Participatif, la sélection naturelle du 13 février 2017

► Cette semaine, rien de particulier. Si ce n’est que nous n’avons ajouté de gameplay détaillé pour aucun jeu, Takumi n’ayant pas eu le temps et, surtout, n’ayant pas trouvé de projet qui l’inspire.

Comme à l’accoutumée, vous trouverez en fin de chronique le lexique qui vous permettra de mieux comprendre les termes un peu techniques employés parfois et dont la plupart est en orange.

 

Chronique N°20

 

Ça s’est passé la semaine dernière (et on nous a rien dit…)

Les lancements de campagnes :

Celles dont on vous avait informé du lancement, celles que l’on n’a pas vu venir, et celles que l’on a oubliées…

 

► Exodus : Event Horizon de NSKN

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Seconde et dernière extension du jeu Exodus : Proxima Centauri puisque l’éditeur a annoncé qu’il n’y aurait plus de suite à la gamme, ni même de réédition de la boîte de base et de la première extension.

La campagne à financé très rapidement, à plus de 2 fois la somme nécessaire le premier jour.

 

► Dungeon Alliance de Quixotic Games

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Malgré le nom de l’auteur, Andrew Parks, cet intéressant dungeon crawler mâtiné de deck building n’est pas parvenu à décoller, le financement n’étant toujours pas à la moitié de la somme demandée.

 

► Ephyran de Elements Editions fr

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Autre projet, français celui-ci, a voir le démarrage de sa campagne particulièrement poussif. Pourtant très joliment illustré, ce jeu de cartes sur le thème de la mythologie grecque, dont le gameplay est une sorte de mix entre pose de tuile et construction de tableau, a récolté à peine plus de 2400€ (pour 8000€ demandés) et a même vu les deux derniers jours se terminer en négatif.

 

► Bellum de Moosh Games fr

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Autre projet français (également un jeu de cartes basé sur la mythologie grecque) mais dont le sort est, quant à lui, bien plus enviable puisqu’il vu son financement être effectif au cours de la cinquième journée de campagne. Pas de quoi pavoiser outre-mesure, mais au moins c’est financé, le rythme se maintient bien, aidé en cela par à une bonne présence des porteurs, et il reste plus de 2 semaines de campagne.

Les auteurs assurent avoir doté les cartes de ce deckbuilding d’effets originaux permettant des possibilités de combos en très grand nombre, et il semblerait bien que cela soit le cas.

 

► Campy Creatures de Keymaster Games

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Keymaster Games avait agréablement surpris son monde l’année dernière avec Control un petit jeu de cartes malin avec un beau matériel, et qui a eu de bons retours des backers. Leur nouveau bébé, Campy Creatures, bénéficie de la bonne image générée par Control ainsi que d’illustrations très réussies, permettant de financer au troisième jour.

 

► Dark Agent de Space Reindeers fr

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Troisième projet français de la semaine, mais sur le thème de l’espionnage cette fois. Ne soyons pas hypocrites : avec 40 contributeurs à ce jour et à peine plus de 2600€ récoltés pour 25.000 demandés, nous sommes peu optimistes de la voir financée en l’état.

Si la direction artistique du jeu, franchement fluo et même flashy, n’a certainement pas aidé, la page KS au moment du lancement était surtout un exemple de ce qu’il ne faut pas faire : fouillis, avec des textes trop longs et quasiment illisibles, sans indication des langues disponibles pour les règles, etc… Cependant les porteurs du projet sont très à l’écoute des critiques et conseils et ont effectué les modifications nécessaires en conséquence. La page actuelle est ainsi infiniment plus agréable, même si loin d’être parfaite.

L’implication des gars de Space Reindeers est également concrétisée par la mise à disposition, via un pledge à 3€, d’un  PnP 3D. Même si les imprimantes 3D ne sont encore pas très répandues du fait de leur coût d’achat et d’utilisation, l’idée est excellente.

 

Pour mémoire

► Munshkin Shakespeare de Steve Jackson Games

► In Tenebris Lux de Owen Matthiew Orelo

► Rabbit Island : Explore, Build, Conquer ! de Infinite Heart Games LLC

► Shifting Realms de Soaring Rhino Inc.

 

Suivi des campagnes précédemment lancées :

Celles qui cartonnent, et les autres…

► OrcQuest de Maze Games fr

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Une jolie réussite pour ce petit jeu de cartes sans prétentions, mais aux graphismes magnifiques. Un peu plus de 41.000€ pour 15.000 demandés, et plus de 1300 soutiens, et la campagne se maintient fort honorablement, ce qui n’était pas une évidence au lancement. La fin de la semaine passée à vu naître une idylle avec l’autre jeu français avec des gros morceaux d’orcs dedans, à savoir Age of Towers de DPG. Entendez par-là que dans chacune des deux campagnes, un cross-over avec l’autre à été proposé. Sous forme d’un gros add-on de 32 cartes à 10€ dans le cas de OrcQuest.

  • La fiche du jeu sur Ludovox.
  • L’article de Deedlit1986 sur Cwowd.

 

► By Order Of The Queen de Junk Spirit Games

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Financé “seulement” au deuxième jour de la campagne, on pouvait s’attendre à un déroulement de celle-ci un peu mollasson. Étonnamment, il n’en n’est absolument rien, et après 13 jours ce sont toujours environ 2.000$ quotidiens qui rentrent, apportés par une grosse trentaine de soutiens.

Le gameplay du jeu, par Takumi
 

By Order of the Queen est un jeu coopératif avec un thème med-fan où tous les joueurs vont gagner ou perdre ensemble contre le jeu.

 

But du jeu

Les joueurs gagnent s’ils accomplissent 3 missions ordonnées par la Reine.
Ils perdent s’il n’y a plus de villageois en jeu (15 au départ), si plus aucune région n’est alliée à la Reine (11 au départ) ou s’il n’y a plus de héros pour défendre le royaume (ni dans la pioche, ni dans la défausse).

 

Mise en place

La mise en place est simple mais demande pas mal de manipulations, car il va falloir créer tout un tas de decks de cartes.

4 decks de cartes Lieux, 1 deck de cartes Quêtes, 1 deck de cartes Mission de la reine, 1 deck de cartes Objet, 1 deck de cartes Héros, 1 deck de cartes Événement et 1 deck de cartes Monstres (2 boss et des monstres classiques).

Ensuite, chaque joueur sera affilié à une guilde qui lui donnera divers bonus et objets.

 

Tour de jeu

Chaque tour commence en mettant en jeu une nouvelle carte « événement » qui sera influencée par la position d’un jeton Lune (4 positions, du croissant à la pleine lune).

Ensuite, les joueurs vont piocher 7 nouvelles cartes « héros ». Les héros appartiennent à 4 classes (soigneur, archer, mêlée, défenseur) et ont plusieurs attributs parmi 7 (force, intelligence, charisme, combat….).

On applique ensuite « l’événement » en cours en mettant en place des jetons Menace sur les villageois et les régions, en piochant de nouveau monstres…

À son tour chaque joueur doit effectuer de 1 à 4  actions :

  • 1 – Résoudre une quête

Pour cela vous devrez résoudre une quête en jeu ou en piocher 2 et en garder une. Une fois la quête lue, vous devrez constituer votre équipe de 4 héros (parmi ceux de votre main) pour partir à l’assaut d’un lieu. Les cartes Lieu sont en plusieurs parties et demandent de résoudre des tests à la manière d’un “Contrée de l’horreur” (réussite sur 5 ou 6).

Il y a 3 types de test :

  • test de combat (1 dé par classe différente)
  • test de attribut (1 dé par héros avec du charisme par exemple)
  • test de classe (1 dé par soigneur par exemple)

 

Ensuite, en fonction de la réussite ou l’échec, vous obtiendrez des récompenses et objets selon l’événement en jeu.

By Order of the Queen box 2

  • 2 – Accomplir une mission de la reine

 

Cette action fonctionne presque de la même manière que l’action “résoudre une quête”

 

  • 3 – Combattre des hordes de monstres

Le combat est plus simple. Comme précédemment, vous allez monter votre équipe de héros et lancer 1 dé par classe différente en votre possession. Certains objets vous permettront d’en lancer davantage. Sur les cartes monstres sont indiquées une ou plusieurs valeurs de dés, vous devrez y placer des dés dont la valeur est supérieure ou égale pour les vaincre.

 

  • 4 – Combattre un boss

Cette action fonctionne presque de la même manière que l’action “Combattre des monstres”

 

Fin du tour

Une fois que chaque joueur a joué ses actions, le jeton Lune avance, on défausse 1 villageois et 1 région par jeton menace restant et on défausse des villageois par monstre encore en jeu. Ensuite un nouveau tour commence.

Evidemment, l’intérêt du jeu réside dans la variété des équipes des héros que vous allez constituer, les objets qui vous permettront de relancer, modifier, ou ajouter des dés, les événements et plein de petites mécaniques pas évoquées ici (les lieux sont divisés en 3 zones qui vont vous obliger à certains choix tactiques…).

 

► Qodd Heroes de Ryan Iler fr(PDF des règles + cartes)

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Le reboot de ce jeu se passe au mieux. Les 196.000 CAD$ (pour 65.000 demandés) récoltés ont permis de débloquer 13 add-ons alors qu’aucun n’avait été atteint lors de la première campagne. Le gameplay pour le moins original du jeu n’y certainement pas pour rien.

Le gameplay du jeu
 

Nous sommes en présence d’un jeu de stratégie/action atypique pour 2 à 4 joueurs (peut-être plus grâce aux Stretch Goals) dans lequel chaque joueur dispose d’un personnage représenté par un cube.

 

Comment ça se joue ?

Les personnages étant cubiques, les déplacements vont s’effectuer par basculement d’une face vers une autre. Chacune d’entre elles a un pouvoir particulier qui se déclenche lorsque la face concernée se retrouve au sommet du cube à la fin de son déplacement.

Ces pouvoirs ne sont jamais les mêmes à chaque partie puisque déterminés par des tuiles tirées aléatoirement lors de la mise en place et placées sur un plateau de jeu individuel, sous le dessin correspondant à chacune des faces du cube. Chaque héros a donc à chaque fois un set d’actions qui lui est propre et qui lui confère une manière unique de se déplacer.

Quodd Heroes perso

Une seule face ne reçoit pas d’action car elle déclenche un pouvoir spécial. C’est la face “Q” (je vous laisse déjà savourer les blaguounettes à deux balles qui ne manqueront pas de fuser lorsque cette face apparaîtra). En plus de déclencher le « Qpower », un pouvoir particulier spécifique à chaque héros (par exemple « ROK GEMSTALKER » peut créer ou détruire un mur), cette face permet de réorganiser le set d’actions sur les autres faces.

La séquence de jeu est simple et se divise en 3 phases :

  1. Le joueur effectue un mouvement dans la direction de son choix par basculement de son cube. Au début de la partie les héros démarrent avec une compétence de mouvement de 1. C’est le nombre de symbole « croix » sur la piste du bas du plateau de héros (ligne verte).
  2. Les éventuels effets du terrain sur lequel il s’est arrêté sont appliqués (ressort projetant le cube sur une autre case, piège…).
  3. L’action de mouvement du héros est activée en fonction de la face supérieure visible et de sa compétence de mouvement (différent de l’action).

Et c’est tout.

 

C’est vraiment tout ?

Heureusement, pas vraiment. Chaque héros possède une compétence d’exploration matérialisée par le nombre de symbole “cartes” sur la piste du bas du plateau de héros.

Cette compétence permet de tirer des cartes “exploration” de plusieurs types :

  • Nourriture : Elles améliorent le mouvement ou protègent d’effets indésirables.
  • Runes : Reliques d’une civilisation perdue, ces objets mystiques ont des effets très puissants qui peuvent altérer l’environnement (création d’un téléporteur, d’un tunnel. Rotation d’un plateau…).
  • Familiers : Chaque familier est le seul de son espèce. Lorsque l’on en obtient un, il est conservé et peut être utilisé à chaque tour, mais il devient une proie de choix pour les autres joueurs.
  • Objets : Comme les familiers, ils sont conservés en jeu et peuvent être utilisés lors de tous les tours (Le GGPS, par exemple, permet de réarranger les actions de mouvement à chaque tour).
  • On n’en sait pas beaucoup plus à ce sujet, mais des cartes événements et des dés de dispersion semblent pouvoir amener un peu de chaos au sein des plans soigneusement peaufinés par les joueurs.

 

Différents modes de jeux sont proposés :

  • Quêtes : Les joueurs s’affrontent dans une course pour compléter des objectifs, tels que la collecte de cristaux ou de reliques.
  • Rallye : Une course à points de passages obligés dans laquelle tout est permis pour être le premier à rallier l’arrivée.
  • Scénarios en équipe : 2 vs 2 ou 3 vs 1, ou n’importe quelle combinaison au choix des joueurs. Ce mode permet de tester des combinaisons de compétences dans le seul but de dominer l’autre équipe, qui ne manquera pas de faire de même.

 

► Dragon Brew de August Games

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Ce jeu de placement et de gestion vient juste de se financer. La chasse aux stretch-goals est ouverte.

 

► Heroes of Land, Air and Sea de Gamelyn Games

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Bien que financée à plus de 2 fois la somme demandée, la campagne devait être considérée comme un échec chez Gamelyn Games, habitués qu’ils sont aux nombres à 7 chiffres. Surtout après 2 jours en négatif, puis deux autres dont on a peine à dire qu’ils étaient en positif. En effet, celle-ci à été annulée, pour un reboot prévu le 4 mars.

 

Pour mémoire

► SuperHot : The Card Game de Board & Dice

Le gameplay du jeu par Shanouillette
 

Récemment, dans le genre, on a joué à Adrenaline, le FPS sorti sur table de chez Czech games. Le principe original de Superhot le jeu vidéo c’est que vous avez du temps pour analyser ce qui va vous arriver, tout votre environnement et toutes vos embûches, car le temps ne s’écoulera que lorsque vous vous déplacerez ou quand vous effectuerez une action concrète. Anticipation et précision sont au rendez-vous. Original, non ? Et bien le jeu de cartes qui en est tiré tâche de reproduire le même état d’esprit.

SuperHot Card Game 3

Pour ce faire, Superhot fait appel à la mécanique du deck-building de façon un peu particulière. Les cartes – armes et objets – achetées ne vont servir qu’une seule fois. À vous de créer un deck immédiatement efficace, en ramassant les bonnes cartes au bon moment. Comment ça, opportuniste ? Et oui, comme dans le jeu vidéo dont il est tiré, on doit faire au mieux avec ce qu’on voit à un instant T.   

Au centre de la table, trois zones. En haut, les missions à compléter pour gagner (on révèle une carte mission face visible, il faut en compléter trois pour gagner), les obstacles au centre (avec la pioche, la rivière de 6 cartes et la défausse) et puis dessous, l’aire pour les actions des joueurs.  

Les menaces que vous éliminez sont ajoutées à votre main, vous donnant des capacités améliorées et d’autres options tout en vous rapprochant de la victoire… Le jeu comporte quatre modes de jeu (Solitaire, Coopératif, Compétitif, all vs one). 

 

► The Shared Dreams de ODAM Publishing LLD

 British Vs Pirates de Apollo Randall

 Exosphere : The Sci-Fi Strategy Card Game de Counter Culture Games

► Dungeon Mini de Ynnis fr

► Deep Madness Horror Soundscape de Ruby Niles Games

 

 

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Ils se terminent cette semaine

► Railways of Nippon de Gryphon & Eagle Games

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Ainsi qu’il en est d’habitude avec Gryphon & Eagle Games, nous sommes dans de la pure précommande. Ainsi qu’il en est d’habitude avec Gryphon & Eagle Games, il n’y a aucun intérêt à prendre le jeu au cours de la campagne. Ainsi qu’il en est d’habitude avec Gryphon & Eagle Games, c’est largement financé (plus de 6 fois la somme nécessaire).

  • Fin le mardi 14 février à 06h00.

 

► Age of Towers de Devil Pig Games fr

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Le prix des pledges de Age of Towers peuvent paraître, au premier abord, élevés, ce qu’ils ne sont pas vraiment si on regarde de plus près la qualité du matériel et sa quantité. Mais une barrière psychologique a été franchie.

Malgré cela, la campagne est une franche réussite puisque financée à plus de 10 fois le somme nécessaire, avec plus de 1500 soutiens. Et ce à la porte du rappel des 48 heures lequel, chez les DPG, est toujours l’occasion d’une petite surprise qui permet de voir encore augmenter la cagnotte.

  • La fiche du jeu sur Ludovox.
  • Le hub du jeu sur Cwowd.
  • L’article de Léo sur Cwowd.
  • Le test du jeu par Bregelonne sur son blog.
  • Fin le jeudi 16 février à 23h00.

 

► Sub Terra de Inside The Box

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Une très jolie réussite que la campagne de ce jeu, mais également un beau gâchis. Belle réussite, parce que financée près de 14 fois la somme demandée, avec plus de 4500 soutiens, ce qui est très très bien pour un éditeur sorti de nulle part. Mais un beau gâchis, avec l’ajout incessant de stretchs goals plus inutiles les uns que les autres (mention spéciale aux tuiles recouvertes d’un vernis phosphorescent, des fois qu’il vous prendrait l’idée de jouer dans le noir). Stretch Goals financés par l’argent des soutiens, rappelons-le.

  • Fin le vendredi 17 février à 01h00.

 

► Tortuga 1667 de Travis Hancock

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Jeu simple et malin ; matériel soigné, limite luxueux ; direction artistique agréable et cohérente avec le thème ; prix contenu ; campagne agréable et porteur du projet toujours présent. Voici les ingrédients de l’un des plus gros cartons de ce début d’année, puisque financé à près de 29 fois la somme nécessaire par plus de 8800 soutiens. Et la cloche du rappel des 48 heures n’a pas encore sonné !

  • Fin le vendredi 17 février à 04h00.
  • Le hub du jeu sur Cwowd.
  • L’article de Thierry sur Cwowd.

 

Pour mémoire

► Trickster de Action Phase Games

  • Fin le vendredi 17 février à 05h00.

 

► Kiwetin de Flyos Games

  • Fin le vendredi 17 février à 15h33.

 

 Delve de Indie Boards and Cards

  • Fin le mercredi 15 février à 15h00.

 

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À venir cette semaine

► Skyways de Gryphon & Eagle Games

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Reboot d’une campagne annulée l’année dernière. Le but est de construire une ville, mais en hauteur.

  • Lancement le mardi 14 février.

 

► Ore-Some ! de One Free Elephant

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Une mine d’or avec des ressources à récupérer, dans ce qui est un jeu de dextérité. Des vidéos de gameplay sont disponibles sur la page Facebook de l’éditeur.

  • Lancement le mardi 14 février.

 

► Radiant de Tin Shoe Games

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Reboot d’une campagne de septembre 2016. 4 races s’affrontent sur 3 époques dans ce jeu associant jeu de majorité, de plis et de draft.

  • Lancement le mercredi 15 février.

 

Promethean Wars de Die-Hard Games

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Jeu d’affrontement pour deux joueurs dans un contexte Science-Fiction.

  • Lancement le mercredi 15 février.

 

► The Terminator : The Official Board Game de Space Goat

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On ne présente plus le personnage incarné par Schwarzie. Le jeu, lui, devrait se jouer sur 2 plateaux en simultané, correspondants à deux époques : 1984 et 2029. C’est, mille fois hélas, édité par Space Goat, ceux qui ont commis Evil Dead 2.

  • Lancement le mercredi 15 février à 18h00.

 

► Elemenz de Bad Cat Games

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Jeu de “stop ou encore” à base de dés. Un Print and Play est disponible sur le site de l’éditeur.  

  • Lancement le jeudi 16 février.

 

► Champions of Midgard (extension) de Grey Fox Games

  • Ensemble de 2 extensions pour Champions of Midgard : The Dark Mountains et Valhalla. La boîte de base sera proposée.
  • Lancement le jeudi 16 février.

 

Le lexique du participatif
 
  • Add-on : (Nom m.) Ajouts optionnels et néanmoins payants proposés au cours de la campagne. Cela peut-être des packs de figurines, des extensions, des dés plus jolis, mais aussi des objets beaucoup plus dispensables tels que des t-Shirts ou des mugs, voire des pin’s (si si !). Dans tous les cas, les sommes collectées par ce biais participent à l’augmentation de la cagnotte et à atteindre les paliers des stretch goals.
  • Backer [bakeur] : (nom m.) Aussi utilisé, « pledger ». Personne qui avance de l’argent pour la réalisation d’un projet dont la campagne est en cours.
  • Box Upgrade : Modifications apportées tout au long de la campagne (souvent dans le cadre des stretch goals) qui permettent d’améliorer la qualité du matériel du jeu (cartes plus épaisses, carton de la boîte plus fort, dés spéciaux, etc…).
  • CAD$ : Dollars Canadiens (cours bien inférieur au Dollar US)
  • Campagne : Période au cours de laquelle le projet est proposé au souscripteurs. Généralement de 2 à 4 semaines, mais cela peut être moins ou beaucoup plus. Cette durée n’est pas anodine et ne doit pas être choisie au hasard par le porteur du projet. En effet, de celle-ci dépend la forme et la dynamique de la campagne.
  • CMoN : Initiales de l’éditeur “Cool Mini or Not”. Afin de briller en société et avoir l’air du mec (ou de la meuf) qui s’y connait, on le prononcera “Simone” (oui, comme la tata du même nom) et on proscrira les “kmone” ou, pire, les “komone”.
  • DPG : Initiales de l’éditeur “Devil Pig Games”.
  • Early Birds [eurli beurdz] : (Nom m.) Rien à voir avec des oiseaux qui arriveraient en avance. Il s’agit d’un nom poétique donné au pledge à prix réduit (généralement quelques dollars) ou avec un bonus proposé parfois aux tous premiers souscripteurs d’une campagne.
  • FdPI : Initiales de « Frais de Port Inclus »
  • KS : Contraction de KickStarter, la plus grosse plate-forme de financement du monde connu.
  • KS Exclu : Acronyme regroupant tout ce qui est proposé lors d’une campagne et qui lui est exclusif. Par exemple, un add-on ou un stretch goal « KS Exclu » ne se retrouvera jamais dans le commerce et ne pourra plus être acquis en dehors de la campagne. Mais certains porteurs de projets ont des notions bien personnelles de la signification du terme « exclusif ».
  • Pledge [plèdj] : (Nom m.) Niveau de soutien proposé lors d’une campagne. Par extension, somme d’argent versée pour y accéder.
  • Pledge groupé (ou PG) : (Nom m.) Regroupement des participations de plusieurs soutiens géré par une personne, généralement pour diminuer (parfois drastiquement) les frais de port et après négociation avec le porteur du projet.
  • Pledger : [plédjé] (Verbe) Action de sélectionner un niveau de soutien et d’autoriser le débit de son compte de la somme correspondant en cas de réussite de la campagne.
  • Pledger : [plédjeur] (Nom m.) Voir « Backer ».
  • PnP : Initiales de « Print and Play ». Il s’agit d’un fichier (généralement PDF) gratuit ou payant, permettant d’imprimer les composants du jeu qui s’y prêtent et ainsi de le tester avant la fin de la campagne.
  • Reboot [rebout] : Deuxième (voire plus) lancement d’une campagne qui a précédemment échoué à être financée. En général, le porteur du projet essaie à ce moment là de corriger les erreurs qui ont mené à l’échec, mais pas toujours…
  • Reminder [wemeyndeur] : Option qui vous averti par mail de l’entrée d’une campagne dans ses dernières 48 heures et vous permet ainsi de juger de la pertinence d’y participer. Utile lorsque l’on est pas certain d’être intéressé en l’état en début de campagne.
  • Reprint : Nouveau tirage d’un jeu qui fait parfois l’objet d’une campagne participative.
  • ROW : Acronyme de “Rest Of the World”. Indique l’ensemble des zones géographiques concernées par des frais de port qui n’ont pas été déjà détaillées.
  • SG : Contraction de « Stretch Goals » (voir explication de ce terme).
  • Stretch Goals [strètch golz] : Paliers de financement qui, lorsqu’ils sont atteints, débloquent un ou plusieurs éléments supplémentaires venant généralement enrichir le jeu. Lorsque ces stretch goals sont spécifiques à la campagne et lui resteront exclusifs, on emploie l’expression acronyme de « SG KS Exclus ».
  • UE Friendly : Définit un projet dont le porteur s’est assuré que les colis de son jeu arriveront dans notre boîte aux lettres sans surcoût lié au passage en douane.

 

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11 Commentaires

  1. morlockbob 13/02/2017
    Répondre

    un peu dommage pour Ephyran, son éditeur a fait des efforts depuis son premier jeu et celui là à l’air sympathique…

    • Gougou69 13/02/2017
      Répondre

      C’est vrai, mais c’est toujours triste de voir un projet bien ficelé na pas fonctionner. KS réserve souvent des surprises, mais pas toujours des bonnes.

  2. Cédric Duwelz 13/02/2017
    Répondre

    En tout cas, on ne baisse pas les bras et on va essayer de proposer des choses pour aller au bout de la campagne… même s’il est vrai qu’on ne comprend pas trop le pourquoi du comment des gens qui pledgent puis annulent ou baissent leur pledge sans explications, ni réclamations ou demandes… On est  un peu perplexe !

    • Gougou69 13/02/2017
      Répondre

      Malheureusement, le peldger est en général très volatile. Il arrive, voit un truc qui pourrait lui plaire, pledge (encore plus si il y a des EB) et attends de voir comment ça se passe. Et en fonction de ce qu’il voit, des autres projets qui entre-temps l’auront attiré, il va rester ou partir. Voire même revenir. Et très souvent, il n’y a aucune raison concrète. Une campagne KS, c’est aussi une bonne part de chance.

    • jmt-974 15/02/2017
      Répondre

      Les pertes de backers ou baisse a $1 sont toujours très fréquentes, et ça doit normalement être compensé par les nouveaux qui arrivent… après quand ils voient qu’une campagne rame il sont de plus en plus nombreux a sortir (sans parler de l’effet pervers des EB dans ce cas la…)

  3. Izobretenik 15/02/2017
    Répondre

    Pour Ephyran, je suis un peu surpris aussi. Je trouve la présentation assez sympa. Les seules petites remarques que je ferai, sachant que je suis vraiment très loin d’être un expert en matière de projets KS :

    – les quelques coquilles sur la langue anglaise qui pourraient effrayer (le gros projet espagnol en a payé les frais aussi récemment).

    – les commentaires où il n’y a que des réponses du créateur et des backers en français.

    – pas de vidéo de gameplay, si je ne me trompe pas… et les règles dans la présentation risquent peut-être de souffrir du syndrome TLDR (too long didn’t read).

    Je vais suivre le projet parce que je le trouve prometteur.

  4. Izobretenik 15/02/2017
    Répondre

    J’édite mon commentaire ici, puisque le mode « édition » semble avoir des soucis :

    « je ferais » (oui, c’est mieux avec un s).

    Ajout : Je vais suivre le projet parce que je le trouve prometteur. Je suis souvent sur KS mais backe très peu de projets en raison des frais de port prohibitifs pour le Japon, généralement.

  5. Marco Poliakhoff 16/02/2017
    Répondre

    Radian et Skyways ont manqué leur départ ?

    • Gougou69 16/02/2017
      Répondre

      Il semble bien. Ce n’est pas rare que les porteurs de projet en reporte le lancement à la dernière minute.

  6. jtrourke 19/02/2017
    Répondre

    Pourquoi « Hélas » pour l’éditeur de Terminator… Il y a des mauvaises expériences avec lui?

    En tout cas, ça me donne très envie, mais je vais pas sauter dessus juste par nostalgie, j’aimerais être sur que c’est un bon jeu… si vous avez des infos.

     

    Pour Bellum, essayé au PEL 2016, pas convaincu du tout…

     

     

    • Gougou69 19/02/2017
      Répondre

      Disons que quand un nouvel éditeur t’explique sans sourciller qu’un jeu se crée facilement en une semaine, tu es en droit de douter. Et quand tu vois comment la campagne de Evil Dead s’est déroulée, tu es obligé de douter. J’en parle de façon un peu plus détaillée dans la chronique de demain.

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