens à se positionner.

    En effet pour moi c’est un jeu très clivant. Certains n’y verront que des défauts (je pense me situer pas loin de cette catégorie) tandis que d’autres l’apprécieront pour les raisons que tu évoques. J’ai essayé de l’évaluer également à travers les joueurs avec qui j’ai pu jouer, qui ont également ressenti cette lourdeur, cette paralysie.

    Je t’encourage si tu es partant à laisser une notation dans la fiche du jeu, pour contrebalancer 😉

  3. Doc.Fusion 12/09/2023
    Répondre

    Merci pour cet article. Hâte de lire le Solo is beautiful associé du coup !

    • Groule 12/09/2023
      Répondre

      Avec plaisir. Rendez-vous dans quelques semaines alors 🙂

  4. ocelau 13/09/2023
    Répondre

    1 avec Ihmotep.

    A la découverte j’avais été un peu déçu aussi par la sensation de manque de contrôle sur le livre, de ne pas pouvoir plus feuilleter. Passé ça le jeu est très bon et gagne à être exploré. Le sel c’est d’essayer au max d’utiliser les pouvoirs d’un registre (double page), le reste est là pour l’alimenter, faire tourner pour renouveler les pouvoirs disponibles (un petit côté innovation pour ça quand on recouvre un pouvoir obsolète). L’aspect AP , je le trouve surtout dû à l’inconnu de la page du livre commun , dont l’opportunité peut amener à revoir les plans. Mais à part ça , c’est un jeu où il est facile d’anticiper  ( notamment la fin de partie où on va convertir le stock de ressource en PV sur les pistes).

    Le thème effectivement transparent, enfin pour la partie pseudo civ , par contre je trouve la méca « page building » vraiment bien trouvée.

    Et merci pour ce just played qui même s’il a des réserves (que j’ai eu) est une belle mise en lumière et une belle présentation ce jeu 🙂

    • Groule 14/09/2023
      Répondre

      Merci pour ton retour.

      Comme je le dis dans l’article, je trouve que le titre est plein de bonnes idées et j’espère voir cette mécanique de book building évoluer dans de prochaines sorties ! C’est l’orchestration générale, l’agencement fastidieux de beaucoup d’éléments qui ne me convient pas pour les raisons décrites.

      C’est utile de contrebalancer en expliquant pourquoi, je t’encourage également à noter le jeu comme l’a fait Imhotep 😉

      A bientôt !

  5. Umberling 14/09/2023
    Répondre

    Ça avait beaucoup pour me plaire, j’me suis fait chier comme un rat mort. 🙁

    Beaucoup de potentiel inexploité pour moi. J’aurais préféré très largement gérer mes livres beaucoup plus et moins grinder mes ressources.

    • Groule 14/09/2023
      Répondre

      Pareil, c’est là le problème. Pas de plaisir de mon côté. On passe la majorité du temps sur des choses peu intéressantes, lourdingues et on exploite trop peu les livres, alors que l’on attend que ça.

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