Pas vraiment d’accord pour Conan. Même si une partie des backers est motivée par l’exclu, la collectionnite aïgue, Conan semble être un jeu dont le système est éprouvé grâce à de nombreux tests. Les gens ont backé car ils avaient pleins d’infos sur ce jeu et qu’ils l’ont approuvé. De plus, l’investissement financier, le développement et le risque pris pour ce jeu était énorme. La campagne a été très bien gérée. Après l’avenir nous dira s’il aura une vie boutique comme ZS1.
Ce que tu décrit, c’est finalement plus pour ZS2 et 3 qui eux surfent eux sur la vague « rentabilité » et 0 prise de risque.
Quant à FF, je suis aussi déçu que la campagne ZNA n’ait pas fonctionné mais FF voulait 800 000 $ pour une appli dont on ne savait rien ou pas grand-chose. Quand on veut un financement pour un projet, le projet doit être aux petits oignons. C’est comme quand tu montes ton entreprise et que tu vas voir ton banquier. Si tu dis : « j’ai un super truc qu’il faut que je développe et il me faut 1M$ », tu risques de te prendre une claque.
Je ne suis pas sûr que KS ait une vraie vocation a aidé les petits qui ne peuvent pas faire autrement. Vu leur mode de financement, ils ont plus intéret à des projets comme Conan. Mais les « petits » peuvent en tirer profit avec un peu de com’ et de marketing, comme dit Sha-Man.
Editeur, c’est un métier qui nécessite de « croire » en son jeu et d’y mettre tous les moyens pour le développer et le vendre.
tu dis : « Pas vraiment d’accord pour Conan. Même si une partie des backers est motivée par l’exclu, la collectionnite aïgue, Conan semble être un jeu dont le système est éprouvé grâce à de nombreux tests. Les gens ont backé car ils avaient pleins d’infos sur ce jeu et qu’ils l’ont approuvé. De plus, l’investissement financier, le développement et le risque pris pour ce jeu était énorme. La campagne a été très bien gérée. Après l’avenir nous dira s’il aura une vie boutique comme ZS1. »
heu c’est bizarre que tu ne sois pas d’accord, c’est exactement ce qu’il dit non ? (extraits : « …cela laisse présager du bon et, surtout, le jeu a été montré. Il a été testé en public. » ; « Le système de jeu me parait très bon, l’univers développé est superbe dans son aspect graphique comme dans le soin qui a été apporté à le retranscrire dans le gameplay. » ; « Une communication en amont et pendant la campagne très efficace, des stretch goals très réalistes et des pledges clairs »…)
Je ne reproche pas à Kickstarter de faire son beurre, à Frédéric Henry de vendre son jeu et aux amateurs de l’acheter. En revanche, je regrette fortement que ce qui aurait pu être un système de « financement participatif » ait été aussi vite récupéré pour devenir de la campagne de communication 100% contrôlée pour de la précommande avec exclusivités. En fait de « participatif », on observe surtout un engouement collectif pour une vente « privée ».
Du coup, des initiatives qui lorgnent du côté du soutien avec prise de risque ou du don pur et simple sont éclipsées par la prédominance de Kicktarter et des ses énormes campagnes menées par et pour des professionnels.
Et ça me fait râler (faut parfois que je mérite mon pseudo).
Par ailleurs, le fait que le jeu soit bon reste à prouver pour beaucoup d’acheteurs qui ne l’ont encore jamais eu entre les mains. On touche à d’autres facteurs d’achat ici.
Si on est toujours sur Conan il a tourné dans plein de salon et on voit beaucoup de présentations (vidéo ou articles) sur internet. Fred Henry a mis pas mal de billes comme il le fait pour chaque projet et c’était Kickstarter ou rien pour sortir son jeu de figurine. Il le fait depuis une société crée de toute pièce. Kickstarter a permit qu’ensuite le jeu poursuive son cycle de vie en boutique. Beaucoup de gens pourront ensuite profiter de l’engouement de 16038 personnes. Je me sent pas bienfaiteur auprès des futurs acheteurs mais je suis content d’avoir apporté ma pierre à l’édifice.
Plutôt que d’acheter un jeu tout fait, j’ai permit qu’il voit le jeu et j’en récupère les fruits sous forme de contenu supplémentaire. Rien de bien égoïste, je n’enlève rien à personne et les places étaient pas limitées. Je trouve ta vision un peu à côté de la plaque.
Son avis personnel est bien argumenté et intéressant.
Je ne le rejoins pas forcément sur tous les points, notamment après avoir beaucoup discuté avec des éditeurs sur le sujet CrowdFunding et les coûts de développement même des Stretch Goals et autres contenus additionnels.
Ces discussions apportent en effet un regard intéressant sur les bénéfices réels de ces opérations lorsque l’on appréhende l’aspect coût de développement des jeux, souvent caché car pas toujours représentés par du matériel.
Pas vraiment d’accord pour Conan. Même si une partie des backers est motivée par l’exclu, la collectionnite aïgue, Conan semble être un jeu dont le système est éprouvé grâce à de nombreux tests. Les gens ont backé car ils avaient pleins d’infos sur ce jeu et qu’ils l’ont approuvé. De plus, l’investissement financier, le développement et le risque pris pour ce jeu était énorme. La campagne a été très bien gérée. Après l’avenir nous dira s’il aura une vie boutique comme ZS1.
Ce que tu décrit, c’est finalement plus pour ZS2 et 3 qui eux surfent eux sur la vague « rentabilité » et 0 prise de risque.
Quant à FF, je suis aussi déçu que la campagne ZNA n’ait pas fonctionné mais FF voulait 800 000 $ pour une appli dont on ne savait rien ou pas grand-chose. Quand on veut un financement pour un projet, le projet doit être aux petits oignons. C’est comme quand tu montes ton entreprise et que tu vas voir ton banquier. Si tu dis : « j’ai un super truc qu’il faut que je développe et il me faut 1M$ », tu risques de te prendre une claque.
Je ne suis pas sûr que KS ait une vraie vocation a aidé les petits qui ne peuvent pas faire autrement. Vu leur mode de financement, ils ont plus intéret à des projets comme Conan. Mais les « petits » peuvent en tirer profit avec un peu de com’ et de marketing, comme dit Sha-Man.
Editeur, c’est un métier qui nécessite de « croire » en son jeu et d’y mettre tous les moyens pour le développer et le vendre.
tu dis : « Pas vraiment d’accord pour Conan. Même si une partie des backers est motivée par l’exclu, la collectionnite aïgue, Conan semble être un jeu dont le système est éprouvé grâce à de nombreux tests. Les gens ont backé car ils avaient pleins d’infos sur ce jeu et qu’ils l’ont approuvé. De plus, l’investissement financier, le développement et le risque pris pour ce jeu était énorme. La campagne a été très bien gérée. Après l’avenir nous dira s’il aura une vie boutique comme ZS1. »
heu c’est bizarre que tu ne sois pas d’accord, c’est exactement ce qu’il dit non ? (extraits : « …cela laisse présager du bon et, surtout, le jeu a été montré. Il a été testé en public. » ; « Le système de jeu me parait très bon, l’univers développé est superbe dans son aspect graphique comme dans le soin qui a été apporté à le retranscrire dans le gameplay. » ; « Une communication en amont et pendant la campagne très efficace, des stretch goals très réalistes et des pledges clairs »…)
Je ne reproche pas à Kickstarter de faire son beurre, à Frédéric Henry de vendre son jeu et aux amateurs de l’acheter. En revanche, je regrette fortement que ce qui aurait pu être un système de « financement participatif » ait été aussi vite récupéré pour devenir de la campagne de communication 100% contrôlée pour de la précommande avec exclusivités. En fait de « participatif », on observe surtout un engouement collectif pour une vente « privée ».
Du coup, des initiatives qui lorgnent du côté du soutien avec prise de risque ou du don pur et simple sont éclipsées par la prédominance de Kicktarter et des ses énormes campagnes menées par et pour des professionnels.
Et ça me fait râler (faut parfois que je mérite mon pseudo).
Par ailleurs, le fait que le jeu soit bon reste à prouver pour beaucoup d’acheteurs qui ne l’ont encore jamais eu entre les mains. On touche à d’autres facteurs d’achat ici.
Si on est toujours sur Conan il a tourné dans plein de salon et on voit beaucoup de présentations (vidéo ou articles) sur internet. Fred Henry a mis pas mal de billes comme il le fait pour chaque projet et c’était Kickstarter ou rien pour sortir son jeu de figurine. Il le fait depuis une société crée de toute pièce. Kickstarter a permit qu’ensuite le jeu poursuive son cycle de vie en boutique. Beaucoup de gens pourront ensuite profiter de l’engouement de 16038 personnes. Je me sent pas bienfaiteur auprès des futurs acheteurs mais je suis content d’avoir apporté ma pierre à l’édifice.
Plutôt que d’acheter un jeu tout fait, j’ai permit qu’il voit le jeu et j’en récupère les fruits sous forme de contenu supplémentaire. Rien de bien égoïste, je n’enlève rien à personne et les places étaient pas limitées. Je trouve ta vision un peu à côté de la plaque.
2 € de frais de banque pour ma part. Ca fait 80-81 € sans les frais de port.
Un article d’Acariatre sur son ressenti sur la campagne Conan.
Son avis personnel est bien argumenté et intéressant.
Je ne le rejoins pas forcément sur tous les points, notamment après avoir beaucoup discuté avec des éditeurs sur le sujet CrowdFunding et les coûts de développement même des Stretch Goals et autres contenus additionnels.
Ces discussions apportent en effet un regard intéressant sur les bénéfices réels de ces opérations lorsque l’on appréhende l’aspect coût de développement des jeux, souvent caché car pas toujours représentés par du matériel.
A lire pour ce faire son avis sur la question.
Merci Acariatre.