Voir Firenze et construire
Pour profiter de Firenze, il faut commencer par s’armer de motivation. En l’absence de VF et du fait de la présence de texte sur les cartes, un effort de francisation est en effet à fournir.
La récompense est au bout, avec un jeu pour le moins sympathique, aux règles limpides, agréablement illustré (Menzel toujours et encore), et d’un très bon ratio intérêt/complexité.
Les six phases de jeu à exécuter successivement à son tour pourraient induire un tour de jeu un peu longuet, mais dans les faits tout se déroule assez rapidement et la partie est globalement fluide sans trop d’attente.
Le principe général consistant à collecter des matériaux pour remplir des contrats et empocher des PV est vu et revu, néanmoins il est ici décliné à travers quelques spécificités, qui donnent au jeu son identité propre.
L’anticipation est notamment de mise du fait d’un point de règle central : l’obligation d’agrandir chaque construction en cours à chaque tour sous peine de la voir s’écrouler.
Cerise sur le gâteau, la configuration deux joueurs est particulièrement recommandable pour contrôle optimal sur le flux de cartes et les événements à venir.
Au rayon des regrets, le nombre de cartes différentes est assez limité, étant présentes pour certaines en plusieurs exemplaires. Il y a tout de même de quoi faire pour un petit paquet de parties, mais la rejouabilité ne semble pas infinie.
Sans être révolutionnaire d’un point de vue mécanique, Firenze n’en constitue pas moins un titre particulièrement efficace, accessible et consistant à la fois.
Idéal pour un challenge en couple en une petite heure.



