Bauhaus netrunner
Il fut un jour un jeu abstrait dont le thème l’était encore plus: Bauhaus. Coloré et épuré, se jeu vous proposait d’entourer vos pièces grâce à des petits baguettes de bois. Ce jeu fit un flop.
Estampillé Netrunner cyber punk et tout le tralala, les baguettes sont devenues des barières, les jetons des points d’accès , les cartes des programmes génériques et vous, un runner qui se bat dans le cyber espace. On a vu des thèmes plaqués, mais celui là vaut son poids de cyber cacahuètes.
A noter un vrai effort au niveau du plateau en plastique creusé pour recevoir les jetons et barrières, ce qui évite les « ah zut ça a bougé ». Le prix s’en ressent !
La différence avec son prédécesseur est le développement de pouvoirs perso totalement différents selon les factions, pouvoirs qui pourront induire une certaine direction.
A chaque tour vous posez un jeton ou vous faites l’action d une carte proposée par le marché (ça ne change pas avec la version d’origne): poser des baguettes, échanger des jetons…etc… Votre but: fermer une zone et marquer un max de points.
C’est à la fois assez scolaire, chaotique (surtout à 4) et en même temps prenant puisqu’on essaie malgré tout de parvenir à son but… AM n’est pas un jeu hautement stratégique, le hasard des cartes empêche une réèlle planification et c’est d’ailleurs (tout dépend comment on le prend) à la fois amusant et rageant de voir les pions se téléporter à l’autre bout du plateau, ou votre adversaire fermer son espace parce que la bonne carte est sortie au bon moment. Rangeons le dans la catégorie des « familial » à illusion de stratégie et reflexion légère. Malgré un relooking modene il conserve les défauts de son prédécesseur: trop de hasard. Mieux vaut se pencher sur Armadora (qui lui est supérieur, mais plus cheap, mais moins cher…ahhh on peut pas tout avoir ma bonne dame).
Au final, était- il était vraiment utile de rebooter ce jeu…pas vraiment.



