À la rencontre de Lapinesco (Pixie Games)

Vous le connaissez forcément si vous trainez sur le Twitter #j2s, Christophe est né joueur avant de passer du côté pro avec l’aventure violette des Pixie Games.

Avec un regard qui n’appartient qu’à lui, il commente l’actu ludique et culturel au quotidien via des petits tweets sous le nom de Lapinesco.

Et nous, on avait envie de mieux le connaître.

Alors, Lapinesco, qui es-tu ? D’où viens-tu ? Que cherches-tu autour d’une table de jeu ? 

C’est parti… 

 

« Longtemps, je me suis couché de bonne heure. »

 

Christophe : « Alors, tu vas vraiment faire ça, raconter tes souvenirs d’enfance ? », mais non, mais chut, j’explique ! Donc Lapinesco, Christophe de mon prénom (j’ai évité Richard de justesse, pas merci les années Cocciante !), 45 ans, papa de 2 garçons, un grand (16 ans) et un plus petit (5 ans). Pour l’état civil on doit être bon ou pas loin…
Il y a un peu plus de 5 ans, avec trois compères nous avons fondé Pixie Games, société d’édition et de distribution de jeux de société, on avait alors vaillamment six jeux au catalogue 😊

J’avais décliné la première proposition, par honnêteté intellectuelle, très pris par mon propre métier, je ne pourrais jamais consacrer plus que certains soirs et week-ends à l’aventure Pixie.

Ce postulat de base posé et convenant finalement à tous, j’ai enfilé mon polo violet et ajusté ma casquette de joueur de « gros jeux » et nous nous sommes tapés dans la main pour lancer la petite barque Pixie !

Je baigne donc dans le monde ludique, comprendre « pro » depuis juin 2016, je baigne dans le ludique depuis toujours ou presque.

Enfant, longtemps, je me suis couché de bonne heure, mais pour le reste je jouais beaucoup aux jeux de société, avec ma sœur, avec mes parents, avec le cousin, halala ces sessions de fin d’après-midi du dimanche, quelle délicieuse madeleine punaise… On jouait, comme beaucoup à des jeux de grandes surfaces, c’était au alentour de 1990, donc Hotel, Cluedo, Le flambeur, etc, mais on jouait aussi à nos protos, pour la plupart des variations plagiesques des jeux suscités 😊

Un peu après, mes années lycée and co, il y a les jeux Descartes et Ludodélire, donc Super Gang, La vallée des mammouths, Dune, Full métal planète, Civilisation, Serenissima, Vinci, Rencontres cosmiques, Sherlock Holmes, Formule Dé, Footmania, un peu de Bloodbowl aussi (avec les figs des copains), puis la découverte des Colons de Catane, d’El Grande, de Carcassonne, etc. Désolé pour le name dropping en masse, mais quoique l’on en dise cela reste une grande époque ludique, tellement de souvenirs attachés à ces parties et aux « rituels » associés (le Junta du vendredi soir, les sessions Diplomatie sur plusieurs semaines, les aprèms Formule Dé…). Bref, sans doute une autre époque, mais on ne s’amusait pas moins qu’aujourd’hui, âge du jeu de société !😊

J’en oublie certainement, mais ces jeux se sont ancrés dans mon histoire ludique et sont donc effectivement les piliers du joueur que je suis aujourd’hui. Ce ne sont pas les seuls, car l’envie de découvrir et d’explorer a mis sur mon chemin une palanquée de nouveaux jeux, d’autres ont donc, aussi leur importance, pour des raisons personnelles (ludiques ou non), d’autres sont comme des petites portes que l’on n’imaginait pas et que l’on découvre en se disant « waouuu mais qu’est-ce donc que voilà, pourquoi je ne découvre que seulement maintenant ?! », je pense surtout aux jeux de l’éditeur Splotter, mais pas que (Sierra Madre Games, est aussi un autre bon exemple).

Mais hier, comme aujourd’hui, ce que j’ai toujours cherché autour d’une table, c’est la convivialité, le plaisir de se retrouver autour d’un canevas commun pour une durée plus ou moins déterminée. Oui je joue le plus souvent pour gagner (parfois pour essayer des choses) mais la victoire n’a jamais été une fin en soi, et je crois prendre une bonne part de la charge mentale de la table pour que la partie « se passe » bien (maintenance, check règles, bonne humeur, recharge M&Ms, bienveillance, etc.).

Lapalissade sans doute, mais passer du bon temps, en bonne compagnie est pour moi l’objet numéro 1 d’une partie. Jouer pour jouer ? Non merci je n’ai aucun manque à combler ou de boulimie ludique à assouvir, pas plus que j’ai besoin de ma dose régulière de défis intellectuels afin de mettre à genoux mes neurones.

Sauras-tu retrouver Lapinesco ?

 

Ludovox : Qu’est-ce qui pour toi fait la différence dans un jeu aujourd’hui ? 

Christophe : La réponse est différente selon que je réponds « pour moi » ou pour le marché 😊 Qu’est-ce qui fait qu’un jeu fait la différence niveau succès et ventes ? Je serais bien malin si j’avais la recette, mais il y a globalement des passages obligés : qu’il soit aux standards graphiques actuels, qu’il apporte un peu d’innovation pour les jeux enfants/party game/famille (moins nécessaire pour famille+/expert), que le matraquage de communication multicanal soit là et qu’enfin le jeu rentre dans les habitudes actuelles des joueurs (mode solo bienvenu, tourne bien à deux, ne dure pas 4h, sensation de rejouabilité, etc).

Mais encore une fois, il y a la règle, les bons principes et heureusement les exceptions qui viennent percuter tout ça.

 

Si je réponds pour moi, je joue beaucoup et à beaucoup de jeux, j’ai parfois l’impression d’être un « vieux con » mais c’est vrai que je cherche toujours l’étincelle ludique, le petit truc en plus. Ce petit truc cela peut être des illustrations qui sortent du lot (Lueurs, Botanik, Cryo), un petit twist mécanique génial (Red7), une approche thématique fun (Feierabend !) etc.

 

J’ai parfois l’impression que l’on souvent trop dans le « lisse  qui doit me plaire », après je n’attends pas d’être remué à chaque ouverture de boite, mais je pense que l’on a de la marge. Donc je me réfugie aussi pas mal dans ces vieux pots « marronasses » qui me satisfont, et j’ai tendance à fuir les gloubiboulga mécaniques sans âme ludique.

Enfin, de manière générale je déplore un peu cette aseptisation du marché, dans ces thèmes ou ces choix graphiques, bien entendu, en tant qu’éditeur/distributeur je comprends les lois de la chose, mais cela ne m’empêche pas de le constater et de bouder parfois 😊

 

Ludovox : Penses-tu que le jeu de société soit un art ?

Christophe : Le jeu de société, un art ? Par définition pure, oui, il y a du savoir-faire derrière, des techniques, c’est une œuvre humaine qui suscite émotion, l’intellect, etc.

Après, à titre personnel, je ne considère pas un jeu comme une œuvre d’art, du moins pas comme on peut l’entendre communément. En effet je rattache (je suis conscient de mon propre biais hein) derrière « œuvre d’art » l’idée d’une création relativement fermée dans sa conception, qui est assez loin de ce que je constate dans le monde du jeu.

Si je devais illustrer, un romancier va écrire son roman, ce dernier va être relu, des propositions de modifications vont être données, des conseils, peut-être, aussi pour certains développements etc. par itération ce livre va être finalisé (il sera ensuite édité, fabriqué, diffusé et vendu, du moins c’est ce qu’on lui souhaite).

Pour être bien clair, je ne défends pas une vision fantasmée de l’écrivain et de son inspiration divine devant sa machine à écrire (coucou les jeunes), mais il est clairement l’auteur de 90% de ce que les lecteurs vont se mettre sous la rétine.

Pour le jeu, on a un auteur avec un proto (une mécanique principalement, parfois aboutie, parfois moins, des idées de thèmes souvent, des illustrations parfois, etc.), ce proto va être, sur sa mécanique, chahuté par l’éditeur (ou pas, mais disons, que cela reste sa prérogative), par les testeurs de l’éditeur, par les festivaliers et joueurs d’ici et là. Ce proto va être aussi illustré (illustrateur souvent piloté par l’éditeur), puis « mis en page » (travail de graphiste) par l’éditeur afin de constituer le proto quasi final (qui sera ensuite fabriqué, diffusé et vendu, ce qu’on lui souhaite aussi hein), voilà le collectif (très simplifié) qui se met à l’œuvre.

Ici aussi, mon propos n’est surtout pas de bouger les lignes du droit d’auteur, de la place de l’éditeur, pas de débat, l’auteur est l’auteur du jeu dont l’essence est la règle interne.

 

Ludovox : Quel regard portes-tu sur l’évolution du secteur depuis quelques années ? Est-ce que Pixie aimerait rejoindre un grand groupe lui aussi ? 

Christophe : J’ai bien conscience d’avoir un regard naïf sur le sujet, mais cette évolution du secteur est finalement assez classique, il faut vivre avec. On voit les mouvements de massification, les rapprochements horizontaux et verticaux de la chaine du monde du jeu, est-ce mal ? est-ce bien ? et l’intérêt du joueur dans tout ça ? pour la plupart nous en sommes réduits à constater et parfois imaginer les conséquences et/ou dérives de tels ou tels rachats.

Est-ce que cela m’inquiète ? en tant que joueur, non pas tant que ça, même si je déplore parfois le manque de prise de risque qui peut résulter d’une vision principalement pécuniaire. Et en tant qu’associé Pixie Games ? pas beaucoup plus 😊

Je vous passe le couplet sur les chimères ogresques et boulimiques que certains ont parfois hurlés à mes oreilles.

Avec Frédéric Gobbaerts (Pixie team)

 

Ludovox : Quelle relation entretiens-tu avec le panorama médiatique ludique actuel ?

Christophe : En tant qu’éditeur/distributeur, globalement il me convient ce panorama médiatique, on ne va pas se mentir, je ne suis pas affuté en Instagram et Youtube. On essaie d’avoir des relations saines et cordiales avec tout le monde, de faire des réponses polies, mettons un point d’honneur à ne pas faire d’ingérence, la liberté de la presse doit être totale etc. Nos jeux sont, quant à eux, correctement commentés, relayés et avec les « faibles » moyens que sont les nôtres, et bien cela nous convient.

1ere itw en TTTV

 

À titre personnel, et donc en tant que joueur, je m’y retrouve un peu moins sur le fond et sur la forme, mais encore une fois c’est un biais que je dois avoir, car je donne beaucoup de poids à la prose. Donc exit les publications jeux sur Instagram, dont à titre perso, l’intérêt me dépasse la plupart du temps (et de loin, je ressens une certaine toxicité de cette communauté jeux), exit la majorité des vidéos que le joueur en moi ne regarde que dans une optique purement « explications de règles » (principalement des sites US du coup), bref je ne me retrouve pas dans ces traces fantomatiques qui ont pour principal effet de donner une trop forte importance à l’apparence (poke Susan Sontag).

Mais je suis conscient que cela ne doit pas être l’attente du gros des lecteurs de critiques qui la plupart du temps cherchent une confirmation d’achat, ou une infirmation. Si je peux balancer trois noms francophones, je suis fan de Morlockbob chez vous, d’El Payo, même s’il écrit trop peu sur son blog (danslacale.fr) et des bafouilles de l’Acariatre (acariatre.net). Si besoin était, je confirme donc le coté vieux con évoqué plus haut 😊

 

LudovoxEt Pixie dans tout ça ? 

ChristopheLa société continue sa croissance, nous avons recruté afin de maintenir un pôle commercial de qualité, et de garder une relation boutique humaine, coté jeux nous avons étoffé le catalogue en développant des partenariats de distribution sur notre réseau de boutiques spécialisées (Hasbro, Mattel, Schmidt, Headu, Goliath, Cartamundi, Jumbo, MDS, etc) tout en continuant bien évidemment de travailler avec nos éditeurs historiques (Oka Luda, Oink Games, Asyncron, 2 Tomatoes, WW Games) et d’en intégrer de nouveaux (Laboludic, Le Lion Vert, Byr Games, Pigeon Pigeon, Dimoi, etc).

Coté édition, nous poursuivons les collaborations avec nos partenaires phares (Garphill, Gamelyn, Board&Dice, Quined Games etc.), TTMC? continue de s’installer comme un classique et incontournable du jeu d’ambiance, et nos éditions maisons se portent bien (HIT!, Korsar, Zero, etc)

Le projet initial a sans doute un peu muté, la plupart des joueurs et boutiques nous ayant étiquetés fournisseur de gros jeux (même si le jeu Suspend était déjà là nos débuts) alors qu’aujourd’hui ils sont « minoritaires » sur nos bons de commande (700 références).

Alors bifurcation sur le sentier de la réussite ? Pas spécialement, l’ADN de Pixie a toujours été cet opportunisme, cet agilité (je n’aime pas ce mot, mais passons), cette porte ouverte vers des projets intéressants (ludiquement, financièrement, image de marque, etc), donc je ne suis personnellement pas du tout étonné des directions prises depuis plus de 5 ans.

Notre plus gros défi à l’heure actuelle, est un défi de riche (donc, nous n’allons pas nous en plaindre), à savoir comment consolider les bases et continuer la croissance tout en essayant de garder un peu de sérénité dans la gestion de tout ça, et concilier les envies des uns et des autres.

Si vous pouvez nous souhaiter de toujours arriver à garder nos envies, nos convictions sans nous diluer ou nous perdre dans une société devenue trop « grosse » pour nous, ça serait pas mal 😊

 

LudovoxIl n’y a pas que les jeux dans la vie 🙂 On sait que tu es aussi passionné de BD ou de cinéma, peux-tu nous parler de tes autres passions ? 

ChristopheOui, la lecture et le cinéma sont effectivement des centres d’intérêt forts pour moi, aussi loin que je me souvienne j’ai toujours lu (comme le jeux de société et vidéo pour le coup), le cinéma façon cinéphilie aigue est venu plus tard, pendant mes études à Toulouse je pense, avec la découverte de la programmation de l’Utopia (chaine de ciné art & essai, je ne sais pas s’ils existent toujours).

Pour la BD, je n’ai pas grandi avec, donc point de Lucky Luke ou d’Astérix sous le sapin pour moi, comme beaucoup j’en lisais à droite à gauche, mais cela restait très occasionnel. Du coup, la BD je l’ai vraiment découverte en 2002, au hasard de mes pérégrinations déjeunatoires dans le magasin Virgin de la Défense, j’ai dû passer trop près du vendeur BD du coin (Thomas, un de mes meilleurs potes depuis), il en a profité pour me filer un album dans les mains (Enfer Portatif de François Ayroles, allez savoir pourquoi) avec pour simple consigne « lis ça, tu m’en diras tant, si ça te plait pas, je te le reprends, allez circules maintenant j’ai pas que ça à faire ». Et là, la claque, l’énorme claque, punaise la BD ça peut être ça aussi ? mais quel est ce nouvel horizon qui s’ouvre devant moi 😊 

Pouf, ni une ni deux je m’inscris sur Bulledair (the site BD de mon cœur), je fouille, je chine, je sélectionne, j’aime, je n’aime pas etc. Depuis j’ai rattrapé un bout de mon « retard », même en classique du coup (bon j’ai pas lu tous les Lucky, sans doute pas tous les Astérix non plus mais bon), j’ai mes gouts, de vieux con grincheux pour certains, mes têtes à claques, mes chouchous.

Ce triptyque livres/films/jeux est vraiment important pour moi, non seulement je pourrais en parler des heures (bon, en vrai j’en parle des heures, mais chut) mais surtout c’est une réelle source d’épanouissement, lire un bon livre, voir un bon film, jouer à un bon jeu en bonne compagnie, franchement ça fait du bien. Je ne parle pas du côté uniquement divertissement (au passage je n’ai jamais été client du « se vider la tête » mais c’est un autre débat) mais vraiment on se sent grandit je trouve.

Je n’ai pas envie de vous infliger une nouvelle séance de name dropping, coté BD je m’étais livré à l’exercice sur le blog de Thomas avec mon top 100 (albums postérieurs à 2000, ici ! En bouquins sans image, j’ai eu deux amours : Georges Pérec il y a près de 30ans, puis Jean Rolin il y un peu plus de 10 ans.

Coté cinéma, je vais être concis également, amour éternel pour Robert Bresson, Jacques Tati et Buster Keaton (je m’auto limite à trois noms !).

Ludovox : Avant de se quitter, quels sont tes souhaits et résolutions pour 2022 ?

Christophe : Côté résolution, à force d’en faire et de ne pas m’y tenir, j’ai un peu arrêté du coup 🙂 Côté souhaits, on va dire que l’on balaye un peu tous mieux devant nos portes, que l’on lâche un peu nos armures de parangons de vertu, et du pois chiche pour tous bien évidemment !

Ruben le stagiaire marketing Pixie en plein boulot

 

Ludovox : Merci pour ton temps !

Christophe : Encore merci à vous pour la proposition d’interview !

 

 

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3 Commentaires

  1. Salmanazar 16/01/2022
    Répondre

    Mince, je viens de lire que je suis un vieux con : le plaisir des jeux marrons, le rejet de Instagram ludique, 45 ans, lire morlockbob. Mais j’aime ça !!

  2. Morlockbob 18/01/2022
    Répondre

    Pour avoir rencontré le bonhomme,cette interview est tout a fait a son image et de ce qu il degage de curieux, sympathique et chaleureux.

    Pour le reste je propose de créer une chaîne youtube pour vieux cons, il semble que le créneau soit disponible. On pourrait l,appeler Ludoviok si c est dispo 🙂

    Partant ?

  3. Liopotame 20/01/2022
    Répondre

    Chouette interview dans laquelle je me retrouve également !

    Je suis notamment d’accord sur le terme « sensation de rejouabilité » qu’il utilise lorsqu’il évoque un prérequis pour qu’un jeu fonctionne, et cela me fait d’autant plus plaisir que ça vienne d’un éditeur. Ce qui compte aujourd’hui, c’est de donner l’impression qu’avec X éléments variables le jeu va se renouveler, alors que dans les faits il y a des jeux peu variables (Caylus, Puerto Rico, pour citer les plus célèbres) qui sont bien moins lassants que d’autres avec beaucoup de variabilité. Mais cet élément permet à « l’influenceur » qui y aura joué 2 fois de décréter : « avec tous ces éléments variables, ce jeu à une rejouabilité assurée ». Ce qui est une assertion la plupart du temps fausse car elle dépend de beaucoup d’autres facteurs (interaction, impact de ces éléments variables sur la façon de jouer…). Facteurs qui nécessitent d’y avoir joué davantage pour émettre un réel avis sur le point de la « rejouabilité » (je déteste ce mot), ce qui entre en conflit avec le besoin de donner une information et un avis rapidement.

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