Du gros, du lourd, mais du (très) bon !
Premier contact avec le jeu ; le matériel. Et il faut bien admettre que la qualité, comme souvent avec FFG, est au rendez-vous. C’est magnifique et abondant, et ça change des sempiternels jeux med-fan et futuristes.
Passons ensuite aux mécaniques de jeu. La lecture des règles un peu ardue, et la mise en place de la partie plutôt long, en raison de l’assemblage du plateau à partir des pièces détachées et, surtout (j’y reviendrai très vite) à cause des nombreux choix à faire en amont pour l’Ancien, le tout accompagné par de nombreuses cartes. Mieux vaut tout préparer à l’avance. Une fois ceci fait, c’est parti pour l’aventure. En route vers la folie !
Les Demeures de l’Epouvante a souvent été comparé à un JdR et, toutes proportions gardées, c’est vrai qu’il s’en approche. Certes, les choix, qu’il s’agisse de ceux des Investigateurs ou du Grand Ancien, ne sont pas aussi libres que dans un JdR, mais ils ont un réel impact sur le jeu et les embranchements sont nombreux, permettant de renouveler le jeu, et même de rejouer les mêmes scénarios en changeant de choix de départ.
Une fois dans le jeu, les Investigateurs prennent conscience de leur situation désespérée à chaque combat ; ceux-ci sont très souvent mortels et les héros ne sont pas des surhommes, loin de là ! Le jeu est difficile pour les PJ, exigeant pour le MJ, mais la récompense est au bout du chemin, et le jeu en vaut la chandelle.
Par contre, mieux vaut également y jouer fréquemment, et avec des joueurs habitués afin de pouvoir commencer les parties assez rapidement. Une partie par an, avec des joueurs différents, est généralement très laborieuse. Et ce serait dommage de s’arrêter à cette mauvaise première impression tant le jeu est bon et riche.
