L’origine du Temps

Thèbes est l’archétype du jeu dans lequel il vaut mieux savoir dépasser sa frustration.

Ce qui peut être vu comme son principal avantage est en effet de donner véritablement sa chance à tout le monde.
Chance. Le mot est lancé.
On m’avait prévenu, j’ai vu. Oui, les fouilles sont très, très hasardeuses.

Mais revenons un peu en arrière.
Avant cela, place à l’opportunisme de bon aloi pour optimiser sa montée de connaissances et acquérir divers ustensiles.
Quelques bonnes idées sont au programme, notamment la distinction entre connaissances générales/spécifiques, mais impossible de planifier une quelconque stratégie : il s’agit surtout de profiter des bonnes occasions. Une carte à peu près raccord avec ce que j’ai déjà vient d’arriver pas trop loin de ma position (idéalement si j’ai du bol, sous mes pieds) ? je fonce!

La notion de timing est par contre importante, et il faut sentir le point de rupture pour partir fouiller au bon moment, juste avant les autres, et terminer ses fouilles avant la fin de l’année pour récupérer son permis dans la foulée.

Arrive alors le moment fatidique où la main ressort du sac, avec… 4 trésors sur 5 si elle est heureuse (joie), 90% de sable sinon (patatras, c’était bien la peine de connaitre l’Egypte sur le bout des doigts…).

A noter par contre que d’un point de vue matériel, 10 ans après, il est toujours largement dans les clous, dans le standard Queen Games.

Au final, Thèbes est certainement un bon jeu dans un référentiel de tablées familiales, avec sa piste de Temps qui donne un rythme particulier à la partie.
Les stratèges se tourneront toutefois, pour la même durée de partie, vers d’autres jeux beaucoup moins aléatoires. Sur le même thème, je lui préfère notamment Pergamon.