BD dont vous êtes le héros : Les larmes de Nüwa
Les BD dont vous êtes le héros, c’est une collection de livres-jeux (chez Makaka) assez récente qui reprend le concept des livres dont vous êtes le héros (notre article sur le sujet), pour les appliquer à la bande dessinée. Un média peut être plus adapté aux mœurs actuelles, en terme d’accessibilité et de consommation rapide, qui permet de démocratiser facilement le genre. En effet, avec ces formats BD, nous sommes sur des formats assez courts (compter 1h pour la première partie environ), très accessibles et adaptés à tous : enfants, ado ou adultes, la gamme compte des opus pour tous les publics.
Une BD dont vous êtes le héros, qu'est-ce que c'est ?
Il s’agit d’une bande dessinée où vous serez acteur de vos choix : c’est vous qui déciderez comment évoluera l’histoire.
Pour cela, vous allez plonger dans un format de BD assez spécial puisque vous allez vite vous rendre compte que les cases ne se suivent pas. En effet, passé les 2 ou 3 premières pages où l’on vous présente l’histoire de manière tout à fait classique, le livre vous invitera à choisir où vous voulez vous rendre, via des images ou via de la narration : c’est vous qui choisirez comment continuer votre aventure.
Le livre vous proposera par exemple, en tant que « héros décisionnaire », de prendre la grande avenue en vous rendant à la page 21, ou bien d’entrer dans une ruelle sombre en allant à la page 121. Ainsi, vous choisirez vers quelle page aller, sans retour en arrière possible. Vous allez évoluer à travers les pages, feuilletant votre livre dans tous les sens, en vivant l’aventure comme vous le souhaitez, et en prenant des choix vraiment impliquant pour votre personnage.
Puisque la fin du livre n’est pas forcément à la dernière page, il y a rarement qu’un seul épilogue possible. Souvent, plusieurs fins alternatives vous sont proposées. Notez que si vous faites les mauvais choix, votre héros peut mourir, ce qui termine l’histoire brutalement. Vous serez donc contraint de recommencer la narration depuis le début, afin de retenter votre chance. Vous pourriez également être tenté de « tricher » en re-feuilletant votre BD pour retrouver la page de votre dernier mauvais choix afin d’influencer sur votre destin autrement (après tout c’est votre BD, vous faites ce que vous voulez !).
Il est surtout à noter que ce format BD a cela de pratique que le « retour à zéro » est moins violent. En effet, sur une partie de 45/60 minutes, il est moins frustrant de « perdre » la partie et de recommencer l’histoire depuis le début, que lorsqu’on lisait nos livres dont vous êtes le héros, et qu’après 15 heures de lecture, on tombait bêtement dans un piège qui nous subtilisait nos derniers points de vie. Un format plus court, plus rapide, du coup moins frustrant !
Sans être réellement des jeux de société à part entière (il n’y a pas de pions, de cartes, de dés, de plateau ou quoi ce que soit de matériel à part le livre et ça se joue seul, pas en société) ces livres sont des aventures, et procurent des sensations proches du jeu de rôle et du jeu d’enquête, car vous choisirez des directions à prendre, des actions à réaliser, vous gérerez aussi un inventaire, parfois des compétences, le tout en tentant de résoudre les dilemmes qui vous sont proposés.
Pour cette raison, nous avons décidé de nous attarder sur cette collection, de les lire, les tester, les éplucher et plus si affinités, et de vous en servir un concentré afin de vous donner notre avis sur chaque opus.
L’idée est de voir si cette BD pourrait vous plaire ou non, selon de multiples critères (plus ou moins objectifs), puisque chacune des BD, même si elles ont des bases communes, apportent des concepts différents.
Je resterai le plus flou possible dans le déroulé de l’histoire en elle-même afin de ne rien vous gâcher du plaisir d’y jouer, ne vous dévoilant rien de l’intrigue – et encore moins des solutions – mais vous présentant certaines scénettes, le tout saupoudré de mon avis de lecteur-joueur (avis qui restera personnel bien entendu).
L’idée est de traiter toute la collection Makaka, au rythme d’un ou deux article par mois, afin de la couvrir entièrement sur l’année. Et j’ai fait le choix d’entamer avec le titre : Les Larmes de Nüwa.
De quoi ça parle ?
Alors, comme le titre et la couverture ne l’indique pas du tout, les Larmes de Nuwa raconte l’histoire d’une chasseuse de prime dans le Japon féodal (dans un monde où les humains cohabitent avec les Oni, des monstres et esprits ancestraux) à qui l’on va confier une mission. Cette mission consistera à mettre la main sur plusieurs trésors qui ont été dérobés par une bande de trois malfrats, bandits qu’il faudra donc retrouver et/ou arrêter, voire liquider (vous êtes le héros, c’est vous qui choisirez on vous dit !).
Vous évoluerez donc dans cette grande ville et ses environs, afin de retrouver vos cibles. Trois quartiers distincts pour trois malfaiteurs, il y a fort à parier que chaque quartier nous mène à l’un d’eux…
Comment ça fonctionne ?
Concernant la mécanique du jeu, on retrouve les aspects classiques de la BD dont vous êtes le héros, avec les choix multiples et les décisions à prendre sans retour en arrière possible.
En plus de cela, nous devrons gérer un inventaire, ainsi que des points de vie. Si ces derniers tombent à zéro, nous perdons la partie, on peut alors décider de ranger la BD… ou bien de la recommencer.
Avant même de débuter, lors de la « création » de notre personnage, nous serons amenés à faire un choix d’une spécialité parmi : le déguisement, le cambriolage ou la maîtrise des armes de jets. Des spécialités radicalement différentes, qui vont typer votre aventure de manière assez intéressante.
Le dernier paramètre du jeu, et c’est peut-être le plus original, est la gestion du temps. En effet, votre temps sera compté, puisque vous devrez remplir votre tache avant la nuit tombée.
Vous aurez donc à gérer votre temps, qui s’agrainera irrémédiablement au cours de votre aventure, via des pages du livre qui vous indiqueront qu’une heure supplémentaire vient de s’écouler. Le temps filera d’autant plus vite que vous ferez de mauvais choix, et c’est là une subtilité fort intéressante qui met à mal nos habitudes d’enquêteurs qui veulent souvent absolument tout découvrir avant d’avancer. Vous devrez faire de vrais choix et occulter une partie de votre enquête, sous peine d’être pris de court, ce qui est à la fois frustrant, mais également bien vu pour la rejouabilité de l’aventure.
Le style graphique
Les illustrations sont très réussies et toutes en cohérence avec l’univers établi. Les couleurs ne sont pas du tout criardes, voire parfois peut-être un peu ternes, laissant souvent la place à des dessins plutôt sombres, qui sont bienvenus. Dans le design des personnages, on peut un peu penser aux bandes dessinées de la collection Soleil.
On a ici affaire à une oeuvre mature, et vous aurez régulièrement l’apparition de sang ou de scènes de combats violents. La BD n’est clairement pas destinée aux plus petits.
Pour ma part, je trouve que l’utilisation du format BD est très bien exploité, j’ai particulièrement apprécié les fois où l’illustrateur a caché des indices ou des numéros de pages dans ses dessins, numéros qui permettent de gagner des bonus ou d’accéder à des lieux cachés. Ils sont glissés très habilement, et il faut vraiment se donner du mal pour les trouver. Vous explorerez donc chaque recoins des cases, et notamment les zones d’ombre, souvent piégeuses. Chaque découverte est une petite victoire.
Ressentis de la première partie
Pour ma part, j’ai attaqué la BD sans savoir de quoi elle parlait, et force est de constater que la surprise fut grande, car avec un tel titre et une telle couverture, je ne m’attendais pas du tout à incarner un assassin dans le Japon féodal. C’est assez déconcertant, et ça rend l’entrée dans le jeu un peu difficile (mais vous n’aurez pas le problème du coup, vu que je viens de vous prévenir ^^).
L’oeuvre est adulte, que ce soit dans les scènes ou les situations, nous rencontrerons des situations assez impliquantes moralement. En effet en tant que chasseur de prime/assassin, le meurtre est quelque chose qui vous sera familier, et vous aurez donc la possibilité d’éliminer vos adversaires. D’ailleurs, dès l’introduction de la BD, on voit que vos clients n’hésitent pas à faire de même avec des témoins gênants… Une sorte de mise au clair dès le début, plutôt bienvenue, qui permet de situer le ton.
Au début de ma lecture, je me suis rendu compte que j’avais un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Elle semblait un peu posée comme ça, presque plaquée, pas très emballante, avec des éléments qui sonnaient un peu faux… En effet, par exemple, je n’ai pas trouvé très crédible le fait qu’à vous « seule », vous deviez attraper trois malfrats de haut vol, éparpillés en ville, le tout en quelques heures. Alors oui, cela sert l’intrigue et l’exploration, mais cela m’a semblé un peu moyen.
J’ai continué mon aventure, fouillant un peu partout pour profiter de la BD et de ses possibilités, puis assez rapidement, me suis heurté à un problème de temps. En effet, il filait à une vitesse inquiétante alors que j’avais envie de tout voir, tout essayer.
Après quelques mauvais choix, je me suis retrouvé à perdre la piste du premier ennemi que je suivais, un peu par malchance, en tout cas c’était mon impression. Perturbé par ce loupé, je me suis rabattu sur un deuxième bandit, qui lui aussi, a fini par me filer entre les mains.
Terriblement frustré, je souhaitais partir en quête du troisième larron (pour lui faire subir toute ma colère), mais le livre m’a stipulé que non, il était trop tard, j’avais perdu trop de temps, et que vu mes exploits tout à fait relatifs, il valait mieux que je me fasse discret. Ainsi se termina mon aventure…
En route vers la deuxième partie, et plus si affinités
Cette première partie a été plutôt brève (25 minutes), et me laisse sur un sentiment d’inachevé manifeste. Je me sens un peu perplexe car j’ai l’impression de ne pas avoir fait tant de mauvais choix que ça, et pourtant d’avoir subi les mésaventures sans pouvoir m’en prémunir. Sans parler du temps qui filait bien trop vite.
Je me suis donc immédiatement remis en selle pour une deuxième partie, bien décidé à en découdre plus efficacement. Et c’est un point positif du livre, l’envie d’y rejouer est bien présente.
Et là, fait étonnant, la deuxième partie s’est avérée aussi peu glorieuse que la première. En effet, je pensais prendre les mêmes chemins en les optimisant un peu mieux, et quelle ne fut pas ma surprise ! J’ai découvert dans cette deuxième partie que de nouveaux lieux et personnes. Il n’y a beau avoir que trois zones de départ, les chemins qui en découlent sont extrêmement nombreux. On a vite fait de se perdre dans un dédale de croisements, et on ne cesse de rencontrer de nouvelles situations (pour la plupart dangereuses), tout à fait nouvelles. Et on se rend compte que les possibilités prévues par le livre sont vraiment multiples.
Bon, je suis allé un peu plus loin que la première partie, mais j’ai fini cette fois par me faire tuer par une rencontre malheureuse.
C’est en attaquant ma troisième partie que je me suis vraiment rendu compte de l’abyssale multiplicité des chemins proposés par cette BD.
Les possibilités sont vraiment énormes, et chaque nouvelle aventure est teintée d’une nouvelle expérience ! Même si les chemins sont semblables, on est surpris à chaque fois. Je suis épaté, une rejouabilité pareille pour une BD dont vous êtes le héros est un paramètre très complexe à mettre en place.
On découvre en avançant dans l’oeuvre qu’il y a beaucoup d’éléments liés les uns aux autres. Réaliser cette action A vous permettra de passer l’étape B de l’autre côté, mais vous empêchera de passer par le chemin C. Ce système est vraiment bien ficelé, donne du renouveau mais surtout nous oblige à réfléchir au chemin que l’on prend et l’ordre dans lequel on le prend.
Il y a beaucoup d’éléments visuels à chercher dans les cases, et on a également quelques énigmes et petits défis à résoudre. Il n’y en a pas énormément (pas autant que dans la BD Sherlock), mais elles sont d’un niveau assez élevé et mettront à mal vos neurones.
Par contre, force est de constater que le livre est tout de même d’un niveau général plutôt difficile. On subit souvent l’aventure, perdant des points de vie parfois presque gratuitement, et il vous faudra donc vous y reprendre à plusieurs fois pour savoir quels sont les pièges à éviter, et comment les contourner.
En fait, plutôt que de faire les meilleurs choix lors de votre aventure, vous allez apprendre de vos mauvais choix précédents pour ne pas les reproduire, et ainsi, au bout de 4, 5 ou plus de parties, arriver à faire le chemin parfait (qui n’existe peut-être même pas, tant les possibilités s’entremêlent).
Et c’est là que je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec le jeu de société, puisque les sensations vécues sont très proches de ce que l’on traverse dans TIME Stories, à savoir recommencer une boucle temporelle jusqu’à y arriver en optimisant ses choix – sauf pour les rares fois où les groupes finissent l’aventure du premier coup. Les deux médias ont beau être radicalement différents, les sensations sont très proches. Et autant dans Time Stories on est prévenu à l’avance, autant ce n’est pas forcement le cas dans Les larmes de Nüwa, où j’ai eu l’outrecuidance de penser que je pouvais finir la BD en deux passages !
Fin du jeu et la surprise du chef
Après moult tentatives, j’ai fini par réussir l’objectif proposé par mes clients. On se retrouve donc à la fin du livre pour calculer ses points en fonction des actions spécifiques réalisées durant l’aventure (et des personnes rencontrées). Cela permet d’évaluer notre aventure, mais surtout de se rendre compte que l’on est passé à côté de plein de choses, ce qui imposera qu’on refasse encore une partie, avec des choix ou une spécialité différente, pour tout découvrir.
La petite cerise sur le gâteau, c’est que si vous réalisez l’objectif parfaitement (arrêter les trois malfrats), vous débloquerez une mission supplémentaire inclue dans le livre. Une sorte de bonus, ou d’ »extension » incluse je ne saurais dire, mais c’est presque jouissif après toutes ces boucles pour arriver à remplir le contrat, de se voir offrir une nouvelle mission originale, et donc de repartir à l’aventure.
Par contre, cette mission bonus est du même niveau que le reste de la BD, donc accrochez-vous, vous risquez d’y laisser des plumes. Mais j’ai vraiment apprécié de reprendre les armes pour ce petit extra.
Mon avis sur la BD
Je suis passé par à peu près tous les avis lors de la lecture de cette BD !
Tout d’abord peu emballé par l’aventure, j’ai beaucoup subi sans avoir l’impression de réellement pouvoir faire des choix malins, et j’ai été très frustré de cette première partie.
Mais pour autant, je m’y suis replongé instantanément, et j’ai fini par être épaté par la rejouabilité et les multiples possibilités offertes par l’histoire. Une vraie bonne surprise. De même, les indices cachés dans les cases sont vraiment agréables à chercher, et les multiples éléments qui se combinent entre eux au cours de la partie sont très bien ficelés.
Au final, j’ai refais l’aventure près de 4 fois et j’ai passé vraiment un très bon moment. L’histoire est riche et complète, mais également difficile et frustrante, dû au nombre de mauvais choix possibles assez impressionnant, et au temps qui file tout droit.
Donc amateurs d’aventure facile, passez votre chemin. Par contre, si vous êtes à la recherche de challenge, et que vous n’avez pas peur de recommencer en boucle pour optimiser vos déplacement, Les larmes de Nüwa pourraient bien vous intéresser…
Points positifs :
- Introduction de la notion de temps, qui ajoute de la tension à la partie.
- Beaucoup d’éléments visuels cachés vraiment sympas à chercher et à trouver.
- Les multiples chemins et rencontres possibles.
- Les éléments en lien les uns aux autres.
- Rejouabilité extrêmement forte.
- Grand plaisir à jouer et rejouer, la BD se bonifiant partie après partie.
Points négatifs :
- Le titre et la couverture donne une idée faussée du type d’aventure qui nous attend.
- La difficulté à rentrer dans l’histoire (peut-être dû au décalage pré-cité).
- Le sentiment de manque de contrôle sur nos choix et des malheurs un peu gratuits qui nous tombent dessus.
- Forte difficulté, qui vous vaudra pas mal de parties pour arriver à optimiser votre parcours.
- Assez peu de casse-tête logique (et sont d’un niveau très élevé).
L’avis de ma femme !
Afin de parfaire l’analyse, j’ai proposé à ma femme de lire également la BD et de donner son avis. Cela permet d’avoir un point de vue différent, féminin qui plus est, sur une aventure que l’on vit forcement différemment.
Alors voici l’avis, concis, de ma femme :
Personnellement mon objectif n’était pas de parcourir de fond en comble la BD en essayant tous les chemins possible, mais seulement de passer un bon moment. Quelques mauvais choix m’ont conforté dans cette idée, me faisant perdre du temps et des points de vie à vouloir trop explorer. J’avoue avoir fait quelques retours en arrière pour changer un choix, ou même vérifier parfois si l’autre choix n’était pas meilleur.
Par contre, à vouloir aller droit au but je n’ai pas remarqué les numéros ou indices cachés. Au final, je ne suis pas morte, mais je n’ai retrouvé que deux malfrats sur les trois, et je suis loin d’avoir fait le tour du livre. Je me replongerais probablement dans cette BD un jour ou l’autre !
► Pour aller plus loin sur l’auteur, Manuro, vous pouvez regarder l’interview faite à Essen dernier :
► En espérant que cette chronique vous plaise, à venir courant janvier : Mystery et/ou Zombies
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KOGARATSU 03/01/2017
Et hop commandé !
Fredovox 04/01/2017
N’hésites pas a revenir donner ton avis ici une fois l’expérience vécu. Il est possible que les ressentis soient différents, et il sera interessant d’en discuter.
Angie 04/01/2017
Ohhhhhh mais c’est génial ça. Si j’avais vu ça il ya 15 jours, ça m’aurait aidé lol
Fredovox 04/01/2017
C’est en effet des cadeaux de noël plutôt faciles et efficaces
Grovast 04/01/2017
J’en étais restés à « Chevaliers » il y a de nombreuses années, je vois que le genre est bien vivant.
Merci pour cet article bien explicite.
PS > il faut frapper sournoisement à la jambe, ça me parait évident 🙂
Fredovox 04/01/2017
J’ai aussi découvert la collection par chevaliers (plus orienté jeunesse) mais aussi par Sherlock Holmes (dont j’ai un très bon souvenir). Je n’ai pas vu la collection grossir, c’est donc avec plaisir que j’ai découvert l’attendue actuelle de la gamme.
PS : Pour l’attaque, j’ai choisi l’autre :!
TheGoodTheBadAndTheMeeple 04/01/2017
J’ai commencé par Chevalier, c’était sympa mais pas non plus extraordinaire, je n’ai donc pas approfondi.
fouilloux 04/01/2017
Je crois qu’il y en a qui ciblent des publics plus ou moins jeunes. Chevalier en fait clairement partie, avec les combats aléatoires, comme à l’époque (d’ailleurs, qui joue vraiment les combats de cette façon là?)
fouilloux 11/07/2017
J’ai enfin pu y jouer. Je n’ai pas compté les parties (je triche il faut dire), mais clairement le jeu est très sympathique.