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60%
Qualité du materiel : 4/5
Accessibilité des règles : 5/5
Mecanismes : 3/5
Durée de vie : 2/5
Thème : 1/5

Un autre avis ?

Qualité du materiel : 4/5
Accessibilité des règles : 4/5
Mecanismes : 4/5
Durée de vie : 3.5/5
Thème : 3/5

Istanbul est un jeu de gestion de ressource, d’optimisation et en même temps une course puisque la partie se termine quand un joueur a réussi à acquérir ses 5 rubis. il propose une mécanique d’awalé, pour se déplacer on doit égrainer nos pions, si l’on ne peut pas le faire alors on doit revenir à la fontaine pour tous les récupérer, pas dramatique mais ça sonne comme une action perdue. Mais en revenant sur des tuiles ou l’on a un pion on peut le récupérer, si bien que l’on peut se programmer son chemin pour ne pas perdre trop d’actions (je rappelle que c’est une course). L’interaction est présente car les coûts pour acheter les rubis sont majorés quand un joueur en achète un, mais il y a tellement de façon d’en acquérir. De plus vous pouvez couper l’herbe sous le pied d’un joueur en prenant le rubis souhaité. Aller sur la tuile d’un joueur vous oblige à le payer 2 sous, parfois c’est rageant, soit on change de plan, soit on le renforce ^^

La rejouabilité semble au rendez vous car vous pouvez positionner les tuiles dans l’ordre de votre choix et cela n’a l’air de rien, mais votre programmation si fine ne fonctionnera peut être plus si bien.

 

Il peut fonctionner aussi bien avec des joueurs amateurs (pas familial non plus car il y a pleins de petites choses à expliquer) qui vont jouer de manière légère, mais aussi avec des experts qui vont prévoir deux ou trois coups à l’avance.

 

On en parle de cette couverture complètement cliché limite limite ? C’est pour moi la seule ombre aux tableau.

Avis de terrystad sur le jeu Istanbul

 

Qualité du materiel : 5/5
Accessibilité des règles : 3/5
Mecanismes : 5/5
Durée de vie : 4/5
Thème : 5/5
L'avis de terrystad

Souk toujours

 

L'avis de Grovast

 

En plus d'être plaisamment illustré, ce nouvel essai de Rüdiger Dorn est aussi impeccablement édité.
Le matériel est de qualité, les couleurs sont bien choisies, les grandes tuiles peuvent accueillir les divers éléments sans perdre en visibilité, la règle est un modèle de clarté et de traduction... rien à redire, et c'est assez agréable pour être souligné.

D'un calibre moyen et jouable jusqu'à 5, voici donc un jeu largement sortable auprès d'un public familial avancé, ou à tout le moins motivé.
Le mécanisme de base des pions assistants, qui plus est assez original, donne lieu à des réflexions tactiques propres à satisfaire également les joueurs avertis. Entre les blocages (on a pas envie de payer), les pions adverses à capturer, les bonnes affaires à saisir maintenant ou jamais... les décisions peuvent être déchirantes.

Ajoutons à cela un bon saupoudrage de hasard, non seulement via cette paire de dés qui intervient assez régulièrement (malheur!), mais aussi via le tirage des cartes Bonus qui sont, selon le contexte courant, d'une utilité plus ou moins avérée.
Tout est heureusement prévu pour avoir les moyens de pondérer le mauvais sort, qui par un petit pouvoir de relance, qui par le recyclage des cartes indésirables. Merci Mr l'Ambassadeur.

Le thème est au second plan mais pas inexistant : les actions des lieux veulent dire quelque chose, la notion de taille de charrette se tient, et envoyer son cousin (en délicatesse avec les autorités) faire une course à sa place est de l'ordre du crédible.

Les parties sont facilement assez serrées et le rush final se joue à l'action près.
La configuration deux joueurs est praticable, toutefois les marchands neutres et statiques n'apportent évidemment pas la même bousculade que des adversaires réels, mouvants, imprévisibles et donc pénibles.

Plus opportuniste que stratégique, relativement interactif pour un jeu de collecte de ressources, Rüdiger Dorn nous gratifie encore une fois d'un jeu de qualité, plaisant et tactique, sans être éminemment épique toutefois.
Je ne dirai pas non à une partie de temps en temps, avec des réserves sur la config deux joueurs par contre.

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