Il a initié la voix des coop. Il demeure un jeu atypique ou la tchatche est omniprésente et où l’on vit une histoire…
Malheureusement son temps de jeu et le nombre de joueurs requis pour s’amuser (6-8) le rend difficile à sortir. Par ailleurs l’aspect collectionnite aiguë à la Cathala rebute certains gros joueurs et commence à me lasser sur ses nouvelles créations. Ici cela fonctionne bien et fluidifie le jeu.
C'est le jeu qui m'a fait découvrir la coopération, il est vraiment bien sous quelques conditions, il faut être assez nombreux (à partir de 5 c'est bien) et il faut surtout que tous les joueurs se pretent au jeu en interprettant leur personnage. Si tout le monde est vraiment dedans c'est un plaisir à jouer, surtout en ajoutant un possible félon, les accusations fusent !
Beaucoup de materiel, de bonne qualité, un thème très présent si tout le monde joue le jeu. Les règles sont relativement simple, combinaisons de cartes, déplacements, ... mais il faut se lancer directement, pas de partie de découverte, cela risquerait d'en décourager certains au vu du temps de jeu demandé ( comptez bien 2 heures ). Mais au final les longues parties passent vite et on peut même en faire plusieurs d'affilé si on tient le coup ^^
Les chevaliers de la table ronde ça a été mon tout premier jeu coopératif. Il a donc pour moi une saveur particulière. En théorie ça se joue à partir de 3, mais dans les faits en dessous de 5 joueurs c'est vraiment pas terrible. Le matos est particulièrement chouette, il faut le dire. C'est vraiment un jeu très agréable, même si tous les personnages à jouer ne se valent pas. On a tous fait la gueule un jour en tirant sir Kay ou Palomides qui ont des pouvoirs pas faciles à utiliser (conditions particulières compliquées à mettre en œuvre) ou pas très utiles ... Ce qui est bien dans ce jeu c'est qu'on peut jouer vraiment en mode coopératif...contre les forces du mal. Déjà là, la victoire sur le mal n'est pas forcément gagnée d'avance. Donc c'est déjà pas forcément facile facile en mode totalement co-op. Mais quand on veut encore plus pimenter la partie on peut également faire entrer le mal au sein de l'équipe: le félon! On passe alors à un autre stade du jeu. Une fois qu'on a gouté au félon, aucun retour en arrière possible! On ne peut plus faire une partie sans, on y prend très vite goût... On est jamais vraiment sûrs qu'il y en ait un (le hasard du tirage des cartes allégeance)... Et du coup ça apporte vraiment un climat malsain au sein de l'équipe... qui est jouissif. Chaque action devient potentiellement louche, et la suspicion règne autour de la table. Dès que quelqu'un va faire un truc un peu douteux (contraire à l'avis du groupe, ou qui avantage directement le joueur), tous les regards, accusateurs, vont être tournés vers lui. On analyse et interprète chaque fait et geste... et on va vite crier de tous les côtés au félon! Mais gare aux accusations hâtives, elles peuvent êtres fatales à l'équipe (mauvais jugement = une épée blanche retournée du coté noir!) Parfois il peut s’avérer être plus judicieux de ne pas dénoncer le félon, même si on est presque sûr de qui il s'agit, pour minimiser ses actions... (ce qui peut être frustrant d'ailleurs quand on est le dit félon). Les parties peuvent êtres assez longues mais l'amusement est garanti !
