welcome to the pleasure dom
Une boite de moyen format pour un gros jeu, déjà ça part bien. Matos correct (si ce n’est les plateaux perso : une simple feuille) et illustrations de bonne facture font qu’on a plaisir à manipuler ce jeu. Sans un être une révolution des mécanismes, il offre de quoi se faire la main sur plusieurs parties avant d’être à l’aise comme un poisson dans l’eau. Règles simples, trois actions par tour, des cartes à stocker pour effet permanent ou à jouer immédiatement, des ressources à glaner pour activer x ou y et ce principe de double action si vous jouez la même couleur carte/emplacement. Le jeu fonctionnant par palier, il faudra se préparer au paquets de cartes qui vont aller croissant. Tout cela pour quoi ? Pour construire des villes (les domes (du plaisir?) de plastiques sur votre plateau personnel, les tunnels pour se dire bonjour et les labos qui vont avec (il faut bien nourrir tout le monde) et scorer un maximum au moment des décomptes.
On le compare pas mal à Terraforming Mars, (les cartes je suppose) il est moins hasardeux dans le tirage de la pioche (pas totalement non plus) et a moins de contraintes. Construction, gestion de main, interaction sur le plateau commun, ressources et optimisation de son petit moteur…on retrouve vite ses habitudes ludiques. Il est un peu plus « simple », ce qui ne l’a pas empêché de gagner le « diamant d’or » des jeux experts. Une simplicité toute relative donc.
On aime bien aussi les petites explications dressant un vrai background lors des phases de construction. On remet sa combi et replonge avec plaisir. Mais n’oublions pas qu’il demeure un pur jeu autiste où on se fout complètement de ce que fait le voisin.



