Pas cette fois
J’aime Dixit, j’aime Mysterium… j’aurais donc dû logiquement aprécier Shadows : Amsterdam qui prolonge la même veine de la communication visuelle.
En dépit de ce bon a priori, celui-là ne sera pas pour moi.
Le thème est artificiel (je ne me suis jamais senti à Amsterdam), mais pas plus que celui de Dixit.
Le temps réel est peut être ce qui cloche. On a rien à faire pendant que l’émetteur galère à trouver des combinaisons de cartes qui fonctionnent.
Les références ont été laborieuses, on se comprend rarement avec l’émétteur, tant les possibilités sont grandes (ou nous mauvais?). Alors parfois, on va sur la case qu’il voulait (on n’en sait rien d’ailleurs) sans avoir compris son raisonnement, parfois non, parfois ça l’arrange, parfois on tombe sur la police sur un malentendu. Bref, on patauge et on navigue à vue dans tous les cas.
On joue « contre » l’autre équipe, mais il n’y a aucune interaction, et pire, on ne peut pas vraiment suivre ce qu’ils font. Encore plus frustrant : on ne peut rien dire pendant la partie, et il est difficile de refaire le match à la fin, car les cartes sont mélangées dans la défausse, et on ne sait plus forcément d’où on partait…
L’escapade peut d’ailleurs finir sur un vrai bide si une équipe se rate 3 fois. On gagne alors sur une défaite adverse sans avoir potentiellement rien fait. Zéro gratification dans ce cas. Ou plutôt : soulagement que la fatiguante balade se finisse.



