que jamais
Iello frappe juste avec ce beau matériel modulable, biface qui offre d’entrée une grande rejouabilite. Les règles du jeu sont simples : faire des jardins reliés aux fontaines, faire pousser des arbres, placer des ouvriers pour marquer plus de points… Les tuiles florales se prennent en suivant le sens du tapis circulaire, elles sont de formes différentes et se posent sur le plateau central de façon à agrandir votre propriété ou bloquer l’adversaire. Nous sommes ici dans un jeu abstrait thématisé jardin du désert (Babylone pour être précis). En posant les formes fleuries, vous pouvez récupérer des gemmes qui permettront d’activer un pouvoir ou d’acheter un arbre donnant des points. Ishtar est un jeu à la fois simple, élégant et casse tête, très plaisant à jouer. La première partie nous laisse néanmoins dubitatif sur le poids des cartes arbres dans le décompte : ils rapportent beaucoup pour un coût moindre (le ratio gemme/pouvoir et gemme/arbre est éloquent). J’avoue que, découvrant le jeu, mes collègues m’ont laissé me gaver de gemmes. Une erreur qu’ils ne commettront plus. Le décor final est joli avec ses touches de vert sur la terre et le sable, un peu comme une persillade sur une côte de bœuf si vous me permettez cette comparaison. Ishtar est un jeu où il faut vraiment observer l’adversaire et tenter de freiner son extension. Sa propriétaire nous dit qu’il est tendu à deux, on veut bien la croire.



