Tel est mon destin !
Mon fameux top 1.
Pendant longtemps j’ai eu du mal à départager deux ou trois jeux. J’ai même cru que c’était totalement impossible.
Puis finalement je me suis aperçu qu’il y en a un à qui je dirai jamais « non ». Et surtout, un qui, objectivement, n’est pas prêt selon moi d’entendre « ah tiens c’est Star Wars Rebellion, en mieux ».
Bon. Par où commencer ? Et bien faisons dans l’ordre du site.
Alors les règles. Sont elles précises ? Sont belles bien expliquées, logiques etc ? C’est un gros jeu. Ne nous le cachons, Star Wars rebellion prend des heures à jouer, installer etc. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, un petit résumé s’impose :
Un joueur prend les rebelles, se planque, gagne du temps, joue en guérilla pendant que l’autre, qui joue l’Empire, tente de trouver sa base et la détruire. Déjà, vous verrez lors de la mise en place la vérité universelle de ce jeu : l’Empire roule en 1VS1 en bataille rangée. L’affrontement direct est dans sa poche…Au départ. Car plus le temps passera plus cela s’inversera, grâce aux guérillas de la résistance, grâce aux objectifs rempli qui rapprochent la fin du jeu etc…Bref, le temps joue pour l’un. Vous l’aurez compris, c’est un jeu asymétrique.
Alors, ces règles ? On ne va pas nier qu’il y a un ou deux point sujet à discussion, surtout au niveau des combats. Le livret, notamment, n’est pas parfait. Mais globalement, une fois la partie lancée on n’y retourne pas. Tout au plus une ou deux fois dans le livret d’apprentissage. Mais ne vous y trompez pas hein c’est un gros jeu, et il faudra compter une bonne heure d’explication. La mise en place est énorme, mais intéressante (COUCOU CHATEAU DE BOURGOGNE !!!!). La partie durera entre 1h30 (si l’Empire est vraiment bon) et 3h et prend une place phénoménale sur la table.
Le matériel maintenant. Abondance, vous connaissez ? Il y a à foison et les amateurs, comme moi, des jeux à figurines en auront pour leur argent, largement. De qualité ? Elles sont détaillés oui, et la plupart sont solides. Toutes, sauf les TIE qui ont tendance à se tordre facilement, voir pire.
Les graphismes sont de grandes qualités, de toute façon. Les cartes sont solides…Le point faible de l’édition réside d’une part dans la boîte nettement trop petite, et d’autre part dans les personnages, dont le carton s’abime extrêment vite.
Mais tout ça n’est rien devant les plateaux somptueux !
Je crois, objectivement, que jamais un thème n’aura été aussi bien exploité. De tous les supports, là dessus, je trouve que le ludisme est celui qui s’en sort le mieux, dans l’ensemble. Tout sert le thème, le gameplay, les graphismes, l’ambiance…Nous verrons ça dans la suite, mais selon le camp que vous jouez, vous vous sentez chat ou souris. C’est un vrai sans faute.
Les mécanismes sont très bien huilés. Si vous incarnez l’Empire, vous vous sentirez au début surpuissants…Mais attention à l’excès de confiance, celle ci pourrait s’éfriter quand vous vous rendrez compte qu’il vous reste deux tours pour trouver et anéantir la base. Si le gameplay semble plutôt simple au départ – il l’est plus que les rebelles c’est indéniable, les stratégies sont plus évidentes – on remarque vite les subitilités. Quelle est la priorité ? Trouver la base rapidement en s’étendant ? Et si on voit qu’en face ça joue défensif, hop on multiplie les sondes. Oui mais si on la trouve sans assez de soldats ? Ou alors on assure ce coup-là, en préparant un coup en traitre, quite à être plus hasardeux ?
Les rebelles sont très loin d’être en reste. On doit la joue défensif, quite à faciliter la trouvaille de sa base ? Ou plus risqué, plus offensif, pour retarder la progression impériale ? Vraiment, la tactique est là, et c’est plus un jeu d’échec qu’un simple jeu de cache cache. La seule micro faille c’est le jeu à trois ou quatre, inintéressant.
Et au cas où vous vous posez la question, oui l’équilibre est là ! Si aux premières parties on peut penser que l’Empire est avantagé, il n’en est rien. Seul peut-être un excellent tirage lors de la mise en place peut faire pencher superficiellement la balance.
Je m’en lasse pas, personnellement. La durée de vie est, selon moi, illimité.



